6. Une dangereuse consolation

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༺═───── 𝐿𝑜𝑣𝑒 𝑀𝑒 ─────═༻

Les mains dans les poches, je regarde droit devant moi traînant les pieds contre le sol. J'essaye tant bien que mal de voir ce qui se trame sur mon passage mais cette nuit sombre m'y empêche. J'ai dû me prendre au moins 5 pierres dans les pieds depuis que je suis arrivée dans cette affreuse forêt. Comme quoi je suis vraiment maudite. Mon taux d'énervement est à son maximum donc je prend ce que je dois prendre et je me barre en vitesse de cet endroit de merde.

Je ne supporte pas tellement les gens et encore moins les regroupements surtout lorsqu'il s'agit d'étudiants pour la plupart bourrés. Être bousculée de partout, les entendre crier à tout vas et entendre leurs rires hystériques me font plus mal à tête qu'autre chose. Donc généralement, je prends mes courses en vitesse et je m'enfuis aussitôt.

Voyant de la lumière au loin, je ne peux m'empêcher de souffler.

Même si on ne me remarque jamais, je mets soigneusement ma capuche sur ma tête pour couvrir mon visage. Voir une personne aussi reculée de la population, ça ne donne pas envie d'aller la saluer enfin d'après mes perspectives.

Plus je m'approche et plus j'entends de la musique résonner entre les arbres sûrement pour amuser la galerie et apaiser l'endroit. La chaleur du grand feu de bois vient aussi doucement me couvrir ce qui me fait un grand bien.

Il y a déjà pas mal de personnes présentes s'amusant le plus possible. On peut voir que certains décompressent en dansant, d'autres à boire ou encore à s'envoyer en l'air mais pour ma part, il n'y a que mes cachets qui me détendent.

Je passe à côté du feu de camp tout en slalomant les gens plus heureux que jamais. J'esquive de justesse une fille se balançant de tous les côtés. Quelle danse affreusement ridicule...

Je m'échappe du territoire des fous et laisse peu à peu la musique et la chaleur derrière moi. Mais je regrette amèrement cette dernière. Il faisait peut être bon aujourd'hui mais la fraîcheur revient vite la nuit. Et je suis toujours mal au point depuis hier. Toute la journée mon nez n'a cessé de couler sans parler de mes oreilles bouchées. Une vraie catastrophe...

Mais ce sentiment de mal être s'envole aussitôt en voyant le grand lac s'ouvrir à moi. C'est certes un peu cliché mais la lune brille de mille feux sur le reflet de l'eau. Malheureusement les nuages qui recouvrent le ciel cachent les étoiles qui doivent sûrement s'illuminer elles aussi. Mais ça n'empêche pas au lac d'être sublime avec ses petites vagues luisantes.

Nostalgique, lorsque que je viens ici je ne peux m'empêcher de repenser à elle, ma mère. Elle m'y emmenait parfois pour s'amuser mais surtout pour la tranquillité que réserve cet endroit afin de fuir...

Love me as I hate youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant