7. Un cercle sans fin

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༺═───── 𝐿𝑜𝑣𝑒 𝑀𝑒 ─────═༻

Sa voix résonne durement entre mes entrailles ce qui fait immédiatement trembler mon corps qui était tout de même couvert de spasmes. Mon téléphone glisse de ma main et tombe durement par terre. Et je ne tarde pas longtemps à le rejoindre ne supportant plus le poids de mon corps.

Les mains moites, je prends ma tête pour m'aider à me calmer mais surtout afin de comprendre une quelconque chose dans cette histoire.

Ou peut-être le contraire...

Finalement peut-être que j'aimerais juste oublier pour ne pas souffrir encore plus et ne rien savoir.

Mais c'est peine perdu avec toutes ces images qui reviennent sans cesse en moi comme une punition. Et la douleur ne cesse d'augmenter...

Ma vue n'est sûrement pas prête à revenir à son état normal puisqu'un souvenir atroce refait surface. Des larmes silencieuses doublent sur mes joues maintenant humides.

Ils m'ont ligoté et torturé...
Je n'en reviens pas...

Je suis consciente que j'ai vécu des choses similaires mais pas à ce point là... non... jamais...

Un sanglot s'échappe de ma gorge puis un second et enfin un troisième. J'essaye de lutter désespérément contre moi-même afin de ne pas pleurer mais c'est tellement difficile. Rien que de repenser à la douleur que me provoquait l'eau qui me coupait toute respiration, ça me donne envie d'hurler. Et c'était seulement de l'eau.... Je n'ose même pas imaginer ce qu'ils ont pu faire d'autres pendant que j'étais inconsciente.

Je regarde mes mains trembler de peur.

« C'était une agression » me dicte ma conscience comme si je ne le savais pas...

Du bout de mes doigts, je sens mon téléphone vibrer. D'un coup d'oeil méfiant, je vois que ce n'est que ma grand-mère qui a sûrement dû s'apercevoir que j'avais disparue de ma chambre.

Tout en tremblant, je l'attrape pour entrer dans l'application téléphone.

911

Je laisse mon doigt en suspens, n'osant plus cliquer sur le rond vert.

«  Le 24 mars 2014, il s'est passé une chose très bouleversante... »

Ces mots prononcés lentement résonnent en moi comme un avertissement et je déglutis difficilement. En y repensant, le monde s'écroule autour de moi ne laissant que des ruines.

Comment j'ai pu oublier un tel détail...

— Ce n'est pas possible... Dis-je en soufflant à bout de souffle.

Love me as I hate youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant