Chapitre 25 : Attila. 🌶️🌶️

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Le lendemain matin, je me réveille fourbue, la douleur de ma blessure complétée par des courbatures, des bosses, des bleus, des contusions, et un mal de tête de compète.

Une odeur de café flotte dans l'air, me motivant à extirper mon enveloppe charnelle froissée de mon lit.

En bas, Will s'affaire à griller du pain, Attila est devant un café fumant. Il me sourit, et se lève pour aller prendre une tasse dans la cuisine, qu'il remplit avant de revenir me la tendre, passant une main derrière mon épaule et se penchant pour déposer un baiser sur mon front.

J'ai à peine le temps de sentir son odeur, et ne pas l'avoir capturée provoque un remous dans mes tripes.

Il se rassied, et j'en fais autant, Will nous rejoignant.

Après une seconde d'hésitation, l'homme se dirige vers la fenêtre derrière la table, et l'ouvre, ainsi que les volets, laissant la douce chaleur des rayons matinaux du soleil réchauffer l'atmosphère et la pièce.

Il s'en régale, ses deux bras écartés tenant les montants des vitres, humant l'air, remplissant ses poumons, puis déclare en se tournant vers nous qu'il ne pense pas nous mettre ainsi en danger.

- La planque est sûre, conclut-il en s'asseyant.

Comme la veille, l'ambiance du repas est légère, le cadre campagnard, avec la verdure, le soleil, et les chants des oiseaux, nous change de notre hôtel miteux de zone industrielle.

Ayant fini son petit déjeuner, Attila se dirige vers la cuisine avec sa vaisselle, et entreprend de la nettoyer. Quand nous avons également terminé, il s'occupe de la nôtre. Will range le reste.

Je suis sidérée de l'effet que ça a sur moi d'observer ces deux hommes forts en plein travaux ménagers. C'est totalement stupide, totalement sexiste, mais les faits sont là : je me régale de voir leurs constitutions solides et charpentées bouger, les fibres musculaires se mouvant, se soulevant onctueusement, au-dessus de toutes petites choses sans importance.

La cuisine rangée, nous cherchons comment occuper notre temps.

Will suggère un jeu de dés, Attila commence à tourner en rond, quant à moi, je décide de prendre une douche d'abord.

Je monte donc à l'étage, laissant mes compagnons trouver quoi faire.

Ma blessure me fait mal, mais elle semble bien réagir. Je le vérifie en me déshabillant : les bords sont propres, pas de signe d'infection ou quoique ce soit qui pourrait mal tourner.

Je file sous la douche, avant de désinfecter à nouveau par-dessus les sparadraps cicatrisants, puis vais dans la chambre pour m'habiller.

Will m'a pris des robes, plus simple à choisir quant aux tailles à respecter, a-t-il expliqué.

J'en choisis une plutôt printanière, histoire de me sentir légère.

Après avoir pris soin de mon visage et attaché mes cheveux, je descends rejoindre mes camarades de planque.

Je trouve un Attila faisant un brin de ménage, époussetant çà et là, tandis que Will est concentré sur son téléphone portable.

Debout dans l'encadrement de la porte du salon, je lâche la vision du cul rebondi d'Attila, de ses cuisses tirant sur le tissu de son pantalon quand il se baisse ou se meut, et me dirige vers la fenêtre ouverte pour me remplir de la nature verdoyante.

Le fantasme et la bête.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant