°• Chapitre 4 •°

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Je me réveillai, à cause du soleil qui venait gagner peu à peu mon visage. J'étais seule, je l'ai tout de suite sentis. Shanks avait sans doute dû partir au milieu de la nuit, pour rejoindre son équipage. Bref, pas de temps à perdre ; je quitte le QG dans moins d'une heure, j'ai intérêt à me dépêcher.

Je me levai ultra-rapidement et enfila en deux temps trois mouvements mon pantalon, ma chemise (en prenant soin de bien la boutonner jusqu'en haut) et disposai ma longue veste sur mes épaules. Une fois prête, je saisis rapidement mon sac d'affaires que j'avais préparé la veille et me dirigeai vers la porte de ma chambre. Avant d'ouvrir celle-ci, je jetai un coup d'œil au miroir qui se trouvait sur le mur d'à côté, et remarquai que je portais toujours le collier que Shanks m'avait offert, il y a fort longtemps. Je le détaillai bien, en regardant le signe en or qu'il y a dessus. C'est simplement un croissant de lune, simple mais très joli.

Bon, qu'est-ce qu'il me prend ? Je dois me dépêcher, pas une seule seconde de répit. Je sors également de mon bureau presque en courant, et marchai en direction de mon navire. Dans les couloirs, les soldats s'écartèrent pour me laisser passer, en me saluant.
- Bonjour, vice-amirale, me disent-ils en se mettant en position, la main devant le front.
- Mon navire est prêt ?, demandai-je au premier que je vis.
- Oui, vice-amirale !
- Va déposer mes affaires sur le bateau et préviens ma flotte : départ dans vingt minutes.
- Vingt minutes ?!
Il parut étonné, même inquiet.
- Un problème ?, demandai-je sérieusement.
- Au-Aucuns ! À vos ordres !
Je lui donnai mon sac et il partit en courant avec mes affaires en direction du bateau. Je le suivais, mais plus lentement. Arrivée sur mon navire, tout le monde était actif dessus. Le navigateur de ma flotte, également mon ami, vena directement à moi, un éternal pose dans la main.

- Vice-amirale !
- Miro. Combien de fois t'ai-je demandé de m'appeler "(t/p)" ?
- Désolé, je n'ai pas vraiment l'habitude d'appeler mes supérieurs par leur prénom...
- Eh bien prends l'habitude ! Est-ce que tout est prêt pour le départ ?, questionnai-je en prenant appui sur la rambarde derrière moi et en croisant les bras.
- Bientôt. Comme prévu, le vent souffle du Nord-Est au Sud, à une vitesse constante.
- Bien. Déploye-les voiles arrières et pour la suite je te confie la manœuvre du bateau.
- À vos... heu... À tes ordres, (t/p).

Mon ami me tourna rapidement le dos pour aller ordonner aux soldats de finir de préparer le navire au départ. Alors que je voulais rejoindre l'avant de l'embarcation, une voix m'arrêta nette.
- Oï, (t/p).
Je portai mon attention sur le bord du quai, où se trouvais Sengoku. Toujours aussi sérieux que d'habitude, il avait l'air énervé. Sans dire un mot, je descendai les marches menant au pont principal. Une fois devant lui, je me sentais bien plus impuissante qu'avec les petits soldats qui traînent partout ici ; c'est sûr, l'amiral de la flotte est un rang bien supérieur à moi.
- Oui, Sengoku ?
- J'ai une faveur à te demander, me lâcha-t-il.
- Je t'écoute, répondis-je fébrilement.
- Si je ne me trompe pas, l'amiral Aokiji t'envoye sur l'Archipel Sabaody pour capturer un pirate de la nouvelle génération, c'est ça ?
- C'est bien ça.
- En parallèle, grâce à nos équipes d'espions, on a appris qu'un des empereurs, Shanks le Roux pour être exact, se dirigeait en direction de l'archipel.

J'avoue que je déglutis difficilement à l'entente du prénom de mon... copain. Je dévis rapidement mon regard.
- Où veux-tu en venir ? Je te rappelle que la Marine ne s'en prend jamais aux Empereurs...
- C'est vrai et je ne veux pas que tu le défies. J'aimerais que tu enquêtes légèrement sur lui... D'après les postes de contrôle, son navire était assez proche d'ici hier soir. Et cette situation s'est déjà produite plusieurs fois. Il se pourrait qu'il ait un quelconque lien avec quelqu'un de la Marine... Je veux que tu surveilles ses moindres faits et gestes, parce que j'en suis sûr ; un traître se cache parmis nous. Si je trouve de qui il s'agit, je promets de lui faire regretter de s'être payer nos têtes.

Je cachai tant bien que mal ma peur et acquiesçai ses paroles.
- B-Bien sûr, tu peux compter sur moi.
- Merci.
Il me tourna le dos et se mît immédiatement à partir.
- Tu es bien une des seules en qui j'ai confiance.

Désolé, Sengoku. Si seulement je pouvais lui dire que moi et Shanks sommes bien plus intimes que des ennemis.

𝐌𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐞 [𝐒𝐡𝐚𝐧𝐤𝐬 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant