All the people are fake - Young Royals

Chapitre 16 - Apprendre

Simon

J'ai lu et relu tous les articles mentionnant Wilhelm et Felice. Les fiancés. Cette idée me dégoûte toujours autant. D'ailleurs, le lendemain de l'annonce, Liam à tenu à ce que nous leur présentions nos félicitations. Beurk !
J'ai essayé de me tenir, de paraître normal mais j'ai pas pu, je suis sûr que Wilhelm à vu quelque chose. Mais tant pis. C'était il y à une éternité on dirait. Mes vacances ont étés calmes. J'ai passé mon temps à traîner avec Rosh et Ayub, à travailler un peu à la pizzeria du coin et à attendre le retour de Liam. Liam ...
- Simon, me demande ma mère.Tu comptes être en retard le jour de la rentrée ?
J'attrape mon sac et enfile ma chemise beige. J'appréhende de revoir Wille, après tout ce temps. J'ai l'impression qu'il n'est plus mon Wille, qu'il est redevenu un étranger.
- Simon, tu te dépêches ?
- Si, Mamà !
Je suis ma mère et ma sœur dans la voiture, les écouteurs sur les oreilles. Je ne veux écoute les conneries de Sara. Le trajet passe bien trop vite à mon goût.
- À ce soir, Mi Amor.
Comme à sa fâcheuse habitude, Sara part sans rien dire. Je salut ma mère d'un signe de tête et me dirige vers la salle à manger. Ok, Simon, le revoir ne va pas te tuer ...
À peine, j'ai passé les portes de l'école, je reçois un message de Liam.

Liam ❤️
On est dehors, à côté de la fontaine.

Simon
Ok, j'arrive xx

Je me dirige vers l'endroit indiqué, en me demandant qui est On. Soudain l'image de Wille s'impose dans mon esprit. Wille dès ce matin ? Pire, Wille et Felice ?
Au loin, sur les marches se trouvent Liam, cheveux en bataille et hoodie Hillerska hilare, Henri avec ses cheveux de flamme et son sourire habituel et Wille, main dans les cheveux et chemise bordeaux. Oh putain de bordel de merde !
Je m'approche à pas plus rapide mais alors que je suis à une demie-douzaine de mètres, Wille se lève.
- Les gars. Je ... On se voit en cours de maths, Henri. Mec, à plus ...
Il monte les marches à toutes vitesse. Ok ...
- Mais il va où comme ça ?
Liam pose un baiser sur ma bouche, et je salue Henri d'un signe de tête.
- Sûrement rejoindre Felice, dit mon petit ami. Tu sais comment elle est avec lui !
Je réprime une grimace. Chiante ? Pot de colle ?
- Ouais, approuve Henri en me jetant un regard en biais. Elle est toujours collé à lui.
Je me racle la gorge et Liam comprends que le sujet me pèse. Merci !
- Simme, on se voit plus tard ?
- Hum oui, à tout à l'heure.
Il m'embrasse doucement, affectueusement. Je sens mes joues rosirent. Henri se fout de moi et nous prenons le chemin de la salle de maths. Ils sont tous en train de parler les uns aux autres, sauf Wille qui est captivé par son téléphone. Caché par mon livre de cours, je l'observe. Il est toujours aussi beau. Ses cheveux ont éclaircis au soleil et sa peau pâle à opté pour une teinte légèrement plus doré. Quelques tâches de rousseur recouvrent ses joues et son nez. Il à les joues un peu plus creusées. On dirait qu'il à perdu du poids.

- Bonjour à tous, chers élèves de seconde année, s'écrie notre professeur de mathématiques en ouvrant sa porte. J'espère que vous allez bien. Vu vos moyennes de l'an dernier, il est impossible que je vous laisse vous asseoir à côté de qui vous souhaitez, pour le moment en tout cas, donc je choisirai pour vous.
Une vague de mécontentements s'élève de toute la classe. Seul Wilhelm et moi ne disons rien. Il me jette un regard, puis repose son attention sur Felice.
- Ah tiens, Prince Wilhelm ...
- Juste Wilhelm, demande mon ami d'une voix douce. S'il vous plaît.
- Prince Wilhelm, vous serez ici.
Wille se dirige vers la table indiquée, la même que l'année dernière. Le professeur continue de nous répartir à son convenance.
- Simon, Simon ...
Il reste trois places de disponibles : une près de Wille, une à côté de Felice ou une près de Martin, un nouveau.
- À côté de Mademoiselle Ehrencrona.
Argh! Je ne sais pas ce qui est pire à côté de Felice ou de Wille. Felice assurément !
Je prends possession de ma place, Felice m'adresse un signe de la main que je lui rends à contre cœur. Pourquoi tu me calcules hein ?