Chapitre 16

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Azzuria se réveille d'un profond sommeil. Elle ouvre les yeux, dans une pièce qu'elle ne connaît pas. Couchée dans un lit inconnu.

Quand elle s'en rend compte, elle se redresse vite. Elle ne se souvient pas être venue se coucher ici. Un pan de mur gris vient assombrir la pièce blanche. Le lit au centre, entouré de deux tables de chevets.

Elle est entièrement habillée comme la veille. Mais il lui manque une chose essentielle, ses poignards.

Elle sort du lit et va entrouvrir la porte, afin d'analyser le reste du bâtiment. Elle ne connaît pas le couloir dans lequel elle se faufile.

Elle reste sur ses gardes, alerte de chaque bruit alentour. Au fil de sa progression, elle entend des bruits de fers qui s'entrechoquent. Mais lorsqu'elle ouvre la porte au bout du couloir, elle est surprise de se trouver sur une mezzanine, au-dessus d'un salon dans lequel elle avait bu un verre la veille.

La pression redescendit. Elle n'avait pas été enlevée, et n'était pas sur le point de se faire torturer. Elle était juste restée chez Satoru et celui-ci cuisinait des pancakes.

Elle descendit les escaliers, toujours endormi. Elle observait du coin de l'œil le blanc, avec ses lunettes, au fourneau. Elle sourit en le voyant habillé d'un tablier, en préparant le petit déjeuner avec soin.

Elle se rapproche de sa position. Mais elle ressent un manque. Il lui manque une forme de protection qu'habituellement, elle n'enlève jamais.

C'est avec une voix plus agressive qu'elle ne l'aurais voulu qu'elle demande à l'homme :

- Où sont mes poignards ?

- Bonjour à toi aussi princesse. Répond calmement Satoru tout en continuant sa préparation.

Puis il se déplace jusqu'à la femme et la force à aller s'asseoir devant le plan de travail.

Elle ne se laisse pas faire, proteste. Mais ses gestes sont tellement doux, qu'elle n'ose pas le repousser.

- Prend le temps de manger se que j'ai préparé avant. Je suis allé acheter de quoi te changer. Tu n'auras qu'à te laver et enfiler ces vêtements.

Il va ensuite ouvrir des placards d'où il sort des couverts et les places devant la femme.

- S'il te plaît Satoru, j'en est besoin.

- J'ai de quoi couper de simples pancakes chez moi ne t'inquiètes pas, rigole-t-il.

Mais elle ne rigolait pas le moins du monde. Elle commençait même à paniquer sous la pression.

Sa respiration s'accélerait, de même que les battements de son cœur.

- C'est pas une blague. Rend moi mes poignards !

[𝕊𝕠𝕦𝕧𝕖𝕟𝕚𝕣𝕤 𝕕'𝕦𝕟𝕖 𝕍𝕚𝕖] Satoru Gojo x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant