[𝕊𝕠𝕦𝕧𝕖𝕟𝕚𝕣𝕤 𝕕'𝕦𝕟𝕖 𝕍𝕚𝕖] Satoru Gojo x Reader

Chapitre 1

Plongée dans le noir, elle était bien et ne se souciait de rien. Elle était au chaud, sous une étoffe douce et sur un objet moelleux et confortable. Elle voulait y rester encore longtemps. Seulement, c'était sans compter une personne à son chevet qui avait remarqué l'agitation sous ses paupières depuis quelques secondes.

- Tu t'es remise de ta chute ?

Une voix grave venait de retentir dans la pièce. La jeune femme cligna plusieurs fois des paupières afin de s'habituer à la lumière du jour. Elle était installée dans un lit. Autour d'elle tous les murs étaient d'un blanc immaculé et du matériel médical l'entourait. Elle se situait dans se qui ressemblait à une chambre d'hôpital.

- Peux-tu me dire se que tu vois dans ce pot ?

L'homme assis à côté d'elle avait les cheveux noirs, rasés et deux traits rasés de près enroulant le tour de sa tête. Un aire grave se dessinait sur son visage. Dans sa main droite, il tenait un pot qui contenait une noifée. Elle était petite mais avait des yeux globuleux et des ailes d'insectes.

Alors d'une voix hésitante elle répondit sincèrement, non sans se poser de questions sur sa situation.

- Je vois une créature ailée avec une grosse tête.

Il acquieça et posa le conteneur sur la table de chevet. Son visage procurait un sentiment étrange, elle ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance ou non.

- En as-tu déjà vu au par avant et si oui depuis quand ?

Elle n'appréciait pas l'interrogatoire qu'il lui imposait. Mais ne voulait pas se le mettre à dos.

- Je crois que je les vois depuis toujours. Trop de questions la harcelait dans sa tête. Elle ne pouvait plus se retenir. Mais pourquoi me demandez-vous tous ça. Et qui êtes vous ?

Il l'observait maintenant avec ses petits yeux d'un regard lasse. Il répondit tout de même à sa question.

- Je suis Masamichi Yaga, professeur à l'école d'exorcisme de Tokyo. La chose que tu vois dans ce bocal est un fléau.

Avait-elle bien entendu ? Une école d'exorcisme ? À Tokyo ? Un fléau ? Alors elle n'était pas folle.

Maintenant ce qui l'a préoccupait était qu'est ce qu'elle faisait ici ? Comme s'il avait pu lire ses pensées, il lui expliqua simplement.

- Mon élève m'a raconté t'avoir aperçu à la sortie de la gare. C'est à ce moment que tous les fléaux des environs se sont, comme qui dirait, jetés sur toi. Les classes plus faibles s'en son pris à tes affaires n'en laissant que des miettes. Ne laissant rien, que ce soit pièce d'identité, vêtements, valise ou téléphone. Quand au plus gros, de classe 1, il a fondu sur toi. Pourtant, d'après les médecins tu n'as aucune blessure. Maintenant laisse moi te pauser une dernière question. Qui est tu ?