Chapitre 8

112 17 24
                                    

Le soleil commence à se coucher, la luminosité de mon séjour baisse, doucement, mais sûrement, créant ainsi une atmosphère enchanteresse. Ses rubis qui lui servent d'yeux brillent deux fois plus qu'à la normale, il m'hypnotise. J'aperçois qu'il est bien plus réveillé qu'il y a une heure, le café a agi rapidement.

Mes yeux se ferment quelques secondes afin de graver cette image, quand je les rouvre il est à quelques centimètres de moi, son regard est rempli de malice.

— Déveline, je sens ton excitation, je vois ta peau répondre à chacun de mes contacts, dit-il en caressant mon épaule.

— Raphaël, je murmure. Il m'embrasse la nuque, il ne faut pas, il recommence.

La sensation est instantanément explosive et addictive, je ne comprends pas pourquoi je suis aussi réactive.

Pourquoi n'arrivè-je pas à me contrôler ?

Sa peau vient à la rencontre de la mienne, me donnant ainsi le sentiment d'être complète. Naturellement, je me mets sur lui, chacune de mes jambes autour de cet apollon. Ma jupe remonte, ses mains en profitent pour caresser mon fessier.

Sentir sa chaleur m'envelopper me fait un bien fou, je commence à mordiller ses oreilles, son visage se contracte de satisfaction. Suivis par ses râles, je descends sur sa nuque et l'embrasse tendrement.

Le voir prendre du plaisir pour chacune de mes caresses m'excite davantage, percevoir son corps réclamant le mien m'attire irrémédiablement. Ma peau frémit à son contact, il le sait et en joue. Le prince me bascule pour m'allonger sur le canapé, ses mains m'agrippent les hanches, son érection se fait sentir contre ma cuisse.

Je ferme les yeux pour profiter encore plus de ces caresses, son parfum me titille et accroît mon désir envers Raphaël. Nos regards se percutent, nos mouvements sont synchronisés, la tension ne cesse de grimper. Mon corps le supplie de me prendre, aussi sauvagement qu'il le souhaite.

Son sourire narquois s'agrandit, sa tête descend lentement vers mon entrejambe. Il embrasse tendrement ma culotte, l'enlève tout aussi délicatement. Au moment où sa bouche rentre en contact avec mon clitoris, des papillons viennent exploser dans mes tripes pour laisser place à un bien-être, une extase que je n'ai jamais pu atteindre.

Je ressens cette impression d'être seuls au monde, il n'y a que les mouvements de l'héritier sur mon sexe m'importent. Ses mains s'agripper à mes cuisses, me sentir mouiller m'excite davantage. Cette sensation s'empare de moi, l'acharnement et la douceur de ces gestes pour m'emmener à ce plaisir m'éveillent. Uniquement mes gémissements sont au centre de notre attention, ils nous enveloppent dans une bulle de passion.

Tous nos problèmes se mettent de côté pour laisser place à nos envies, nos désirs plus que primitives, bestiales. Je ressens un besoin animal que Raphaël me prenne, que je sois sa chose, sa possession.

Je sens nos pouvoirs se déchaîner dans mon appartement, les objets volent au rythme de mes gémissements. Raphaël décide de jouer avec moi, s'amusant avec mon corps, me rapprochant de l'orgasme puis en m'éloignant. Cette sensation est satisfaisante, cette envie d'finalement jouir ne cesse d'augmenter tout comme mon plaisir.

Après quelques minutes à se distraire, le prince m'accompagne enfin vers cet délectation tant attendue. Mon corps se contracte, je crie le prénom de mon amant, un pétillement vient m'envelopper. Mes jambes se mettent à trembler légèrement, ces pétillements partent pour laisser place à une chaleur qui se répand dans mon être.

Mon souffle se fait court, je ressens cette envie de le faire jouir à tout prix, de partager cet orgasme avec lui. Dans un mouvement brutal, je lui retire tous ces vêtements, je ne suis guidée que par l'euphorie du moment. Je tressaille d'impatience, je veux sentir Raphaël en moi.

La Pierre Des Enfers - La légende, tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant