Friends don't lie

049

Nous sommes tous réunis devant un portail dans la forêt, près du Lycée, à l'endroit exact où est décédée Heidi. Nous sommes incapables de le détruire...

Mon père n'en revient pas, je vois dans ses yeux un mélange de peur et d'admiration, il réalise son rêve de chercheur. Un portail qui mène vers une autre dimension s'étend devant nous.

- On ne devrait pas rester ici.

Joyce nous conseille de rentrer chez nous, elle va contacter Hopper pour qu'il puisse faire le nécessaire en attendant la destruction définitive.

————'

Je suis dans la camaro accompagnée de mon père, Billy bien évidemment, et sa sœur qui lui demande une explication.

- Pourquoi les flics ton arrêté ? Comment tu peux être le dernier à avoir vu notre voisine ?

Heidi était la voisine de Billy et Max.

- Elle s'est pointée très tôt ce matin à la maison, en croyant rentrer chez elle. Elle était complètement à l'Ouest, elle m'a demandé plusieurs fois si j'entendais des cloches, ou je ne sais plus trop quoi... Je lui ai dit de dégager, mais elle m'a attrapé par le tee-shirt. Je suis sorti dans le jardin avec elle, les vieux dormaient encore... Elle m'a demandé de l'herbe mais je n'en prends plus depuis un bail, alors je lui ai dit où en trouver.

- Ok, dépose moi chez Lucas, je doit lui raconter.

Billy s'apprête à refuser la demande de la rousse, quand je pose une main sur sa cuisse. Il me regarde, je lui souri. Le bouclé dépose alors sa sœur devant chez les Sinclair, mais il n'approuve pas pour autant.

————'

Mon père a proposé à Billy de rester dormir, je pense que ça le rassure, puisqu'il n'est pas complètement rétabli.
Joyce nous a appelé : Hopper a réussi à joindre le Docteur Brenner, il va poster des hommes devant le portail pour être sûr qu'aucun civil ne s'en approche, et qu'aucune créature n'en sortira. Quelque chose va être construit autour, histoire de le protéger des regards indiscrets.

Je suis dans ma chambre allongée sur le lit en pyjama, Billy est parti prendre une douche.
Je n'ai pas installé de matelas au sol, Billy dormira avec moi, ce qui n'avait pas l'air de lui déplaire.

Je suis rassurée de l'explication du bouclé par apport à sa voisine. Forcément je commençait à me faire des films, sur qui avait bien pu les voir ensemble, et ce qu'ils faisaient surtout. Même si je n'ai pas le nom de celui qui les a vu ensemble, j'imagine que c'est un autre voisin...

Billy rentre dans ma chambre les cheveux mouillés, une serviette bleue autour de la taille, celle-ci laisse la courbe de ses abdominaux apparents.
Il me sourit de toute ses dents, il a vu que je le détaillais du regard...

Je détourne les yeux, mes joues rouges tomate. Il s'approche et s'allonge à côté de moi, les mains sous la tête.

- Heidi était ta voisine alors...?

- Ouais.

Je me lève pour rejoindre mon bureau, mais je me retourne pour lui poser une autre question qui me tracasse, sauf qu'il est plus rapide que moi, en une seconde, il est debout face à moi, les yeux remplis de désir.
Je sais pertinemment ce qu'il a en tête. Ses cheveux bouclés encore mouillés viennent me chatouiller l'épaule quand ses lèvres me dévorent le cou.
Je soupire, il ne me laisse pas indifférente. Billy sourit dans mon cou, il me pousse vers mon bureau, et d'un geste de la main il enlève tout ce qu'il y a dessus. Il m'attrape par les hanches et m'assoit sur celui-ci.

- Il y a le lit sinon...

- Je ne suis pas un gentil garçon, Cat...

Le bas de mon ventre se réveille instantanément, plusieurs questions me viennent en tête mais je les chasse et profite du bouclé et de l'effet qu'il me procure.

Il trace une ligne avec sa langue de mon oreille à mon plexus solaire. Il déboutonne le haut rose de mon pyjama, puis continue sa ligne imaginaire pour arriver à mon nombril. Ma poitrine est encore couverte par les deux pans de mon haut il s'écarte pour me regarder, il sait l'effet qu'il a sur moi, je suis gênée d'être face à lui dans une position si vulnérable. Il a dû avoir tellement de filles que je ne peux m'empêcher de me demander combien étaient plus belles ?

Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions, qu'il enlève la serviette qu'il avait à la taille, je remarque immédiatement qu'il me désire bien plus que je n'aurais plus l'imaginer. Je dois rougir car il laisse échapper un petit rire.
Il écarte mes jambes qui pendent dans le vide.

- Je....

- Laisse moi faire, beauté.

Je me laisse guider. Son index se pose entre mes seins, il le laisse glisser jusqu'à mon ventre et d'un mouvement expérimenté il passe sa main dans mon pantalon de pyjama. Je sursaute par l'efficacité de son geste, il se rapproche et m'embrasse à pleine bouche. Au même moment l'un de ses doigts me caresse un point sensible, il sait très bien ce qu'il fait. Je l'embrasse de plus belle, ses doigts bougent et je laisse échapper plusieurs soupirs, il me mord les lèvres.

Le plaisir grandit dans mon bas ventre et il met fin à la torture quand il introduit un doigt en moi. Il sait que je vais gémir alors il plaque son autre main sur ma bouche. Ses yeux bleus sont plongés dans les miens quand il commence les vas et viens. Il se mord les lèvres en souriant et me regarde. Il est très sexy.

- Tu gémis pour moi, Catalina ?

Je mords sa main, il fronce les sourcils et me chuchote :

- Ja vais t'apprendre à me mordre.

Il introduit un second doigt et continue les vas et viens...

Mes jambes commencent à trembler, une sensation exceptionnelle m'envahit. Billy me voit venir, alors il m'embrasse pour essayer d'étouffer mon explosion de bonheur.

Il enlève ses doigts, et tout en me regardant il passe sa langue sur ceux-ci. Jamais je n'aurais cru trouver ça excitant, mais mon dieu....

Il se tourne dos à moi et enfile son caleçon, je me rends compte qu'il ne va pas aller plus loin.

- Je sais que tu est déçue mon cœur, mais je veux garder le meilleur pour quand on sera tous les deux, ton père est juste en bas et dieu sait que tu gémira tellement fort quand je rentrerai en toi, qu'on devra être seuls.

Il glisse dans sa bouche un chewing-gum, je ne sais absolument pas quoi lui répondre... je savais qu'en sortant avec Billy ou un autre, ça impliquerait de coucher ensemble, mais je ne pensais pas être aussi prête qu'à ce moment-là, mais il choisit de ne rien faire, ce qui me laisse perplexe.

- Allez, viens dormir, tu vas avoir besoin de forces pour demain...