Sauver Ou Périr Courage Et Dévouement

01

- Vous êtes sérieux ?

- Oui Loïc, la parités hommes femmes vous connaissez ?

- Bien sûr ! Mais les équipes fonctionnent très bien comme elles sont. Puis les femmes sa emmène que des emmerdes !

- Ce qui c'est passer avec Mademoiselle Cardela est un malentendu.

- Elle a quand même coucher avec la moitié de mes hommes célibataires ! Une femme ne peut pas être pompiers c'est tout ! Elles n'ont pas la force, le mental ! Je demande à mes hommes d'être dans de bonnes conditions physiques, morales je n'ai pas de temps à perdre avec une femme qui va pleurnicher car l'équipement sera trop lourd, qu'elle aura mal au ventre car ses hormones lui joueront des tours !

- De toute façons vous n'avez pas le choix, puis Mademoiselle Fortier est un très bon élément pour renforcer votre équipe.

- C'est la fille de qui ?

- De personne que je connais, elle vient d'une bonne caserne, elle a de très bon retours, elle commence sa garde dans trois jours. Tâchez de l'accueilir correctement, les hauts placer veulent changer les opinions concernant cette caserne.

- Très bien.

Le Colonel quitte le bureau, notre commandant se tourne vers Maxime et moi. Je le regarde souffler, puis lancer son stylo plus loin sur son bureau. Un silence se fait entre nous, les murs sont remplis de photos des anciennes et équipes actuelles, je suis sûr une dizaine d'entre elles, j'ai commencer ici comme pompier vonlontaire, puis je suis passer professionnel.

- Qui la veux dans son équipe ? demande-t-il.

Aucun de nous deux ne réponds, des souvenirs de Nathalie me reviennent en mémoire, belle poitrine, beau petit cul, bonne suceuse. Mais bon, à cause d'elle il y a eu une mauvaise ambiance entre nous.

- Je vais la prendre dans mon équipe, finis je par dire.

- Tu es sûr Theo ?

- Oui, toute les femmes ne doivent pas être pareil.

- C'est ce que tu dis. Maxime tu ne t'es même pas proposé.

- J'ai vu ce que ça faisait d'avoir une femme dans l'équipe et pour l'instant non merci.

- Très bien, Axel et Pierre ne désirent pas non plus la prendre dans leurs équipes. De toute façon si elle ne fait pas l'affaire, je ne la garderais pas. Vous pouvez disposer.

Nous nous levons, je laisse mon coéquipier passer le premier, la relève est en train de se faire, les membres de l'équipe de Maxime sont en train de quitter la caserne.
Vêtu déjà de ma tenue, je m'assis sur un des fauteuils. Les membres de mon équipe, Léo, Paul, Daniel et François et d'autre finissent par arriver.

- Déjà là ? Me demande Léo.

- Oui, j'ai eu une petite réunion avec Gilbert et Loïc.

- Sérieux ?

- Oui, nous allons accueillir une nouvelle recrue dans l'équipe.

- Dit moi que ce n'est pas une nana, s'il te plaît, me demande François.

- Si, je n'ai pas plus d'informations sur elle.

- Super ! Au fond de moi j'aimerai et j'aimerais pas qu'elle ressemble à Nathalie, on s'ennuyait pas au moins mais elle a foutu trop sa merde, termine par dire Léo.

- C'est à qui le tour de faire à manger ce soir ? Lancé-je pour changer de conversation.

- A toi ! Crient-t 'ils en cœur.

Eh merde, bon comme d'habitude quand c'est mon tour, des pâtes carbo feront l'affaire.

Pendant que je suis au fourneaux je regarde mes gars jouer aux cartes, regarder leurs téléphones visionner des vidéo tiktoc ridicules. J'ai toujours voulu être pompier, mon père et grand-père l'étaient, pour moi je ne pouvais pas faire autres choses de ma vie. Je suis chef de garde dans une grosse caserne de Corse, nous sommes en tout quatre équipes à tourner. Je m'entend avec la plupart des hommes qui travaillent ici.
J'espère que ça sera quand même le cas avec cette Emma, je sais déjà que je vais l'évaluer, savoir si elle a le physique pour nous suivre, je ne veux pas d'une chialeuse dans mon équipe. Le repas prêt nous nous mettons à table.
Nous nous installons toujours au même endroit, chacun à sa place autour de la table, je ne les considère pas comme mes hommes mais comme mes frères, ma famille, je passe au temps de temps avec eux qu'avec ma propre famille alors si je ne l'ai considérait pas comme ça, je n'aurais rien eu à faire ici.

- Et elle commence quand ?

- A notre prochaine garde.

- Pourquoi tu as accepté de la prendre dans notre équipe ? Demande Léo.

- Les autres n'en voulaient pas, puis c'est peut-être pas si terrible d'avoir une femme avec nous.

- Si elle fait bien à bouffer et qu'elle ne nous fait pas toujours des pâtes moi ça me convient ! Dit François en riant.

- Je te remercie pour le petit tacle au passage, dis-je en lui faisant un doigt.

Mes hommes rient.

- Il y a eu beaucoup d'interventions aujourd'hui ? Demande Paul.

- Trois, un accident de voiture dans le centre, un malaise d'une femme d'un certain âge et un pied casser dans une école.

- Espérons que la nuit sera calme, nous dit Léo.

Le repas terminer, nous rangeons le tout dans le lave-vaisselle, à peine terminer que la sirène se met à retenir dans la caserne, nous arrêtons ce que nous faisions et partons en direction du camion pour les incendies. Je suis assis devant, François à mes côté, c'est lui le conducteur attitrer des camions.

J'aime ces moments-là, partir en intervention sans savoir vraiment sur quoi nous allons tomber, l'adrénaline pulse dans mes veines, à la radio nous recevons plus d'informations, incendie de poubelle, encore des jeunes qui s'amusent, qui ne pensent pas qu'un simple feu de poubelle peut enchaîner sur une chose plus grave, le feu se propage à une habitation et c'est toute une vie qui part en fumée, qui est gâchée.
Ce que j'aime c'est rouler vite en ville, voir les gens se retourner vers nous, voir les gamins avoir le sourire aux lèvres en nous voyant passer. Je sais que pour des gamins nous sommes des héros, comme l'étaient mon père et grand-père pour moi, si je peux donner envie aux gamins de faire ce métier-là alors c'est gagner.