Friends don't lie

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- Bonjour Madame Diaz, je suis un ami de Catalina, Steve Harrington. J'ai su pour votre mari, je voulais vous offrir mon soutient.

En parlant, il lui tend le bouquet, que ma mère accepte, elle le remercie en le prenant dans ses bras.

- Nous allions partir, Steve... Je doit raccompagner Catalina chez Robin, elle dors chez elle.

J'ai mentit à ma mère et Steve s'en aperçois immédiatement, je sais qu'il sait que Robin ne peut pas m'accueillir ce soir, j'imagine que c'est pour ça qu'il propose à ma mère :

- Ne vous déplacez pas Madame Diaz, je vais l'emmener.

- Oui, c'est une bonne idée maman. Reste ici.

- Bon d'accord... Mais tu es sûr que ça ne t'embête pas, Steve ?

- Non, c'est avec plaisir.

J'embrasse ma mère et mon père, puis je suis Steve jusqu'à sa voiture en le remerciant.

- Pourquoi tu lui a mentit ?

- Parce qu'elle ne veut pas que je reste seule, mais je ne veux déranger personne avec mes problèmes.

Steve acquiesce, il me dépose devant chez moi et s'en va, je le remercie;  mais ne sais pas pourquoi, j'aurais aimé qu'il reste avec moi... tout est plus simple avec lui, je passe de bons moments quand il est avec moi.

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Je me douche et m'installe dans le canapé avec Toto pour regarder un film quand on frappe à la porte.
Billy se tient devant celle-ci avec une cigarette à la bouche.

- Tu n'es pas venue en cours, alors je suis venu.

Il entre sans que je lui propose, comme toujours, du grand Hargrove.

- J'étais juste pas bien... avec mon père à l'hôpital.
Je reviens demain.

J'ai été plutôt sèche dans mes paroles, mais ça n'a pas l'air de déranger Billy qui s'assoit dans le canapé.

- Harrington et Buckley étaient aussi absents.

Il fume sa cigarette dans le canapé dos à moi. Le ton qu'il emploie est accusateur. Il m'énerve, je ne lui dois absolument rien. Je ne devrais pas, mais je me justifie quand même.

- Robin est venue me tenir compagnie et Steve je n'en sais rien, il est probablement malade.

- Ne me mens pas, Cat.

Je m'assoie dans le fauteuil face à lui et dans le plus grand de clame, je lui mens, je vais devenir une professionnelle, j'ai l'impression que plus je mens, plus ça devient facile.

- Je ne mens pas.

Il se lève et se positionne à deux centimètres de moi, ses deux mains reposent sur les accoudoirs du fauteuil,  il m'encercle. Le bouclé me regarde dans les yeux. Il me jauge de son regard bleu preçant. Il se relève et prend la direction de la sortie.

- Je ne peux pas rester, je dois « surveiller » Max ce soir.

- Très bien , à demain.

Billy sort en fermant la porte derrière lui. Jamais je n'avais eu un échange aussi froid  avec lui, en général c'est plutôt explosif ou passionné.
S'en est-il aperçu ? Peut-être qu'il s'en moque tout simplement. Il est venu pour savoir avec qui j'avais passé la journée, et non pas pour savoir si j'allais bien.
Certes je suis attiré par lui, mais ça ne suffit pas. Plus j'y réfléchis, plus je me dit que je devrais tout arrêter avant qu'il ne soit trop tard.

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Il est 20h00, j'ouvre mon frigo en quête de quelque chose à me mettre sous la dent, quand on frappe à la porte. À croire que c'est un moulin ici.