Hestia et le cartel d'Oscuro (réécriture)

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POINT DE VUE D'OSCURO

Hestia, elle est là. Plus blanche que jamais. La lettre de son frère dans la main.

Je l'ai lu, Lamion est partit, pour réaliser sa promesse.

Hestia ne dit rien, depuis qu'elle a crié. Helios est sur ses genoux, il lui parle, la câline.

Elle ne bouge pas, comme vidé de son énergie, vidé de vie. Son corps n'est plus qu'une coquille vide, il n'y a plus rien en elle.

David, Ivan et moi la regardons. On ne sait pas quoi dire.

Puis soudain elle se lève, elle dépose Helios sur le canapé, elle l'embrasse sur le front.

Elle se dirige vers la porte, elle va sortir.

C'est hors de question qu'elle sorte, elle va faire une connerie je le sens.

J'ai perdu ma meilleure amie, je ne peux pas la perdre elle. Je me suis livré, pour la première fois de ma vie, à elle.

Je ne peux pas la laisser partir

-Hestia reste là. On va trouver une solution.

Elle se retourne, ce regard que j'avais vu hier, quand on était tout les deux dans la piscine, a disparu.

Son regard est froid, glacial. On ne voit que les flammes glacé de sa haine.

Elle n'a plus rien d'autre dans les yeux.

Elle se rapproche de moi, me fait face.

-On va trouver une solution ! On va trouver une solution ! Mais ferme ta gueule. Mon frère est partit, tu t'en rend compte. Pendant que j'étais avec toi, mon frère, mon sang est partit de ta putain de baraque.

-Hestia, ne me parle pas comme ça, c'est pas de ma faute si Lamion est partit.

Elle s'apprête à répondre, elle ouvre la bouche, puis la referme.

Puis, je me retrouve au sol, les bras croisés dans le dos, la tête contre le sol.

-Non tu as raison, c'est de ma faute, pas de la tienne, c'est moi qui suis faible. C'est moi qui est cru pouvoir m'amuser, alors que mon connard de père me suis. C'est moi qui n'a pas su protéger son frère. Tu as raison c'est de ma faute. Alors tu n'as pas intérêt à t'interposer, ou je te tue.

Elle prend son manteau, les clés de la moto.

Je ne peux pas la laisser partir.

J'attrape son bras.

Un poing dans ma gueule.

Elle me plaque par terre. Me tambourine de coups pour que je la lâche.

Je n'arrive pas à répondre à ses coups. Je ne veux pas lui faire de mal.

Comment un si petit bout de femme peut dégager autant de puissance ?

-Défend toi, ne fais pas le mort. T'es un chef de cartel oui ou non, me crit elle.

Je me lève, la soulevant en même temps. Mais je n'arrive pas à lui faire du mal. Je ne veux pas avoir le même rôle que son père. Je ne veux pas la toucher, pas en lui faisant du mal.

Elle se détache de moi, prends les clés qu'elle avait laisser tombé.

Elle ouvre la porte, me regarde, regarde David, elle sourit à Ivan. Il lui répond  du plus merveilleux sourire que je n'ai jamais vu sur le visage d'Ivan.

Puis claque la porte.

Je sors dehors, je la voie enjamber la moto, et partir.

Je ne sais pas où elle va, je n'en n'ai aucune putain d'idée, et elle non plus.