Hestia et le cartel d'Oscuro (réécriture)

DEUIL

POINT DE VUE D'OSCURO

Ivan.

Ivan, putain de merde.

IVAN !!!

Pourquoi ? Pourquoi toi ?

Je t'ai recueilli tu n'avais que seize ans.

Je t'ai pris sous mon aile, tu étais comme mon petit frère.

Avec toi j'essayais d'être le grand frère que je n'ai jamais pu être pour Jùanos.

Ivan, pourquoi ?

Tu me manque déjà.

J'ai jamais été émotif dans ma vie. Mais mon cœur se serre à l'idée de ta mort.

-PUTAIN !

J'ai péter mon verre de whisky.

L'alcool me monte au cerveau.

J'ai bu trois bouteilles de whisky.

Je suis affalé dans mon canapé, à fixé ce putain de plafond de merde.

Je me relève, et me cogne dans la table basse.

Je grogne, je ne vois pas très bien devant moi.

-Espèce de fils de pute, remet toi bien, arrête de te noyer dans l'alcool. Ivan, il aurait pas fait ça.

-Connard, il est mort. Il fera plus rien du tout.

David me met un claque dans la gueule. Je tangue sur moi même, j'essaye de lui en mettre une, mais je n'ai plus de force.

-Regarde toi, tu ressemble à un clochard. Réveille toi, va chercher Hestia espèce de merde.

-Elle m'a dit d'aller me faire foutre, j'ai plus rien n'avoir à faire avec qu'elle.

Une deuxième claque.

-Fils de pute.

Troisième claque.

Celle là me réveille, je prends le bras de David, et le tord. David me met un coup de talon dans le genoux.

-Bien je vois que tu es enfin réveillé, alors maintenant tu te lève, on se casse.

-On va où ?

-Tu verras connard.

On est arrivé devant la chambre de mon frère. Dans ce putain d'hôpital.

-Qu'es ce qu'on fout là ?

-Jùanos, c'est le seul qui va réussir à te raisonner.

-Aller ta gueule on se barre.

-David, Oscuro.

Jùanos, il est réveillé.

Il a le teint blanc, des fils branchés de tout les côtés. Mais toujours ce sourire sur son visage.

On a hérité de notre père, le sourire.

Il souriait toujours, même si c'était de façade.

Jùanos me fait signe de m'approcher.

-Ça fais longtemps que tu n'es pas venu, ça va ?

-Oui, oui ça va désolé de n'être pas venu.

-T'inquiète, tu as beaucoup de chose à faire.

Je l'aime mon frère, il est malade, mais il pense d'abord au autres.

-Jùanos, Ivan est mort.

-Je sais.