23. Apparition blessante

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༺═───── 𝐿𝑜𝑣𝑒 𝑀𝑒 ─────═༻

Je lève mes mains en signe de clémence comme j'avais l'habitude de le faire avec ma sainte grand-mère et affiche une expression désolée. Mais à contre attente, ils ne portent pas plus attention sur moi et se remettent à regarder l'asiatique. Celui-ci me lance tout de même un regard désapprobateur qui veut dire qu'il n'en a pas fini avec moi et je le comprends. Je dois être désagréable depuis le début de la soirée mais après ce qu'il c'est passé c'est tout bonnement normal. Et puis j'ai décidé récemment d'être plus assidu pour les cours c'est pourquoi cette question m'a échappé, comme je l'ai dit précédemment je suis sur la sellette depuis un moment déjà. Et il est hors de question que je me retrouve à la porte de l'université, pas après tous mes efforts.

— Il y aura 4 équipes de 5, plus les équipes sont petites mieux c'est.

En voyant les hochements de têtes des hommes de mains, je m'aperçois qu'ils sont sûrement bien entraînés. Je devrais donc ne pas trop m'inquiéter, après tout je suis avec des professionnels du crime...

— Vous connaissez tous le plan.

Ils approuvent tous d'une voix claire les instructions de l'asiatique qui semble être confiant. Les mafieux retournent à leurs occupations laissant le brun rejoindre son ami.

Ses yeux croisent les miens mais je les dévie vite vers autre chose. Or comme je n'ai pas de chance, il vient très vite à ma rencontre suivie du blond psychopathe.

— Quant-à toi, comme tu ne sais sûrement pas te battre tu vas devoir nous défendre.

Je lui lance un regard l'incitant à continuer ne comprenant pas où il veut en venir.

— En gros, tu seras la plante verte. Me lance durement le délinquant blond.

— Plante verte mais tout de même importante Chester. Il reporte son attention vers moi. Tu vas devoir rester dans la voiture et attendre notre retour.

Je crois avoir déjà vu ce genre de situation dans les films de braquage. Un homme reste dans la voiture attendant que les autres volent tout ce qui se trouve dans la maison et lorsqu'ils ont fini, l'autre rapplique pour partir en vitesse.

En gros, si je ne suis pas là, il crève.

Penser qu'il me laisse ce rôle alors qu'ils n'ont aucune confiance en moi me donne tout de même des ailes et je m'en réjouis. Je pourrais les laisser crever et m'enfuir si ça m'enchante et c'est ce que ferait une personne normale après tous les coups bas qu'ils m'ont fait subir. Comme s'il arrivait à lire en moi, l'asiatique se presse de continuer laissant sur le côté mon imagination.

Love me as I hate youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant