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Aucun signe de mon chat.
Je coupe l'eau après m'être rincée en urgence. Je tends l'oreille, et sors de la douche en essayant de faire le moins de bruit possible. Je n'ai pas rêvé, je suis sûre d'avoir entendu quelque chose tomber !

Heureusement qu'il fait encore jour dehors, d'ailleurs je n'aurais même pas dû allumer la lumière de la salle de bain. Ma mère m'aurait fait la leçon sur l'électricité. Je jette un œil à la toute petite fenêtre de la salle de bain, le soleil ce couche.

Je tente de jouer avec l'interrupteur mais la lampe reste éteinte, l'ampoule a peut être grillé ?

Les escaliers sont en bois donc si quelqu'un essaye de monter, je l'entendrai.
J'ouvre la porte de la salle de bain le plus doucement possible, en me mordant la lèvre et serrant les fesses. Ma salle de bain à vue sur les escaliers, je dois faire environ trois mètres pour rejoindre ma chambre. Les trois mètres de trop.

Je mets mon peignoir en gardant un œil sur les escaliers.
J'entend Toto qui feule de mécontentement, mon cerveau ne fait qu'un tour et mon ventre se noue, je suis maintenant certaine de ne plus être seule chez moi.

Je pars doucement en direction de ma chambre, malgré mes jambes qui ne souhaitent pas du tout avancer.
Je sursaute, quand Toto monte les escaliers en courant, se réfugier dans ma chambre, avec les oreilles en arrière. Je prends peur et le rejoins le plus vite possible, je ferme ma porte à clé derrière moi.

J'ouvre ma fenêtre, je vérifie que la voiture de mes parents n'est pas rentrée. Effectivement, ils sont encore à l'extérieur.
Je remercie intérieurement ma mère d'avoir harcelé mon père afin d 'acheter un treillis, pour y faire pousser des rosiers grimpant. J'attrape Toto dans les bras et hésite quand-même à descendre en rappel, quand j'entends les marches d'escalier grincer. Quelqu'un monte.

Je commence ma descente, je ne suis pas stable sur mes appuis, je tremble. Toto s'agite dans mes bras. Une fois sur la terre ferme je cours de toute mes force en direction de la maison Byers, je suis stoppée net. Je me prends quelqu'un de plein fouet, ce qui me fait lâcher Toto, qui ce réfugie sous une voiture.

J'étais tellement stressée que je n'ai pas fait attention qu'il y avait quelqu'un. Le soleil est sur le point de se coucher, la lumière est rouge.

- Steve ?

Il me soutient avec sa main dans mon dos et de son autre main il rattrape par le bras. Je sens immédiatement la chaleur de ses mains sur moi, je réalise que je suis en serviette de bain, il va me prendre pour une folle.

Il me redresse délicatement.

- Cat... Catalina ?

- Oui, qu'est-ce que tu fais là ?

- Je euh... il y a eu un problème de courant, alors Nancy et Dustin m'ont appelé.

- T'es électricien ?

Il sourit et se gratte la tête, il me regarde plus attentivement. Je deviens rouge tomate, il détaille mes cheveux mouillés mon cou et son regard descend sur ma poitrine, qui est compressée, tellement je serre fort ma serviette. Il fronce les sourcils, et regarde dernière moi. Je me retourne et voit Nancy à la fenêtre de ma chambre. Je me retourne vers Steve pour me justifier, mais il s'écarte de moi et regarde Nancy.

————'

Je suis assise sur le canapé, chez mes voisins. Nancy m'a expliqué qu'elle c'était permise de rentrer chez moi après qu'elle ait cru voir un chien roder autour de chez moi. Et avec la coupure de courant, elle voulait voir si j'allais bien.
Puis Nancy et Jonathan son partis avec Joyce, faire quelque chose d'urgent, à ce qu'ils m'ont dit.

Face à moi, j'ai Steve, Mike, Max, Jane, Dustin, Lucas et Will. Ils ont tous écouté mon histoire attentivement, ils se regardent entre eux, je ne sais pas s'ils me trouvent complètement idiote, cinglée, ou si quelque chose ne va pas.

- NON, NON !

- Mais Steve ! On doit aller vérifier !

- On m'a dit de garder un œil sur vous, alors c'est non ! On reste ici !

Steve passe nerveusement sa main dans ses cheveux bruns et me regarde.

- Je te raccompagne chez toi.

Je me lève.

- On ne va pas la laisser toute seule chez elle, avec potentiellement un demogorgon qui rode !

Un quoi ?! De quoi ils parlent là ? Pendant un instant, je me dit qu'il veulent me faire peur, mais vue leurs têtes effrayées c'est impossible.

- Steve, reste ici avec elle, nous on va voir ce qui ce passe, avec Elfe, on ne risquent rien avec elle.

Elfe ? De quoi, ou de qui ils parlent ?

- Elle vient avec nous, sinon.

- Non ! On ne peut pas...

Je ne comprends pas un traitre mot de ce qu'ils racontent, je ne pense pas avoir envie de savoir.

- Si vous y allez, j'ai bien dit SI, je vous laisse allez voir, vous prenez le talkie-walkie et vous restez dans le périmètre où il peut émettre, et au moindre doute, vous m'appelez.

- Oui, d'accord !

Ils prennent leurs affaires, et s'en vont avant que j'ai eu le temps de dire ouf.

Je me retrouve en tête à tête avec Steve.

- Tu m'expliques ?

Friends don't lieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant