(⚠️ Alors je ties à dire avant de commencer que ce chapitre est particulièrement triste et peu atteindre certaines personnes assez sensibles, rien de bien choquant juste peut être triste ⚠️ Je vous conseille d'actionner la musique car l'ambiance y sera meilleure :° j'ai écris ceci avec ça dans les oreilles :3 Voilà !!!!)
...
Je marche, attristée, les mains dans les poches. Puis je chantonne une musique (musique en lien x)) en fermant les yeux :
"A bad day.. lalala.."
Je rouvre les yeux lorsque je heurte un panneau, je me frotte le crâne en grimaçant.
J'observe le panneau, c'est le panneau pour mon musée :
'Venez observez un musée dédiée à l'art brouillon. Croquis, brouillon centrée sur la tristesse.' 'Adresse : 13 Rue des ébènes. Exposition de 8h à 19h le Mercredi 22 Juin 2022'
Je regarde au allant tour et vois un panneau avec écrit dessus :
"Rue des ébènes."
C'est ici !!
Je marche vers cette rue et vois un grand bâtiment ornée de peinture en noir, gris, blanc et argenté. J'observe les peintures. Représentant une fille avec des cheveux très longs et fins noirs, le regard vide et une longue robe blanche, seule trace de couleur ; le rouge dégoulinant au niveau de son torse. La fille sourit attristé. Et à côté d'elle un garçon noir au traits faciales argentés, le regard rouge sang qui avait un aura de fumée noire qui envahissait la jeune fille.
Et pleins d'autres peintures de ce genre.
Je rentre à l'intérieur, parcoure le début de l'exposition.
Observe les croquis au crayon et des fois au stylo.
Puis d'un seul coup dans la salle d'une enceinte s'échappe un son.. (la musique en lien tjrs et encore O-O yep)
Eh ? Mais c'est le son que je chantonnais !
J'approche d'un tableau qui me subjugue...
Chaque trait, chaque ligne, chaque formes me transpercent.
J'observe l'oeuvre comme l'or d'un trésor.
Le dessin représente une personne penchée sur le toit d'un immeuble. Les bras tendus, on la voit de face, son visage n'est pas attristé, énervé. Non.
Cette personne est plutôt apaisé comme si faire ceci était moins douloureux que de vivre. Je l'observe. Ce n'est ni un garçon, ni une fille. Ses cheveux sont blancs, bouclés, courts jusqu'en dessous des oreilles. Son nez légèrement courbée. Ses lèvres affiche un sourire rassuré.
Mais..
Ses yeux..
Ses yeux transmettent tout.
Ses yeux sont ouverts, ses pupilles sont comme étincelantes, pétillantes. Une joie ce fait voir dans son regard.
Son regard transmet tout et rien en même temps. Ce regard, cette étincelle dans les yeux sera sûrement sa dernière étincelle. Et laissant mon imagination se perdre, je vois la personne se pencher de plus en plus vers le vide. Je n'essaye même pas de l'en empêcher comme si rien que de voir ce sourire et cette étincelle dans son regard avait convaincu tous les êtres du monde que cette personne mourrait heureuse et que pour elle c'était la seule manière d'être pleinement satisfaite. Comme si elle avait déjà tout vécu, qu'elle n'avait plus rien n'a faire ici.
Une larme coule le long de ma joue, je souris.
Le corps s'élance dans le vide, les yeux se ferment, le sourire reste, ses bras s'allongent encore plus comme pour voler, son visage affiche un air apaisé. Le corps s'écrase au sol. Sans vie. Il gît sur le bitume, bien sûr des passants se rassemble autour du corps évidemment dépourvue de vie.
Chacun sait qu'il est trop tard, chacun se demande comment il en ai arrivé à ce point.
Pourtant en ce corps décédé, son sourire demeure éternel, heureux, fier et satisfait.
...
Je sors de mes pensées.
Quelqu'un me tape l'épaule. Un jeune homme me regarde paniqué et demande :
"Tout va bien mademoiselle ?? Vous pleurez !!!"
Je renifle et constate en effet que mes joues sont trempées..
Je répond calmement :
"Rien de bien grave seulement ce tableau qui m'a donné de l'émotion.
- Oh, je vois. C'est vrai que c'est triste....
- *hein pas du tout triste ?? tu racontes quoi..*
- Depuis ce matin dès que je passe devant cette oeuvre j'imagine la personne revenir en arrière, ne pas se jeter.
- Ah bon ?
- Oui. Pour l'empêcher de faire cette erreur.
- Mmh-.."
C'est drôle comment chacun réagit différemment à une situation..
Certains chercheront toujours à fuir, éviter, empêcher alors que d'autres laisseront les choses se produire comme par indifférence ou par savoir que cela ne sert à rien de faire autrement.
Le garçon part avec un balais entre les mains et nettoie frénétiquement le sol. Je ne l'observe que brièvement puis me balade vers de nouvelles oeuvres délaissant derrière moi le fruit de mon émotion passée.
...
Après de nombreuses observations, je marche vers la sortie du musée mais m'arrête en voyant le jeune homme avec son téléphone. Je lui demande poliment l'heure. Il me répond :
10H45
Je le remercie puis pars sans demander mon reste.
Je prend un bus me menant à m ville d'origine. Je dois me rendre chez ma meilleure amie pour déjeuner en priant pour qu'elle accepte !
...
10H55
Arrêt du bus.
Je descend et marche tranquillement vers la maison de ma meilleure amie qui est à deux pas du collège. J'arrive devant chez elle et observe la façade. Je m'avance fébrilement vers la porte.
Je regarde brièvement à l'intérieur et vois la télé allumée qui affiche :
11H00
Je toque à la porte.
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Bon.
J'ai fais deux chapitres en une journée. C'est même plus un miracle là.
Désolé si il y a des fautes. Généralement lorsque j'ai la musique dans les oreilles j'orthographe moi bien les mots T-T
J'espère que malgré cela ça vous a plu <33
Merci à ceux qui lisent, votent et commentent <333
Crépuscule.
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J'ai 24 heures.
Teen FictionIl ne faut pas 24 heures pour vivre, tu as toute une vie pour vivre. Crépuscule. Une histoire vraie exprimant le fait de profiter.