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(petite musique :>)

 Je rentre dans l'église, pour la première fois de ma vie.

Vu que je suis athée*, je découvre la beauté des lieux.

*athée = une personne qui n'a pas de religion.

(NDA : Bon vu que je suis vraiment athée excusez moi d'avance pour le peu de précision des lieux ou de l'importance de la religion puisque je n'y connais rien. )

J'observe les dorures sur les murs, l'espèce de verrerie qui fait comme des fenêtres sauf qu'il y a des jolis dessins dessus. Je m'approche d'un vingtaines de banc, m'assois sur l'un deux.

J'écoute le raffut que font le vent et la pluie. Les gouttes s'écroulent sur le toit dans un bruit d'écho, le vent frappent les murs et l'ambiance est glaciale.

Je ne sais pas trop ce que je fais ici. Je me sens comme une clandestine.

Autour de moi, le lieu est désert.

Devant moi se dresse une statue de quelqu'un au cheveux longs, avec une longue robe, il tient une croix dans la main.

Une personne rentre. Un homme en costume noir, ses cheveux sont blond il a de la barbe.

Il s'assoit tout devant, au premier rang m'ignorant totalement.

Son costume est trempé ainsi que ses cheveux.

Je le vois se pencher légèrement en avant, placé ses mains au niveau de sa bouche et entrecroiser ses doigts. Je peux deviner qu'il ferme ses yeux comme pour faire un vœu.

Je sais que je fais ceci lors de mon anniversaire, au moment de souffler les bougies.

Peut être fait-il comme moi ? Il fait un souhait ?

Je l'observe pendant une dizaines de minutes, il ne bouge pas d'un poil.

Sûrement concentré sur son souhait plus qu'interminable.

Je me lève et me dirige vers lui puis finis par m'asseoir à ses côtés. Il sursaute doucement et fronce les sourcils en sentant sûrement un mouvement près de lui. Mais il continue de souhaiter.

Il finit par enfin rouvrir ses yeux, il remarque ma présence et mon regard insistant.

Il balbutie :

« Euh, bonjour jeune fille.

-Bonjour.

- Que faîtes vous ainsi seule ?

- Je fuis la tempête.

- Ah ?

- Et vous ? »

Il me sourit tendrement, de la peine dans ses yeux verts puis réponds :

« Je prie.

- Pourquoi ?

- Je viens de perdre ma fille.

- Oh ? Elle avait quel âge ?

- Elle venait de naître. Elle est née morte.

- Vous n'avez pas eu le temps de la connaître alors.

- Oui mais c'est tout comme si.

- Comment votre femme a réagit ?

- Elle est morte aussi.

- En accouchant ?

- Non après. Par tristesse peut être ou par épuisement..

- Vous êtes vraiment malchanceux, monsieur. »

J'ai 24 heures.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant