Sauver Ou Périr Courage Et Dévouement

04

- Alors cette nouvelle caserne ? Me demande Clara.

Je lui fait une grimace.

- Pas top, j'ai l'impression de revenir au début de ma carrière, je suis en période d'observation, donc je ne dois toucher à rien.

- Sérieusement ?

- Oui ! Je suis en duo avec le chef de garde. J'ai juste envie de lui faire bouffer sa caserne ! Et au autres aussi, je parle seulement à deux de mes collègues, Paul et Daniel. Les autres ne m'adresse pas la parole.

- Et tu te laisse faire ?

- Je viens d'arriver.

- Et alors ! Tu ne te laisse jamais marcher sur les pieds Emma, ce n'est pas maintenant que ça va commencer. Tape du poings sur la table !

- Tu a raison ! Je vais leurs montrer qui je suis.

- Et sinon, il y a des beaux gosses ? Demande mon amie en souriant.

- Oui, bof, Dis-je en récupérant mon verre de mousseux.

- Genre aller ! Comment est ton chef de garde ?

- Il te plairait grave ! Dis-je en riant. Grand, blond, cheveux court, bien foutu, les yeux gris vert. Il serais encore plus mignon s'il respectait les femmes.

- Donc tu le trouve mignon.

- C'est un connard, qui me prend pas au sérieux.

Clara se met à rire.

- Quoi ?! Ils se prennent  pour des rois, ils me saoulent.

- Tu les connaît à peine chérie, attend un peu.

- Oui, je verrais bien. De toute façon je lui ai dit que j'était en couple.

- A qui ?

- Théo mon chef, il m'a demander de garder les cuisses fermées sérieux ? Toute les femmes pompiers ne sont pas des salopes ! Sérieux, j'ai cru que j'allais le claquer !

- La prochaine fois n'hésite pas.

- Oui, j'y manquerais pas.

Mes jours de repos se sont écoulés vite, après avoir passer la soirée avec Clara, être allée voir mes parents, je suis de retour à la caserne, déterminée à ne pas me laisser marcher sur les pieds et à montrer que je ne suis pas une pioupiou. Je regagne mes vestiaires, je découvre qu'un nouveau carton de conneries à fait son apparition, je ne veux pas me faire passer pour une mégère en laissant un mot pour respecter cette endroit. Je me change, range mes affaires et retrouve Paul assis à lire le journal. Après m'être servis un café, je m'installe près de lui.

- Comment tu va ?

- Bien et toi ?

- Bien. 

- Qu'elle sont les nouvelles du jour ? lui demandés-je 

- Pas grand chose. 

- Et sur le continent ? 

- Pas grand chose non plus, enfin bref, qu'est-ce que tu nous prépares de bon pour le dîner. 

- Des pâtes carbo. 

- Sérieux ? Tu sait que c'est la spécialité de Théo ? 

- C'est sa spécialité ou c'est juste ce qu'il sait faire ? dis-je en riant . 

Mon ami grimace. 

- Tu cherches les problèmes, ajoute-t-il en riant. 

- C'est donnant-donnant . 

- Je veux rien à faire la dedans. 

Paul se lève et pars laver sa tasse. Je m'empare de son journal et me met à le lire. 

- Bonjour, nous salue Théo en arrivant. 

Je lui réponds sans lever les yeux vers lui. La sirène se déclenche, je vois sur mon bipeur, feu de maison, nous enfilons vite nos tenues et quelques minutes plus tard nous sommes en route, François au volant, Théo et moi à ses côtés, derrière Léo. Les deux hommes discutent de ce qu'ils on fait de leurs temps libre, sport, baise et détente pour Léo, sport, ciné et visiter sa famille pour Théo. 

Nous arrivons sur les lieux de l'incendie, les flammes ravage l'habitation, un couple se trouve à l'extérieur pendant que mes collègues se mettent à éteindre les flamme. Avec Théo nous nous dirigeons vers le couple. Comme la garde d'avant, je ne suis toujours pas autorisée à travailler. Observer commence à bien faire. Théo commence à leur posez des questions, comment se sentent-ils ? Si ils sont sortis vite de leur maison ? Nous les éloignons de leurs maison, la gendarmerie arrive à son tour, eux aussi posent leurs questions, c'est quelques heures après que nous rentrons à la caserne. Après m'être laver les mains, je me mets à faire la cuisine, prépare un bon dîner, en grande quantité. Les premiers gars sortent de la douche, certains viennent directement mettre la table, d'autre s'approchent pour regarder ce que je suis en train de leur préparer. Tout le monde est déjà à table, quand Théo vient s'asseoir à sa place. 

- Qu'est ce qu'on mange ? demande-t-il en souriant. 

-Des pâtes carbo, lui dit Léo. 

- Et sérieux chef, tu as de la concurrence, lui dit François. 

J'ose un regard vers mon chef, celui-ci me lance un regard noir, à mon tour je lui lance un grand sourire. La prochaine fois que sa sera mon tour, je lui montrerai que les carbo sont loin d'être ma spécialité. 

- C'est vraiment bon Emma, me dit Léo. 

- Merci. 

- Vraiment, il y a un petit plus que la recette de Théo, ajoute Daniel. 

- Qu'est ce que tu en penses ? lui demande Paul. 

- C'est bon, dit-il simplement. 

Je sais que ça lui fait mal de me dire ça, je suis contente qu'il est du mal a accepter que les miennes soit meilleures que les siennes. 

Comme j'ai fait à manger, je ne suis pas de corvée de vaisselles, mais j'aide quand même à débarrasser. A peine terminer que la sirène sonne de retour.  

Accident de la route, impliquant deux véhicules, trois blessés. Cette fois-ci je ne compte pas rester spectatrice de cette accident. Nous partons à plusieurs véhicules, toute sirène hurlante nous traversons la ville pour tomber sur l'accident, pas mal de tôles froissée.

- François, Paul, Daniel sur la première victime, Léo tu prend Alain et Charles avec toi sur la second et Emma Jules et moi allons sur la troisième victime.

Nous nous séparons, nous suivons Théo jusqu'à la troisième victime, celle-ci est coincée dans sa voiture, Théo prend la décision de la désincarcérer, nous mettons plus d'une heure à découper la tôle, les deux autres victimes partent tout juste vers l'hôpital le plus près, ils viennent donc nous aider, enfin pour l'instant je suis juste autorisée à parler avec Marla, la conductrice. Sans est trop pour moi, Léo est trop grand, je passe par le siège arrière et aide Théo à lui mettre un collier cervicale, mon chef me regarde mal mais j'en peux plus de ne rien faire, d'être sur là touche. Il ne dit rien, continue de faire comme si tout était normal alors que je sais que quand tout ça sera terminer je vais me prendre une réprimande incroyable. Une autre heure s'écoule avant que nous arrivions à la caserne. Le retour est tendu. Personne ne parle, le camion garé, je descend la première.

- Emma !