Si le mot déveine avait été inventé, c'était bien pour toi. Une jeune fille travaillant au quartier des plaisirs, vouée à satisfaire, et un démon incapable d'éprouver le moindre sentiment, c'était votre histoire insolite. Entre indifférence, meurtre...
— life. (n.) a sexually-transmitted, terminal disease.
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Pdv interne :
- Tout va bien maintenant... Me rassure Dōma en me caressant les cheveux.
Mes doigts s'agrippaient à son kimono tandis que mes grosses larmes continuaient de s'écraser dessus.
- T'as bien travaillé, ton premier vrai repas ! Il me félicite fièrement. On va rentrer à la maison, ne t'en fais pas.
- E-etso-son corps...? Je lui demande tout en reniflant.
- Ne t'en fais pas, elle ne sera pas brûlée sur la place publique, étant donné l'état des trois corps on pensera à un assassinat d'un malfaiteur. Elle sera donc vu en tant que malheureusement victime.
Je me détache un peu de lui et le regarde, les yeux dans les yeux. Je ne le connais pas depuis longtemps, voir pas tout court, mais j'ai l'impression qu'il essaie de me réconforter. Sauf que ça n'a pas l'air d'être son genre du tout, de réconforter les autres.
Un petit bout de mon cœur s'embrasait pour lui, et créait une mignonne flamme. Je ne savais pas pourquoi il agissait comme ça avec moi, mais j'aimais plus que bien.
- Allons-y, ne perdons pas de temps.
Et sans me prévenir, il me porte en princesse et on quitte les lieux illico presto. La vitesse de déplacement me surprend, alors je m'accroche à son kimono comme jamais, et ferme les yeux.
On était déjà arrivé au temple, aussi vite que cela. Mes larmes s'arrêtaient, et mes yeux arrivaient toujours à être bouffis et déformés malgré le fait que je ne sois plus humaine. La vie n'est pas gentille avec tout le monde.
Il me dépose sur le sol, et je sens mes jambes un peu engourdies. Des adeptes nous saluent sur notre chemin vers ma chambre.
- Il est pas tard mais t'as l'air fatiguée, va dormir. Me dit Dōma en ouvrant la porte avec un grand sourire.
- .... J'y entre et me m'assois sur mon lit.
Il ne rajoute rien et s'apprête à repartir.
- Attend !! Je m'exclame, ne voulant pas qu'il s'en aille. Euh... Tu voudrais pas dormir avec moi ?
- Pour que faire ? On a pas besoin de chaleur corporelle, c'est pour les moins que rien ça. M'explique-t-il en fronçant les sourcils.
- C'est pas de la chaleur corporelle dont j'ai besoin... J'avoue timidement.
- De quoi alors ?
- De toi. Je poursuis, ma peau (c/p) chauffant au niveau du visage.
