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Théo

- Comment vous vous sentez ? Lui demandé-je.

- Ça va.

- Comment vous vous appelez ?

- Virginie.

- Moi c'est Théo mes collègues, Emma et voici Lucas.

- Vous avez perdue les eaux ? Lui demande Emma

- Oui.

- C'est votre premier enfant ?

- Non, le troisième.

- D'accord, avez-vous des contractions ?

- Oui, elles ont lieu toute les dix minutes.

- D'accord. Sur une échelle de un à dix, elles sont comment ?

- Six.

Emma se relève.

- Tout est okay.

- Très bien, je vais vérifier votre col pour voir si on peux vous emmener à la maternité.

- D'accord.

Je passe ma main sous la couverture.

- Ça va aller, lui dit Emma en souriant. Comment s'appellent vos autres enfants ?

- Je peux ?

- Oui, me dit-elle. Dylan et Alison.

- Jolis prénoms.

- Merci, dit-elle en souriant.

Le col n'est pas ouvert à dix. Je retire ma main, enlève mon gant.

- On va pouvoir vous emmener. Votre col n'est pas ouvert au maximum. On va vous aidez à vous levez. Est ce que vous pouvez marcher ?

- Oui, je crois.

- On va y aller doucement.

Avec l'aide de Lucas nous l'aidons à se mettre debout, on regagne l'ambulance doucement, en chemin une contraction à eu lieu, mon bras va s'en souvenir, mais c'est toujours le sourire aux lèvres que Virginie nous parle. Lucas au volant, Emma et moi à l'arrière avec elle, la samu nous suit ainsi que le mari de la jeune maman. Sirène hurlante nous traversons la ville, nous sommes retarder par les bouchons, les voitures qui ont du mal à nous faire de la place.

- Le terme est pour quand ?

- Dans quinze jours.

- C'est une fille ou un garçon ?

- Un petit garçon, ajoute-t-elle en souriant.

- Tout c'est bien passer lors des deux premières grossesses ?

- Oui, parfait, les accouchements aussi.

- Super ça.

Une grimace barre son visage.

- Tout va bien ? Lui demande Emma.

- Oui, celle-ci était plus forte.

- Vous permettez que je vérifie de nouveau votre col ?

- Oui.

De nouveau je passe la main sous la couverture.
Un regard vers Emma et elle comprend tout de suite. Comment en dix minutes son col a pu s'ouvrir? Emma tape au carreau de l'ambulance.

- Arrêtes-toi !

Virginie me regarde, puis Emma.

- Tout va bien se passer, votre petit bébé c'est décidé à venir plus vite que prévu, dis-je en souriant.

Lucas arrive à se garer sur le bord de la route.

- Très bien, on va tout installer, lui dis-je. Tout va bien se passer.

Un médecin du samu nous rejoint comme je le pensais pour la péridurale c'est rater. Virginie se crispe de plus en plus. Nous avons échanger nos place avec Emma, je serre la main de la jeune maman.

- Aller vous allez y arrivez, lui dis-je en souriant.

- La tête est déjà là, quand vous sentez la contraction arriver il va falloir poussez.

- Oui, oui...

La jeune femme prend une grande inspiration, puis se met à pousser. Emma et moi nous l'encourageons. Après quelques pousser, les cris du bébé remplisse l'ambulance, nous nous regardons tous le sourire aux lèvres, je reste fixer Emma, le bébé entre ses bras. Tous s'enchaîne, le médecin du samu prend notre place et s'occupe de la maman, Emma et moi nous nous occupons de ce petit être qui vient de naître, envelopper dans une couverture de survie, nous le nettoyons et regardons si tout va bien.

- C'est bon pour nous, nous informe le médecin.

- Très bien, lucas retourne au volant.

Avant le départ nous présentons le bébé à sa maman, elle le prend dans se bras puis nous les protégeons. Nous finissons, enfin par arriver à l'hôpital. La jeune maman et le nouveau né sont pris tout de suite en charge.
Il nous faut quelques temps pour nous remettre, nettoyons en vitesse l'ambulance.
À la caserne nous sommes félicité par le reste de l'équipe et tout le monde se met à raconter leurs anecdotes sur un accouchement que nous avous vécu.
Je retourne dans l'ambulance, Emma s'y trouve, nous nettoyons l'ambulance plus profondément. Le sourire aux lèvres

- Tout va bien ?

- Qu'elle journée étrange...

C'est vrai, ce matin on perdait une petite fille et nous avons donner naissance à un bébé quelques heures plus tard. Je souffle et me lance.

- Ça te dirait qu'on se voit après la garde ? Je veux dire genre ce soir chez moi ou chez toi ?

Emma me regarde en souriant.

- Oui, ça me ferais plaisir.

- J'apporte le dîner ? Lui demandé-je.

- Non, je ferais à manger.

- Très bien, mais je ramène le dessert.

- D'accord !

Je lui donne un coup d'épaule en douceur, j'adore voir son sourire sur son visage, je m'y habituerais presque. J'ai envie de l'embrasser. L'ambulance nettoyée à fond il est l'heure pour nous de quitter la caserne.
Une fois chez moi, j'ai hâte d'être à ce soir, passer un moment avec Emma rien que nous deux, encore plus proche que notre déjeuner partager l'autre jour.
La journée passée, ma douche prise, je quitte assez tôt ma maison pour me rendre dans la boulangerie de mon quartier. La tarte paysanne entre mes mains, mon téléphone se met à sonner, et si Emma annulait notre soirée ?
Après avoir déposer le gâteau sur le siège de ma voiture, je sort mon téléphone et suis soulagé en voyant son adresse écrite. Je sourit. Une bonne dizaine de minutes plus tard je suis devant chez Emma, je reprend la tarte. Devant chez elle, je frappe. Emma vient m'ouvrir, je la découvre vêtue d'un short, un t-shirt à l'effigie d'un groupe de rock des années quatre-vingt. Ses cheveux détachés et légèrement ondulés tombe sur ses épaules.

- J'ai ramené le dessert, dis-je en souriant.

- Parfait, me répond-elle.

Elle me laisse entrer le sourire aux lèvres, je découvre un endroit à son image, bien ranger, décorer avec bon goût, dans le salon je vois une grande bibliothèque, des centaines de livres y sont, je lui sourit.

- Je ne pensais pas à se point.

- J'aime la lecture, rajoute-t-elle en riant.

Une petite table dressée.

- Donnes-moi le dessert, me dit-elle. Et fait comme chez toi.

Emma quitte le salon, je retire ma veste et la pause dans le canapé, je regarde les quelques photos accrochées aux murs, elle est toujours aussi souriante.

- Le repas n'est pas encore prêt, il manque quelques minutes.

Je me retourne pour lui faire face.

- On a tout notre temps non ?

- Oui, bien sûr que oui.

Sauver Ou Périr Courage Et Dévouement Où les histoires vivent. Découvrez maintenant