- Romeo -

21 4 12
                                    

Je marchais, mes pieds raclant le sol terreux et humide. 

Je m'acharnais contre les pierres en les butant.

Mon esprit s'entremêlait en pensant ce que j'aurai pu faire, dire pour la sauver..

Mon entourage vêtue de noir poursuivit cette démarche morne. 

Je respirais difficilement l'air glacé qui me provoquait des frissons.

On se réunissait autour du trou béant laissant le bois s'engouffrer dans les abysses profonds de la mort.

Elle était morte..

Je n'avais pas rien pu y faire.

Autour de moi, les larmes coulait à flot, les nez reniflait, les yeux exprimait le vide et le désespoir de chacun. Les peaux étaient blanchâtres, fatiguées.. 

Même Bonzo qui était recroqueviller contre mes jambes, baissait les oreilles et battait nerveusement de la queue, le regard anxieux.

J'avais encore sur mes lèvres le souvenir de son doux baiser.

Je sentais sa chaleur m'entourait comme un halo de lumière.

Elle était là, elle veillait sur moi.

Je murmurait :

"Pardonne moi.. Pardonne moi d'avoir échoué, de ne pas avoir pu. De n'avoir pu trouver le courage de t'en empêcher. Je suis navré..."

Rien que la pensée de son visage angélique me fit flancher.

Mes jambes s'abaissèrent, mon corps tombas au sol éclaboussant mon costume noir.

Personne ne réagissait, tous fixait le bois qui s'enfonçait dans les profondeurs souterraines.

Le monde s'était figé.

Je pleurait à flot, regrettant mes actes, réclamant sa présence.

Mes sanglots était le seul bruit présent tout autour.

Je criais de désespoir, de haine :

"NON ! Je peux pas.. NE M'ABANDONNE PAS ! Non... par pitié, non.."

Le déni s'emparait de moi, me transperçant le coeur avec conviction.

Mes plaintes faisait écho en moi, les souvenirs de sa silhouette, sa voix, son sourire, je ne voulais pas l'oublier.. je ne pouvais pas..

2 ans plus tard...

J'étais penché sur le haut de mon immeuble. Devant moi des cinquantaines de mètres de vide.

Je souriais, désespéré..

Depuis sa perte, son entourage s'était dégradé.

Sa mère s'était tiré une balle en plein crâne à la perte de son enfant.

Sa soeur était en dépression et refusait tout contact extérieur.

Je croisais James de temps à autre à l'église.

Il prenait toujours place sur le même banc, sur la même place comme le jour où il l'avait rencontré.

Sa meilleure amie était devenu une vraie peste, pour combler le vide de son amie elle frappait et déchaînait sa haine sur tout ce qui lui passait sous les mains.

Constance avait attaquer en justice son ex mari violent, elle éduquait seule ses enfants et était épuisée.

Le garçon qui prétendait la détesté, en vérité était amoureuse d'elle, chagriné par la perte de son coup de coeur, ils 'était réfugié dans le tabac et la drogue. Il traitait les filles comme des déchets de la société. Je viens d'apprendre qu'il s'est finalement tué. Il a posé sa tête sur le rebord d'une voie ferroviaire, le train est passé et...

Moi.

...

Moi, j'étais à bout mentalement. J'avais perdu la fille que j'aimait..

C'est alors que penché sur ce toit, je murmura :

"On va bientôt se revoir belle inconnue.. Là haut.. Ce n'était qu'un aurevoir."

Je pris de l'élan et me jeta dans le vide.

Et là... mon esprit.. le vide, le néant.

J'avais rejoins ma bien aimée.

....

Une perte peut en engendrer d'autres.. N'oubliez pas.

Vous condamnez votre entourage, votre présence est un rayon de soleil pour tous alors pour mon sourire et celui de vos proches, vivez votre vie et n'abandonnez jamais<3

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

JE SAIS PAS 

Si l'idée est bonne mais voici le chapitre de la suite de la mort de mistinguette !!

MA QUESTION ESTTT :

Es ce que je fais un chapitre de la suite si elle n'était pas morte?

ET APRES CA SERA VRAIMENT LA FIN.

haha..

ALLEZ DITES MOI OMGGG

@Jtm_bcp  @chouroudoudou 

bisouuuus<3

(oui vraiment je m'ennuyais je me suis dis "WHY NOT????")

J'ai 24 heures.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant