"j'ai essayé d'ignorer les papillons dans mon ventre mais crois moi, c'était impossible"
-dans lequel Carie est replongée
dans les histoires surnaturelles
d'Hawkins mais cette fois en ayant
beaucoup plus à perdre qu'avant.
- 𝗲𝗱...
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SWEET FREAK, chapitre douze.
Carie s'éveilla au chant des oiseaux. Cela aurait pu ressembler à un rêve si elle n'avait pas vu quelqu'un se faire tuer la veille. Elle ouvrit les yeux pour voir la cimes des arbres au dessus d'elle.
Elle était à moitié allongée dans les bras d'Eddie. Sa tête reposait entre son épaule et son cou, son dos était appuyé contre son torse et le brun avait ses bras autour de sa taille.
-bien dormi princesse, demanda Eddie en chuchotant.
-je t'ai réveillé, interrogea Carie en se redressant.
-non t'en fais pas, sourit il alors que Carie se relevait.
La brunette s'appuya sur la souche d'arbre pour se lever. Eddie n'avait pas bougé, toujours assis par terre, il avait juste relevé le visage vers Carie, la détaillant du regard.
-est ce que ça va, demanda t-il, voyant l'air confus de la jeune femme.
-à peu près, répondit elle en s'étirant la nuque, et ce que toi ça va ?
-je me suis réveillé tenant Catherine Clarke dans mes bras donc tout va très bien, sourit il.
Carie sourit à son tour, elle ne put pas s'en empêcher. Elle ne savait pas si c'était une tentative pour flirter après leur baiser de la veille ou si c'était tout simplement vrai mais entendre Eddie dire ça lui faisait chaud au coeur.
Ce dernier se redressa et se leva. Il passa une main à travers ses cheveux, les coiffant plus ou moins.
-qu'est ce qu'on fait maintenant, demanda t-il en enlevant les feuilles et la terre de sa veste.
-il faut absolument qu'on contacte les autres, souffla Carie, on ne tiendra pas longtemps seuls dans la forêt.
-le problème c'est qu'on a plus le talkie, grimaça Eddie.
-il faut qu'on se débrouille pour trouver un moyen de communication, dit la jeune femme, je peux essayer d'aller dans une station d'essence ou dans un truc du genre.
Eddie grimaça, il se tenait à quelques pas de Carie, son regard perçant sur son visage.
-je ne pense pas qu'après ton feu d'artifice d'hier tu puisses vraiment te le permettre, souffla t-il et la brunette acquiesça, mais on peut quand même se débrouiller, en tout cas il faut qu'on parte d'ici.
