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Je retourne vers la piste de danse, je me laisse entraîné par la musique, quelques minutes plus tard, je suis bien entouré par la gent féminine, une belle rouquine c'est collée contre moi, j'abandonne mes mains sur son corps brûlant, ses fesses au niveau de mon sexe gonflé, nous dansons lascivement sur une musique endiablée, je relève la tête de son cou, mon regard se pose sur Emma, accompagnée d'un homme, grand brun, eux aussi dansent assez serrés l'un contre l'autre, sa main remonte sur sa cuisse, jouant à la limite de sa robe, ça me jette un froid, pourtant Emma a le sourire aux lèvre, sa main est remontée sur la nuque du gars, elle fini par se retrouver en face de lui, l'homme descend sa main jusqu'à la limite de ses fesses.
Ma partenaire s'éloigne un peu, sans doute sent-elle que je m'éloigne. J'abandonne Emma des yeux et récupère ma cavalière, je pose ma main sur sa nuque et la rapproche de moi, je pose mes lèvres sur les siennes, pénètre ma langue dans sa bouche, elle ne me rejette pas, se rapproche même de moi.
Après notre baiser enflammé, je regarde dans la direction de Emma mais celle-ci n'est plus là.

Emma

J'arrive à la caserne après avoir passer un bon week-end, sortie entre copines, petit cinéma puis dimanche en famille pour le terminer avec un bon film. Je me dirige vers les vestiaires, quand j'ouvre la porte je suis surprise. Plus aucuns cartons ne s'y trouvent, rien ne traîne par terre, j'ai le sourire aux lèvres, je referme la porte derrière moi, me change, attache mes cheveux, puis quitte les vestiaires.
J'entre dans le petit salon où plusieurs de mes coéquipiers s'y trouve déjà.

- Bonjour, dis-je en passant.

Je m'arrête dans la cuisine et me prépare un café, il est à peine huit heure, je m'installe à une table avec le journal.
Que des mauvaises nouvelles.

- Salut.

Je relève la tête pour saluer à mon tour mon supérieur. Théo part se servir un café puis revient vers moi.

- Tu as finis ? Me demande-t-il.

- Oui.

Je lui donne le journal mais je ne me lève pas pour partir. Le silence règne dans la pièce jusqu'à que Paul arrive à son tour, s'assis à mes côté.

- Alors ton week-end ? J'ai vue que tu étais bien accompagnée en boîte.

Je lui sourit.

- Il s'appelle Andrew, dis-je en souriant.

- Un anglais ?

- Oui !

- Hum trop bien, il paraît qu'ils sont doués avec leurs doigts.

- Je peux te le confirmer.

A ce moment-là, Théo se met à tousser, il repose sa tasse de café.

- Pardon, dit-il.

Je pose mon regard sur lui.

- J'ai pas dormi de la nuit, il est partit en début d'après-midi.

Les poings de Théo se serrent, il était pourtant si bien occupé avec sa rouquine.

- Tu vas le revoir ? Me demande Paul.

- Non, il rentrait aujourd'hui, mais c'était un super bon coup, finis- je par dire.

Théo fini par se lever d'un seul coup, Paul et moi nous sommes surpris.

- Bas qu'est-ce qu'il y a ? Me demande Paul.

- Je ne sais pas, sa copine n'était peut être pas à la hauteur, dis-je en souriant.

Nous sommes coupés par la sirène, nous quittons précipitamment la cuisine.
Accident de la route.

Assise aux côtés de Théo, je m'attend à ce qu'il me laisse de côté comme la semaine dernière, mais une fois sur l'accident.

- Léo tu rejoins Daniel sur la seconde voiture, avec Emma on va aller voir la femme qui est avec la gendarmerie.

Un des gendarmes me fait signe de venir, Théo récupère le sac de secours, nous nous rendons auprès de la gendarmerie et de la victime. La jeune femme est en pleure, son arcade est en sang.

- Venez avec moi, lui dit Théo.

Elle m'attrape le bras, nous montons dans l'ambulance.

- Comment vous vous appelez ? Lui demandais-je.

- Laura.

- Moi c'est Emma et lui Théo, on va regarder si vous n'avez rien de grave, puis vous emmener à l'hôpital pour que vous fassiez plus d'examens.

Pendant que Théo prend sa tension, je lui nettoie l'arcade.

- Vous avez mal quelque part ?

- Un peu au dos.

- D'accord, c'est peut-être dû au choc. Que s'est-il passé ?

- L'homme m'a coupé la route.

- Ici c'est un carrefour dangereux, chaque année nous avons deux où trois accidents ici, nous informe Théo. Un rond point devrait être construit ici.

- Votre arcade nécessite des points, on va vous conduire à l'hôpital, votre tension est un peu élevée. Emma tu peux aller voir Léo et Daniel ?

- Oui.

Je descend du camion et rejoint mes collègues, l'homme qui se trouvait dans la voiture est sortit, se tien debout. Semble un peu agité.

- Ce carrefour est dangereux.

Je me retourne pour connaître d'où vient la voix grave qui me parle.

- Oui, on me l'a dit.

L'homme en uniforme de gendarmerie, ne me quitte pas des yeux.

- Excès de vitesse de sa part, il a pas vu le stop. Heureusement l'accident n'est pas grave, que des blesser léger.

- Oui, heureusement. Ils vont tous les deux être conduit à l'hôpital pour plus d'examens.

- Je m'appelle Clément.

- Emma, dis-je en souriant.

- Tu viens d'arriver ?

- Oui, changement de caserne. Je suis là depuis quelques semaines.

- Emma !

Je me retourne, Théo m'appelle.

- On y va !

Je me retourne vers le gendarme.

- Je pense qu'on se reverra, lui dis-je en souriant.

- Je pense aussi.

Je retourne au camion. Je grimpe à l'arrière, pendant que Théo monte à l'avant avec Lucas. Laura est encore en pleure. Choquée de son accident.

- La gendarmerie a appelé un membre de votre famille, il devrait vous rejoindre à l'hôpital.

- Oui.

Je repose une compresse sur son arcade.

- Je peux vous dire un truc ?

- Bien sûr, lui dis-je en souriant.

- Votre collègue est vraiment canon...

J'éclate de rire, pendant que ses joues rougissent.

- C'est vrai qu'il est pas dégueulasse à regarder, dis-je en souriant.

Elle parle pour se détendre et elle n'as pas forcément tord, Théo est plutôt pas mal. Nous continuons à discuter ensemble jusqu'à arriver à l'hôpital, je lui laisse le plaisir de se faire accompagner par Théo, je reste dans l'ambulance pour avancer le nettoyage, passe un coup de désinfectant sur le brancard, jette les compresses souillées. Je sens une personne monter dans l'ambulance.

- Il a l'air sympa Clément, me dit Théo.

- Oui, enfin je ne le connais pas. Où est Léo ?

- Il termine de remplir un papier.

Théo reste me regarder.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Sauver Ou Périr Courage Et Dévouement Où les histoires vivent. Découvrez maintenant