𝐌𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐞 [𝐒𝐡𝐚𝐧𝐤𝐬 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫]

°• Chapitre 13 •°

Après ça, je me dirigeai moi aussi dans la salle de bain, afin de me doucher. En ouvrant la porte, je vis Shanks, en train de retirer sa chemise, au coin de la pièce. Je l'ignorais totalement et avançais, pour me placer devant le miroir. Je fis couler l'eau du robinet qui se trouvait en-dessous du reflet et plongeais mes mains dedans. Je voulais juste me rafraîchir, en les passant sur mon visage.

Alors que je voulais me retourner, je sentis quelque chose s'appuyer lourdement contre mon dos. Je n'en doutais pas, c'était Shanks, qui me tenais fermement le bassin. Il était collé à moi, quand je sentis soudainement son souffle entre le haut de ma mâchoire et mes oreilles. Sa respiration brûlante que même les feux de l'enfer craignaient me fit trembler de l'intérieur.

En tournant ma tête à gauche, car il était sur ma droite, j'essayais de repousser le contact qu'il voulait créer entre nous. Je voulais m'éloigner de lui. Je fermai également les yeux, voulant qu'il arrête. Malheureusement, je n'avais pas pensé qu'il pouvait profiter de ma position. Mon cou étant à sa merci, il ne se refusa pas de venir le mordre. Ma bouche ne voulait pas assouvir son désir de l'entendre gémir, c'est donc automatiquement que je me forçais à ne pas faire de bruits. Je me mordais les lèvres, qui avaient commencé à trembler fébrilement.

De son côté, l'empereur stoppa cette "blessure" et descendit plus bas, bien plus bas dans mon cou. Il atteignait maintenant mes clavicules, si sensibles. Mon partenaire reprit rapidement son souffle et s'enfonça dans ma peau, la suçant. Je sentais ma respiration s'emballer et je décidai de placer ma main devant ma bouche, pour me retenir, toujours en ayant les yeux fermés. Je sentais mes joues rougirent, mon cœur s'emballer et mes mains trembler. Je résistais à l'envie de lui en demander plus, de continuer, de ne pas se gêner.

Une de mes mains fut contrainte de se poser dans sa chevelure rougeâtre, le maintenant contre ma peau. Je resserrais mes doigts entre eux dans ses cheveux, ce qui me détendait presque. Dommage pour moi, ce moment ne pouvait pas durer une éternité. Il se dégagea lentement de mon cou et se redressa légèrement.

Il retira ma main qui était sur ma bouche, mais je gardait toujours la mienne dans sa chevelure. Il me susurra à l'oreille ;
- Regarde, comme tu es excitante quand tu te fais dominer.
Sa réflexion me gênait, mais en ouvrant les yeux je me découvris, face au miroir. J'étais légèrement penché vers l'arrière, appuyée contre son épaule. J'étais déjà transpirante, rouge, haletante. Lui se tenait proche de moi, et me regardait comme un fauve regarderait sa proie.

Doucement, il se pencha en arrière et me tourna d'un demi-tour contre lui. Je m'appuyais désormais contre le meuble qui se trouvait derrière moi. Mes yeux se perdaient dans les siens, quand je les vis dévier sur mes lèvres. J'enroulais mes bras autour de son cou et m'approchais lentement de sa bouche. Je scellai nos lèvres, qui se coordonnaient déjà parfaitement. Nous étions partis dans un long baiser, dans lequel nos langues se rencontraient, se touchaient. Sa main à lui me souleva sans que je ne m'en rende compte sur le meuble. Je me retrouvais alors assise, lui entre mes jambes écartées. Chaque mouvement que nos têtes faisaient était plus rapide que le précédent et plus intense. Son corps se collait de plus en plus au mien ; je pouvais presque ressentir son cœur battre dans sa cage thoracique. Ce moment semblait durer un éternité, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça.

En me frustrant, il arrêta de m'embrasser. Sa main décrocha rapidement mon pantalon et le fit glisser jusqu'au sol. Idem avec mon haut. J'étais désormais en sous-vêtements devant lui. Shanks paraissait trop habillé à mon goût, je décidai donc de retirer son pantalon. Une bosse bien formée était déjà présente et voyante à travers le tissu, qui s'appuyait contre mon intimité. Il y fit justement glisser sa main, me donnant quelques frissons. Ses doigts effleuraient mon clitoris, le touchaient délicatement, ce qui m'arrachais des râlements de plaisir. Il enfonça le bout de deux de ses doigts en moi, et quand il comprit qu'il pouvait continuer, s'exécuta sans hésiter.

Je ne pus m'arrêter de gémir en le sentant bouger en moi. Mon dos commençait à se cambrer, et mon bassin à bouger d'avant en arrière. Il souria face à ma réaction.
- Tu comptes déplacer le meuble ?
- Tais-toi..., soufflais-je entre deux respirations.
Mon partenaire accélèra ses mouvements en faisant de plus en plus honduler ses doigts en moi. Mes bras se crispaient autour de son cou, et pour relâcher la pression mes mains se décidaient à griffer le haut de son dos. Sous ces démangeaisons désagréables, il grogna lui aussi.

Après m'avoir bien préparée, il retira ses doigts de ma féminité et enleva mes derniers sous-vêtements. Toujours de son regard de prédateur, il dégagea son membre au comble d'excitation de son tissu bien trop serré et me porta jusque sous la douche. Il appuya mon dos contre le mur et alluma l'eau qui s'écoulait sur nous. Elle fut d'abord glacée, ce qui était désagréable, mais se réchauffa ensuite.

Avant de commencer quoi que ce soit, il attendit un instant afin de capter mon attention. Je ne regardais désormais plus que lui, yeux dans les yeux. Quand il remarqua que j'étais prête, il s'enfonça en moi et débuta immédiatement des vas-et-viens. Mon regard était toujours dans le sien, ce qui me permettait de voir le plaisir ressenti sur son visage. Chaque coup qu'il me donnait me faisait me déplacer de bas en haut, mais je n'étais pas perturbée pour autant. J'arrivais à entendre ses gémissements à lui aussi, ce qui m'offrait encore plus de plaisir.

Je pourrais revivre ce moment si intense encore et encore. Malheureusement, le cahier touche à sa fin.