Ashley, une jeune femme ligotée par son passé perdu dans un brouillard qui semblait éternel. Une âme vagabonde, voici ce qu'elle était. Elle qui pensait finir ses études afin d'offrir un avenir plus stable à sa grand-mère vit toutes ses espérances s...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
⫘⫘⫘⫘⫘⫘
༺═───── 𝐿𝑜𝑣𝑒 𝑀𝑒 ─────═༻
J'observe autour de moi les passants qui se pressent de rentrer chez eux ce que je me tarde de faire de même.
Mains dans les poches, j'y sors mon téléphone et regarde l'heure.
Il ne devrait plus trop tarder,
enfin j'espère.
Après ce qu'il s'est produit à l'hôpital, je suis directement rentré chez moi bouleversé par les évènements ou plutôt par les agissements de la brute. On devrait sérieusement penser à interner ce fou furieux. Mais je ne peux m'empêcher de me demander qu'est-ce qu'il y avait dans cette chambre pour qu'il agisse comme cela ? Je souffle de frustration en bougeant ma tête de gauche à droite tentant d'oublier ces questions plus qu'idiote. Je ne devrais pas m'intéresser à la vie de ce mec. Mais merde, c'est tellement tentant d'un coté savoir se qu'il cache et peut-être que cette information m'aidera à faire pression sur lui comme il sait si bien le faire avec moi.
— Hé.
Je reviens à la réalité par une voix peu commune et fronce les sourcils.
Enfin.
Il s'approche de moi tout en regardant autour de lui ce qui montre ses débuts dans le commerce. Voilà comment se rendre plus suspect chose qu'Aaron ne ferait jamais.
— Tiens.
Il me tend rapidement quelques sachets sombres que je peine à reconnaître trop habitués à ceux de mon ancien dealer et les attrape pour les fourrer dans mon épais blouson.
J'ai essayé de tenir sans mais la pression était trop difficile. Sachant les récents évènement, si je ne me mettais rien sous la dent, j'allais devenir officiellement folle déjà que je le suis presque.
— Ça fe-
Je lui tends un billet m'impatientant de sa lenteur et lui tourne le dos en soufflant de désespoir. C'est bien parce que ce petit con qui me sert d'ami ne veut plus rien me donner... Je m'éloigne de lui toujours ma capuche sur la tête affrontant le froid glacial qui s'est récemment installé.
Je sens mon téléphone vibrer sous ma poche.
En parlant du loup.
« On se retrouve chez moi ? »
Je souris malgré moi face à son message. Ça faisait longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés seuls, ça va nous faire du bien. Je m'empresse donc de rentrer dans ma voiture et de rouler jusqu'à chez lui. Arrivé, je m'engouffre dans son bâtiment dépourvu de porte et frappe deux coups rapides à l'entrée de son appartement. Celle-ci ne met pas longtemps à s'ouvrir sur mon ancien dealer qui à l'air étonnamment dans les vapes.
