°• Chapitre 7 •°

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(Je vous conseille d'activer la musique durant la lecture de ce chapitre. Vous la trouverez juste après avoir appuyer sur la photo en-dessus du titre.)

Nous entrâmes ensemble dans sa cabine après qu'il referma derrière lui à clé.
- Je sais pas si c'est une bonne idée... Mes hommes seront réveillés tôt demain matin...
- J'ai pas envie de te laisser dormir seule, (t/p). Je serai rassuré si tu restes avec moi. Tu n'as pas l'air d'aller bien, ces temps.
- Shanks..., dis-je en passant mes mains dans sa nuque. Merci pour tout ce que tu fais pour moi.
- C'est normal, quand on s'aime, non ?
Son sourire me fit rougir. Je posai ma main sur sa joue pour venir la caresser, afin de lui prouver ma tendresse. Son regard transperçait le mien, il semblait plein de luxure, de désir.

Je décrochai mon visage du sien pour venir fixer ses abdominaux bien dessinés, s'offrant à moi grâce à l'ouverture de sa chemise. Je fis glisser mes doigts le long de ceux-ci, ce qui avait comme pouvoir de faire frissonner mon partenaire. À un moment, ils arrivèrent à la limite de son pantalon, juste en-dessus de son tissu. Sans hésiter, je décrochai le bouton et lui retirai le vêtement qui tomba au sol, toujours sous son attention.
- À quoi tu joues ?, me demanda-t-il de sa voix grave et imposante.
- Quoi, tu n'en as pas envie, capitaine ?, dis-je en insistant sur le dernier mot de la question.

Sans patienter, l'homme ôta sa chemise et la laissa rejoindre son pantalon, parterre. Je maintenais toujours mes yeux dans son regard, essayant de comprendre ce qu'il ressentait, à quoi il pensait, etc. Il recula d'un pas pour s'appuyer le dos contre la porte.
- Décidément, tu ne changeras jamais... Toujours aussi imprévisible...
- Et c'est ça que t'aimes chez moi, n'est-ce pas ?
- Tout à fait.

Je me décidai à faire glisser son sous-vêtement le long de ses jambes musclées, pour enfin pouvoir passer aux choses sérieuses. Je m'agenouillai devant lui alors qu'il plongea sa main dans ma chevelure.
- Tu en as envie, n'est-ce pas ?
- Et toi ?, répliqua-t-il.
Sans plus attendre, je m'avançai pour venir déguster le bout de son sexe, si intense. Mon compagnon se cambra sous l'effet de la satisfaction et poussa un râlement de satisfaction. Le voir être soumis et hors de contrôle me donnent envie de lui. Je débutai des allers-retours, tous plus rapide les uns que les autres. Je prenais moi aussi un grand plaisir à faire vibrer le corps du roux. Sa main agrippée dans mes cheveux me poussait elle aussi de plus en plus fort contre lui, de plus en plus violemment, ce qui me fit prendre l'entièreté de son membre en bouche. Des gémissements se faisaient entendre dans la pièce, des gémissements si... sincères. L'empereur ne se privait pas de mugir mon prénom à voix haute.

Alors que je le sentais s'activer de plus en plus, signe qu'il n'allait pas tarder à se déverser, je me retirai en arrière, arrêtant brusquement l'échange. Je me mordis les lèvres, savourant ce moment que j'ai pleinement dégusté. De sa bouche sortait un souffle de mécontentement.
- Ne t'en fais pas, on a le temps, expliquai-je.
- Tu vas me le payer (t/p)...
Il attrapa mon bras et le remonta vivement, afin de me faire tenir debout. Là, il inversa nos rôles en me plaquant dos à la porte, et m'aida à s'accrocher sur lui, mes jambes enroulées autour de son bassin. Sa main posée sous mes cuisses me souleva un peu plus haut, le faisant se retrouver devant mon buste. Mon partenaire appuyait son bassin contre moi, me maintenant contre le bois. Il approcha sa main de moi, et retira, d'un air pressé, ma chemise, qu'il lança derrière lui. Ses doigts qui effleuraient ma peau me firent ressentir des gigotements dans mon bas-ventre. Ses doigts s'étaient faufilés dans mon dos afin de décrocher mon soutien-gorge. Il enleva mon fin tissu en dentelle et le jeta derrière lui.

Je me sentais légèrement oppressée, presque gênée. Cela faisait un moment que nous n'avions plus fait ce genre de choses, mais voir Shanks reprendre le dessus sur moi est très attirant, voir tout au plus excitant. Mes joues le prouvaient sans doute. Son sourire était devenu plus féroce, plus sadique.
- Embarrassée, vice-amirale ?
- Pas... pas du tout...
- Tu es sûre ?
L'empereur contempla ma poitrine nue, désormais à sa merci. Doucement, il s'avança pour prendre un premier côté en bouche. Au contact de sa langue sur moi, je poussai un cris de plaisir en basculant ma tête en arrière. Je disposai ma main sur sa tête en le tirant contre moi pour soutenir le rythme qu'il exerçait pendant ses allers-retours. Mon dos commençait à onduler, à se tordre, se cambrer.

Shanks l'aspira lentement, et mordilla prudemment mon mamelon. Ma respiration s'emballait et des mugissements incontrôlables sortaient sans arrêt de ma bouche. Il aggripa fermement avec sa poigne ma taille, me soutenant. Il retira sa langue de mon bout de chair et se dirigea dangereusement de l'autre côté. Il fit la même chose, en débutant des mouvements tous plus intensifs les uns que les autres. Mes jambes tremblaient autour de sa taille et mes doigts s'entre-mêlaient dans ses cheveux transpirants. Je fermai les yeux pour me concentrer à reprendre ma respiration, sans succès.
- Sh-Shanks..., dis-je en haletant.

Il lâcha mon buste en redressa la tête, et ne perdit pas une seule seconde. Il me laissa glisser légèrement vers le bas pour que mon visage et le siens soient à la même auteur, et en même temps saisit violemment ma nuque pour me rapprocher de lui, afin de venir dévorer mes lèvres. Sa langue se mélangeait avec la mienne, ce qui rendit ce contact langoureux, à chaque coup que donnait mon partenaire dans ma bouche sortait de celle-ci un mugissement étouffé. Je savourai pleinement ce moment.

Pendant que notre baiser durait, Shanks se décolla du mur pour aller me déposer dans son lit. Il se tenait au-dessus de moi, entre mes jambes. J'étais concentrée sur ses lèvres, mais je sentis tout de même sa main enlever mon pantalon, et me retirer délicatement mon sous-vêtements désormais bien humide. Il se stoppa et me regarda dans les yeux, essoufflé. Sans que je ne les sentent vraiment, deux de ses doigts s'étaient frayés un chemin entre mes parois pour venir masser celles-ci, en débutant des aller-retours. Je tordais totalement mon corps en gémissant, et passai mes bras dans la nuque du roux. Lui me regardait prendre du plaisir. Je fermai les yeux et me rendis compte que de cette manière je ressentais encore mieux ses mouvements en moi.
- Tu te sens prête ?, me murmura-t-il à l'oreille.
- Oui... articulais-je difficilement.

Shanks retira ses doigts qui m'avaient préparés, et me retourna, pour se retrouver dos à moi. Son torse venait se frotter contre moi, ce qui me fit immédiatement frissonner de partout. Il se redressa et tena fermement ma taille avec son bras, en montant légèrement mon bassin. Soumise, mon partenaire attrapa mes poignets et les tint ensemble dans mon dos, de sorte à ce que je ne puisse plus rien faire. Il s'enfonça brutalement, me faisant gémir fortement. Il ne tardait pas et frappait son corps contre le miens très violemment, et je pus sentir ses vas-et-viens aller de plus en plus profond. Ses grognements de plaisir parvenaient eux aussi à mes oreilles, ce qui me fit réagir très vite. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentis un tel sentiment d'excitation.

Le rythme que soutenait Shanks était en harmonie avec nos souffles qui s'accéléraient chaque seconde. Le sexe de mon partenaire s'assemblait parfaitement avec le mien, nous prîmes ensemble du plaisir à s'accoupler.

Alors que je me sentais proche de l'orgasme, il s'enfonça une fois bien plus loin que les autres, atteignant le point le plus profond de mon intimité. J'hurlai un gémissement bien fort, et me sentis me déverser. Il éjacula lui aussi, et je pus sentir son liquide chaud couler lentement en moi. Il stoppa ses mouvements et se retira, épuisé, tout comme moi. Nous tombâmes les deux sur le lit, respirant irrégulièrement et très fort. Je me retournai sur le dos et pus enfin reprendre une vraie bouchée d'air, sans être collé à un matelas. Shanks me tira contre lui, et je me blottis contre son torse. Je sentais son cœur battre à toute vitesse, comme le mien.

Lentement, je sentais la fatigue me gagner.
- Que je t'aime.
Je tournai la tête vers l'empereur et le regarda, intriguée.
- Je t'aime aussi... D'ailleurs, il faut que je te dise...

Pourquoi maintenant ? Un élan de courage, ça ne m'arrive que très rarement. Mieux vaut en profiter, tant pis pour les regrets.

Nous avions les deux calmés notre souffle, et je le regardais maintenant avec un regard plus sincère.

Je ferme les yeux.

Allez.

Je me lance.

Courage.

Il faudra bien le dire un jour où l'autre.

Ça fait déjà trois mois, maintenant.

Courage.

- ... tu vas bientôt être papa, Shanks.

𝐌𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐞 [𝐒𝐡𝐚𝐧𝐤𝐬 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant