(NDA : Veuillez activer la musique pour une meilleure appréciation <33 après libres à vous mais je vous le connaisse fortement!)
Frappée de tous les sens, je m'écroulai au sol en lui suppliant d'arrêter.
Il ne s'arrêta pas, ses coups de plus en plus violents, plus forts..Je sentais mon cœur s'emballer comme si il voulait se décrocher de ma cage thoracique et s'envoler. Je fermai les yeux essayant de retenir mes larmes, il frappait, toujours, encore...
...
Demain...C'est le jour J... demain il revient ...
J'étais dans mon lit, avachie repensant à ce que j'ai bien pus faire pour mériter pareilles souffrances..
En fermant mes yeux, une cinquantaines de visages défilait, je l'ai connaissais sans pour autant les connaître, comme si mon cerveau voulait oublier leurs existences..
Je souffle bruyamment, les visages continuent de défiler..
J'arrête cette « vision » et re ouvre mes yeux, une larme se forme au coin de mon œil, elle coule le long de ma joue suivit d'autres larmes, elles coulent, elles ne s'arrêtent plus, je ne me retiens pas mais je ne pleure pas, mon visage est stoïque..
Refusant de me comporter ainsi je m'essuie le port des yeux et ronchonne des mots incompréhensibles.
...
Il est 6h00... J'ai 24 heures... 24 heures pour être la personne que je suis censée être.
...
Je me lève, titubant légèrement, je m'approche tranquillement de mon armoire puis saisi un gros pull et un short. Je me change en silence.
...
Dans ma chambre, le silence règne. Pourtant dans ma tête le boucan n'est que plus fort.
Je me regarde dans le miroir, étudiant mon pauvre corps.
Ma peau si blanchâtre,
Mes bras squelettiques,
Mes os saillants,
Mes cheveux noirs retombant tristement sur mon visage,
Mes yeux fatigués, sans vie, entourés de cernes.
Mon corps est mort...
Mais je l'avais voulu, c'était de ma faute...
Pendant un mois, je n'avais plus dormi, mal mangé, je ne parlais plus, je ne rigolais plus, je passais mon temps devant un écran, laissant des vidéos débiles défiler devant mes yeux ennuyés.
...
Quelle fois, dehors j'entendais des enfants rire, des chiens aboyés, les voitures frappés frénétiquement le goudron mouillé et souillé, tous ces sons m'enivraient.
Toutes ses vies.
...
J'aimerais me sentir vivante.
Au moins une dernière fois.
Le monde allait si mal, depuis cette épidémie qui nous avait tous ravagés, le monde se sentait submergé, les guerres qui fuitaient...
...
Avant tout ceci, j'étais vivante, le matin je respirai l'air frais en chantonnant des airs, je mangeai correctement, me goinfrant de tout les bons plats, je sortais avec des amis, ma famille.
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J'ai 24 heures.
Teen FictionIl ne faut pas 24 heures pour vivre, tu as toute une vie pour vivre. Crépuscule. Une histoire vraie exprimant le fait de profiter.