Chapitre 4 : L'Ascension

4 0 0
                                    


« Qu'est-ce qui pousse quelqu'un à franchir les frontières de l'expérience humaine, à affronter l'inconnu ? Quand on est enfant on pose des questions tout le temps, on apprend, on accepte, et peu à peu on perd notre sens de l'émerveillement sauf certains, les explorateurs qui cherchent la vérité. Ce sont ces pionniers qui dessinent l'avenir de l'humanité. »

C'était l'un des derniers messages qu'avait enregistré mon père. L'avion venait d'atterrir, au sud de la Sibérie, une région particulièrement dangereuse et mouvementée. Accompagnée de Jonah, on se rendit rapidement compte que les trois couches de fourrures que l'on avait prises juste avant de partit, ne suffisaient pas. Le troisième palier de l'Altaï, une chaîne de montagnes aux sommets enneigés, était particulièrement isolé et en altitude.

Nous avions tout l'équipement nécessaire pour survivre dans ce milieu. On décida enfin de partir, pour explorer le creux puis le sommet de la plus haute montagne. Il y avait un magnifique point de vue, formant une corne faisant face à une sorte de lac gelé. Mon anorak, rouge, était censé me réchauffer. Mais il était couvert de neige.

Jonah : Ces gars là, ils sont cuits. On n'arrivera pas à les convaincre de nous emmener là haut.

Moi : La cité perdu est dans ces montagnes.

Jonah : Ça ne va pas être une partie de plaisir.

Moi : C'est pas ce qui va m'arrêter.

Jonah : Je me doute..

Moi : Tu devrais rester là, avec eux.

Jonah : Oui, compte là dessus. 

Malgré cela, il voulait tout de même m'accompagner. On fit les dernières provisions nécessaires et commença l'ascension. Il était déjà plus haut que moi, à vrai dire, cela faisait assez longtemps que je n'avais pas grimpé. Mes piolets pouvaient parfaitement s'imprégner dans la glace et m'assurer une stabilité puissante. Mes crampons d'escalade me donnaient un encrage remarquable. Je montais sans corde.

Jonah : Tu y es presque. Tu vas être contente d'être montée, Lara. Attrapes ma main.

Moi : Merci.

Une fois remontée, la vue était imprenable. Le sommet surplombait toute un marais de nuage gorgé d'humidité et de flocons de neige.

Moi : Là ! Regarde moi ça...c'est

Jonah : Incroyable. La neige qui tombe de ces pics, c'est mauvais signe.

Chacun de mes pas s'enfonçait dans la poudreuse risquant de me faire coincer ici, à tout jamais. Nous allions en direction des côtes praticables, sûres et droites.

Moi : Cette piste mène au sommet de la montagne. Quand on y sera on aura une belle vue sur la vallée de l'autre côté.

Jonah : Bon, pas de gestes brusques. Qu'est-ce que ça souffle !

Moi : Il ne faut surtout pas que l'on s'arrête. 

Rise of the Tomb Raider, le récitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant