All the people are fake - Young Royals

Chapitre 20 - Vieux Frères

Wilhelm

Je ne fais que penser aux mots de Liam " Sara à disparue". Je ne sais pas où elle est, ni ce qu'elle fait mais cela me terrorise. Ça peut paraître étrange mais depuis mon plus jeune âge une de mes phobies, entre autres, est de me faire kidnapper ou de me perdre. C'est une angoisse transmise par ma mère. Elle nous répétait toujours à moi et Erik, que nous étions des cibles idéales pour ce genre de choses. Ça m'est resté visiblement. Et puis évidemment, je m'inquiète pour Simon. Je suis tellement inquiet que j'ai une boule au ventre. Je joue avec le bracelet de ma montre, sans parler de mon cœur qui joue du tamtam. Il doit être terrifié. J'aimerais tellement le prendre dans mes bras et lui dire que tout ira bien, tout rentrera dans l'ordre. C'est pas ton rôle de faire ça !

- Je ne sais pas où est parti Simon, on s'est un peu fâché ...
Il me jette un regard inquisiteur, comme si il voulait savoir ce que je pense. Je le jauge rapidement. Il est plutôt beau avec ses cheveux noirs contrastant avec ses yeux bleu glacier et sa silhouette musclée. Pas mon style mais je comprends l'engouement !
- Oh, je lui réponds sur un ton dégagé. Je suis ... Je suis désolé. C'est peut être le stress ...
- Sans aucun doute ! Je vais l'appeler pour lui dire de nous rejoindre ici.
Je hoche la tête et m'éloigne un peu. Je n'ai pas forcément envie d'entendre le ton amoureux qu'il aura dans la voix et je me dit que je devrais appeler Felice car elle était avec Sara aux écuries. Évidemment, elle ne réponds pas. J'insiste encore deux fois. Toujours pas de réponse.  Mais Bordel t'es JAMAIS là quand il faut ?!
- Il arrive dans cinq minutes.
Je lève le pouce en guise d'approbation mais à l'intérieur, c'est le déferlement. Je vais voir Simon après notre "moment" dans la salle de musique. Oh. Putain !
- Felice ne réponds pas ...

Liam affiche un sourire désolé. Je croise les bras autour de ma poitrine.
- Wille, merci d'être venu ... Je sais que toi et Simon, c'est ... vous aurez toujours un lien très fort ...

La sonnerie de mon téléphone me sauve. Je n'aurais pas à répondre à Liam. Pas que je ne veuille pas, mais juste que je ne saurais pas quoi lui répondre à part : je suis amoureux de ton mec ou je ferai n'importe quoi pour lui.
C'est Felice.
- Tu as un problème mon amour ?
Si elle emploie ce surnom c'est qu'elle doit être avec du monde. Fais chier, en plus, c'est le pire surnom !
- Oui, Sara à disparue depuis quelques heures. Elle est injoignable et elle n'est jamais arrivé chez elle.
- Quoi ? S'exclame t -elle paniquée. Mais j'étais avec elle tout l'heure !
Elle souffle dans le téléphone et indique à quelqu'un qu'elle reviens.
- Je sais bien bébé, je dit d'une voix que j'espère rassurante. Mais elle est introuvable depuis.
- Tu es avec qui ?
- Liam et Simon.
Je l'entends bouger de l'autre côté du téléphone. Elle devait sûrement dîner.
- On se rejoint aux écuries.
- Ok, on arrive ...

Quand je raccroche, Simon est là. Il à l'air terrifié, à bout de nerfs. Je ne peux m'empêcher de m'inquièter pour Sara et pour lui. Alors que je m'apprêtais à expliquer ce que viens de me dire Felice , Simon se jette littéralement dans mes bras. Déstabilisé, je ne sais pas quoi faire.  Par automatisme, je le caline. Sentir son odeur de gel pour les cheveux et de fraise me fait sentir comme chez moi. Alors que des idées de moins en moins appropriés, je décide d'arrêter là. Ok, ok, on lâche tout Wille ...
Je retire mes bras de Simon et lui donne une tape sur l'épaule. Tout ce qu'il y a de plus hétéro !

- J'ai eu Felice au téléphone, j'explique en repoussant une de mes mèches de cheveux en arrière. Elle arrive. Elle était avec elle aux écuries.
Pendant que Liam et Simon discutent et se font un rapide câlin, je ne peux détacher mes yeux de mon ami. Et lui de moi. Bordel mais c'est quoi ça ?
Malgré toutes les épreuves que nous avons traversées, malgré toutes les fois où il a eu le cœur brisé ou amoché, je l'ai trouvé fort et déterminé. Mais ce soir, il a l'air tellement vulnérable, presque fragile. Oh, mon Simon, si je pouvais prendre ta douleur ...