- 7 - Amour, amour et amour...

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Point de vue d'Isore, 4 juin ; 8 heures

— Ferme les yeux princesse, disa-t-il gentiment alors qu'on venait de se garer.

Eston m'avait réveillé gentiment en m'apportant un bon petit-déjeuner. Il m'a dit de m'habiller et qu'on passerait le reste de la journée ensemble.

Il me mit à ce moment-là un masque de nuit sur les yeux.

Il ouvrit ma porte et me prit la main.

Nous étions maintenant dans une salle. L'odeur me disait quelque chose.

— Prête, disa-t-il en m'enlevant le bandeau sur mes yeux.

Le tatoueur, nous étions chez le tatoueur.

— Mais... Qu'est-ce qu'on fait ici, demandai-je.

— On va se faire tatouer, ensemble.

C'est alors que Lazario débarqua.

— Alors prêts, les deux tourtereaux, s'exclama-t-il joyeusement.

Je m'installais sur le fauteuil, me questionnais-je, sûr ce qu'on allait se faire.

Un tatouage en commun, une des meilleures idées qu'il avait eues.

Après une heure de tatouage, nous avions fini.

On s'avança vers le miroir, Eston me prit mes cheveux et les souleva.

— Mais... je ne sais pas, quoi dire, merci, disai-je découvrant le tatouage.

Je prenais dans mes bras Eston. Le tatouage était magnifique, un petit chapeau de cow-boy de profil avec une petite fleur en biais de l'oreille. Il avait exactement le même tatouage au même endroit.

— Ça te plaît ?

— Oh oui, que ça me plaît.

— Et la journée n'est pas encore finie...

— Merci Eston, disais-je une fois de retour à la voiture.

— De rien, princesse.

Il était maintenant neuf heures et demie.

Nous étions dans la voiture, Eston regardait l'horizon avec un air triste.

— Qu'y a-t-il, questionnai-je, inquiète.

— Rien, réponda-t-il avec une pincette dans la voix, comme s'il allait éclater en sanglots.

— Tu es sûre ?

— Oui, j'ai juste mal dormi cette nuit.

Il y avait quelque chose qui le rendait triste et je comptais bien le découvrir. Il était triste, il perdait du poids, il dormait sans arrêt. Cela devenait de plus en plus louche.

Il posa sa main sur ma cuisse.

Encore cette chose dans mon ventre, des papillons.

Après trois heures de route, nous étions enfin arrivés.

Nous étions devant une péniche.

Eston me prit la main et nous descendirent les marches de ce beau bateau.

L'intérieur était charmant et raffiné. Il y avait une seule table avec une belle nappe blanche, mais également un petit bouquet de roses rouges. C'était splendide.

— En quel honneur, demandai-je à Eston quand il recula la chaise pour me laisser m'asseoir.

— En l'honneur d'une personne parfaite qui détient entre ses mains mon cœur tout entier.

Un été sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant