{KiriBakuDeku} - {KiriBaku}
Izuku Midoriya était heureux ! Il était en dernière année de lycée de Yuei. Il était tombé amoureux de son ami d'enfance et cela semblait être réciproque sans parler de son avenir de héros qui semblait tout tracé ! Ça, c'...
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Artiste : K
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D'ordinaire, le bruit, ça le rassurait... À la maison d'ailleurs, c'était même indispensable ! Il fallait presque que les murs tremblent de vie sous les éclats de rire d'Eijiro ou de colère de Katsuki. Mais à présent qu'il était en plein milieu de la rue, c'était tout autre chose ! Ce capharnaüm sans nom qui semblait le suivre à la trace, indiquant sa position aux yeux de tous comme si des dizaines de projecteurs étaient furieusement braqués sur lui, avait l'art de réduire à néant toute trace de bonnes volontés ou de courage.
Il sentait tout d'une façon inattendue et surtout violente. Que ce soit la sensation presque burlesque du sol se dérobant sous ses pieds, s'amusant de ses vertiges. Ou, de tous ces gens qui semblaient le fixer d'un oeil mauvais, adjugeant sans l'ombre d'un doute de ce qu'on pourrait encore lui faire subir.
Oui, ce bruit-là, ne lui convenait pas.
- Ça va Izu ?
Eijiro était à gauche ! Il le savait, car il s'agrippait à son bras, ses ongles pourtant courts s'enfonçant dans sa veste en cuir. Il voulait lui répondre, après tout c'était normal. Seulement, qu'importe l'angle sous lequel Izuku pouvait se résonner, "parler" ça revenait a ajouté du boucan. Alors non, il ne pouvait que fixer en silence cette femme qui marchait dans sa direction, se demandant bien si elle avait déjà tenté de noyer quelqu'un, ne serait-ce qu'en pensée ?
- Kats' !
Sur sa droite, il sentait bien que son ami d'enfance le fixait d'un oeil brulant, lui qui avait supporté ses regards incendiaires pendant des années. Il n'arrivait pas à répondre à l'invective de ses prunelles, mais il sentait par contre sa main dans la sienne, la serrant fort comme pour l'ancrer dans cette réalité.
Ça fonctionnait ! Un peu.
Izuku pouvait au moins rester grandement conscient de son objectif, bien qu'il était terrorisé... Il ne s'imaginait pas que cela serait si violent.
Et brusquement, comme un ballon d'hélium dont on échappe le fil, la pression sur ses deux mains disparurent, éteignant alors le peu d'éclat rassurant qui arrivait encore à le retenir. Alors qu'il ne pouvait voir qu'à gauche, Eijiro fouillait frénétiquement dans ses poches et qu'à droite, Katsuki faisait défiler les applications de son téléphone, lui aurait voulu hurler le prénom de ses deux amis !
Un hurlement sans doute inhumain, grassement sorti du plus profond de ses entrailles...
Ils ne pouvaient pas le lâcher là, pas maintenant ! Ils devaient se rendre à l'agence aujourd'hui ! Avec eux ! Il avait besoin de reprendre l'entrainement ! Il voulait enfin se défouler, putain ! Merde !
