TALK - Un clic pour tout changer - [TERMINÉE] [Modifiée 2024]

Chapitre 16 - La fusillade Part I

Trois jours sans nouvelles, c'était très long. Hinata avait cherché, pendant tout ce temps, à reparler avec Naruto, mais ce dernier faisait le mort. Elle apprit aux informations télévisées que le blond faisait une pause dans sa carrière. Sasuke n'avait pas cherché à lui parler non plus, pas plus que la rose. Alors, finalement, elle se retrouva une fois de plus seule.

Aujourd'hui avait lieu la réunion avec sa famille et elle n'en avait aucune envie. Elle allait encore se prendre des reproches et devoir se taire. Ils n'étaient pas au courant de son arrêt maladie pour dépression. Mais, elle ne pourrait pas continuer à le cacher indéfiniment. Alors, comme si son corps pesait une tonne, elle sortit de ses draps et se força à aller sous la douche avant de se préparer.

Tenue stricte de rigueur. La brune opta donc pour un tailleur noir avec une jupe crayon. Cette dernière était stressée au possible, même si elle avait parfaitement l'habitude de ce genre de rencontre. Elle attendit sagement que son frère vienne la chercher, sirotant un thé glacé et feuilletant un magazine. Au bout d'une vingtaine de minutes, elle entendit le moteur d'une voiture devant chez elle. Hinata sortit et rentra dans la voiture avec le brun à ses côtés qui la salua. Elle en fit de même du bout des lèvres et il lança la voiture.

Il fit la conversation à sa sœur, mais elle fut peu réceptive. La Hyûga, avait la tête ailleurs, réfléchissant à ce qu'elle pourrait faire pour reconquérir son blond. Quand il faisait un pas en avant, elle en faisait dix en arrière. Cela la désolait grandement. Elle-même ne savait véritablement pas quoi faire, elle n'avait jamais pensé à mal en ne lui disant pas. Bien au contraire. Elle refusait le blesser en lui disant qu'elle avait fauté avec son ex-meilleur ami. Il l'avait trahi pour ses propres intérêts et lui avait parlé avec une méchanceté inouïe. La jeune femme savait qu'elle ne pourrait plus jamais lui faire confiance. Alors, elle avait tiré un trait sur leur amitié. De toute façon, il semblait mieux vivre sans elle. Alors pour ce qu'elle en avait à faire. Néanmoins, ce qui l'embêtait –outre le blond – c'était Sakura. C'était silence radio depuis cette après-midi là. Toutefois, elle refusait de l'importuner et ne savait comment aborder le sujet donc, elle ne fit rien. Décidément, elle n'était pas faite pour avoir des amis...

Elle posa sa tête contre la vitre fraîche et ferma les yeux. La belle jeune femme en avait plus qu'assez de se faire tourner bourrique. Elle avait juste voulu se faire des amis, rien de plus, alors pourquoi sa vie était-elle si compliquée. Elle se rappela TALK et décida d'aller y faire un tour, peut-être qu'elle verrait si la rose était en ligne ou non. Ainsi, de son cellulaire, elle tapota le nom du réseau social, et scrolla. Rien, rien de rien, bon sang.

Tout le monde la détestait autant ? Elle eut envie de pleurer seulement se retint. Neji était là et elle s'interdisait de l'impliquer dans tout ça et surtout, prendre le risque de perdre aussi son frère.

Hinata devait s'y résoudre : les relations humaines n'étaient pas pour elle du tout. Elle ignorait comment y faire. Discuter était compliqué, et plus encore. Tout compte fait, elle était parfaitement bien toute seule. Par ailleurs, elle n'avait plus besoin de personne. La brune allait reprendre le travail, faire décoller sa carrière et vivre sa vie comme elle l'entendait. À commencer par tenir tête à ces vieux croulants. Oui, aujourd'hui, elle leur dirait leurs quatre vérités.

Cependant, ce n'est pas ce qui arriva. Devant l'immense bâtisse, elle se dégonfla. Encore. Elle ne fit rien quand ils la critiquèrent après avoir eu vent de son arrêt, lorsqu'ils lui dirent qu'elle ne servait à rien, ou encore qu'elle ne serait jamais aussi douée que son frère. Alors, dans un mutisme profond, elle n'avait rien dit. Son père, Hiashi avait tenté d'intervenir, mais les anciens l'aveint coupé, un nouvel esclandre pourrait être fatal au chef de famille. Neji avait gardé son sang-froid, même si son envie de leur clouer le bec le rongeait. Il en avait plus qu'assez qu'ils se permettent le droit de la rabaisser sans cesse, en la comparant à lui. Il n'était pas aussi « génial » que ça. Lui aussi avait ses petits secrets.