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J'ai passée une semaine de merde. J'étais pas bien du tout. Comme une impression que ma vie est pourrie et que je n'ai pas le droit d'être heureuse.
Franchement j'ai parlée à personne. J'étais dans ma bulle. Je répondais à quelques textos pour faire savoir que j'étais en vie, ça s'arrête là. Les réseaux sociaux j'y étais plus du tout.
Certains vont trouvés ça abusé. Oui ce n'était qu'un début de relation et je n'étais pas amoureuse. Mais ce genre de séparation bête je ne m'y fais pas. Je trouve ça injuste.
Je m'en veux, j'en veux à Ibrahim, j'en veux à cette amitié qui j'ai l'impression fait plus de mal que de bien, qui détruit tout.
Malgré ça je sais que je ne peux pas esquiver indéfiniment Ibra. Là il ne m'envoie rien sûrement pour me laisser tranquille mais il finira par revenir.
Je sais pas quoi faire. Je suis perdue dans tout. Je ne sais pas ce que je veux concrètement..
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.Le vendredi soir il m'a appelé plusieurs fois mais je n'avais pas le courage de décrocher. J'avais envie d'entendre sa voix mais bon qu'est-ce que je lui aurait dit?
Je sais pas comment me positionner par rapport à ce qu'il m'a dit la dernière fois. C'est complexe. Tout est flou dans ma tête.La nuit je l'ai passée à réfléchir et j'ai fini par écouter mon cœur. Le lendemain je suis parti le voir.
Il est que 10h mais je m'en fou si il dort encore.
Je prend la voiture et roule jusqu'à chez lui.Je sonne à sa porte et qui m'ouvre? Non mais la blague du siècle quoi!!!
Son ex Julia. En débardeur & short. Comme la maîtresse de maison. Donc il a fait dormir la go chez lui. Go que d'après lui il n'allait jamais revoir!!Mon sang il bouillonne de fou. Mais je me retiens devant elle.
-Salut Jena!
-Salut...
-Tu veux rentré ? Il est en train de faire le petite déj' là.Sa phrase m'énerve encore plus. S'il vous plaît retenez moi j'ai envie de la frapper.
- Non c'est bon. Je savais pas qu'il avait de la compagnie. Je vais y aller.
- Bon...ok.Je tourne les talons et part. Plus loin je me fait stopper par votre pote mythomane.
-Attends tu vas où ?
-Ben je rentre. Je veux pas vous déranger.
-Attends wesh. C'est pas ce que tu crois.
- Ah bon? Pourtant c'est évident. Ya rien d'ambigue dans ce que je vois.
-Laisses-moi t'expliquer.
-M'expliquer quoi Ibrahim? Tu me fais des confidences et la minute d'après tu vas coucher avec ton ex. Qu'est-ce que je dois en conclure? C'était des cracks tes paroles.
-Je t'ai pas menti. Et tu le sais très bien. Julia... c'était juste un craquage.
- Mais oui bien sûre... Je sais même pas pour quoi je suis venue te voir.Tu sais quoi? À partir d'aujourd'hui on se connaît plus. Ouais... je crois que c'est mieux comme ça.
-C'est la colère qui te fais dire ça. C'est pas vrai.
-Ah bon? Ben regardes moi bien. C'est la dernière fois que tu me vois.
-Jena!
- Lâches moi Ibrahim!!!Je pars à toute vitesse. J'ai tellement la rage que les larmes ont coulés direct.
Quelle conne... Je suis venue parce qu'il me manquait. Mais en vrai lui pendant que j'étais mal il profitait avec son ex. Ou sa meuf j'en sais rien!!
Tout ça de belles paroles pour rien.
Lui et moi c'est sûre que ça ne se fera jamais. Ce qu'il sait faire c'est me blesser c'est tout.
Et dire qu'à cause de cette amitié toxique j'ai laissée filer un gars bien.Je suis conne j'ai jurée. Mais c'est fini tout ça. Là je suis sérieuse. Je veux plus rien avoir à faire avec ce mec. Je suis épuisée.
Je rentre chez moi encore plus mal que j'en suis sortie. Je m'enferme dans la chambre.
J'appelle Lucie.
-Ouais meuf ?
- T'es chez toi?
-Ouais pourquoi ?
-Vas-y passe chez moi stp.
-Attends il se passe quoi?
-Je t'expliquerai.Elle débarque moins d'une heure après. Elle salue ma tante et on s'enferme dans ma chambre.
-Bon déclares !!
- Je suis passée chez Ibra tout à l'heure.
-Ouais ok. Et donc?
- Tu sais qui m'a ouvert? La Julia.
-Pardon ???
-En petite tenue et tout.
-Mais il avait pas nexter cette conne?
- Et ben ils ont repris. Elle a dormi chez lui et tout oklm.
-Mais elle a dormi genre ils...?
-Obligé wesh!! Vu comment elle était fringuée.
-Putain ma chérie. Je suis désolée.
- Je lui donne plus l'heure c'est fini. Je te jure je le zappe.
-Pleures pas wesh! Tu crois qu'il mérite ?
-Non mais bon. Ça fait mal. C'est Khadija qui avait raison. Depuis elle m'a dit cette amitié ça va tout niquer. Elle m'a mit en garde plein de fois. J'étais aveuglée. Maintenant je me retrouve seule comme une conne.
-Arrêtes de te blâmer. Toi t'as été droite avec lui. Tu lui a jamais fait de coup.
- ... C'est fini les hommes. Je m'approche plus d'eux.
- Dis pas ça. C'est juste un parmis tant d'autres. Ils sont pas tous comme ça.
-Mouais...
- Et Salim? Tu veux pas essayer de le recontacter ?
-Hors de question. Tu me connais très bien. Si tu me dis c'est mort ben je te supplie pas.
-C'est pas supplier. C'est juste parler et puis voilà.
-Lucie cherches pas c'est mort. Je suis mieux seule .
- Ma chérie...Elle me prend dans ses bras.
Elle est resté tout la journée avec moi à essayer de me réconforter. Assa est passée en fin d'aprem et on à manger ensemble.Khadija depuis l'anniv c'est froid entre nous. On se parle moins. Du coup je l'ai pas appelée aujourd'hui. Même si ces mots ont été blessants elle a eu raisons sur plusieurs points. J'ai honte de l'appeler pour lui en parler.
-J'ai envie de bouger les filles.
Assa: Bouger où ?
-Au bled?
Lucie: Carrément ??
-Je veux partir loin de ces bordels. Et voir mes parents. Ils me manquent de fou en vrai. Ça fait un an et demi.
Assa: Ah ouais quand même
Lucie: Mais pour ça faut te préparer non?
-Je m'en fou je prend du sans soldes, je fais un visas en urgence et ciao.
Assa: T'es vraiment déterminée.
Lucie: Mais obligé ta tante va dire ya un truc non?
-Franchement au point où j'en suis je m'en fou.
Lucie: Si t'es vraiment chaude ben fais-le. On t'aideras.
-C'est vrai?
Lucie: Ben oui wesh!!Du coup le soir même elles ont regardés les billets d'avion avec moi. J'étais déterminée de fou! Je sais que si je dis un crack le taff va me laisser partir. J'en ai besoin. J'étouffe trop ici! Que des ondes négatifs.
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Ibrahim & Jena : Amour, Amitié... Toxicité ?
RomanceDeux jeunes adultes dont les chemins se croisent & se décroisent. Jusqu'où iront-ils?