Chapitre 35

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BILLIE

Il est 9h30 et Mike et toujours pas là, je sors de la maison et je regarde dehors pour voir si je le vois, mais rien. Je retourne dans la maison pour lui téléphoner.

Hopper : ça va ?

Je prends le téléphone et je compose le numéro des Wheeler.

Moi : ça va.

C'est sa mère qui me répond alors je lui demande si je peux parler à Mike.

Mike : allô ?

Je pars dans ma chambre et je claque la porte derrière moi.

Moi : il est 9h32. Où tu es ?

Mike : désolé, j'allais justement t'appeler. On peut pas...se voir aujourd'hui.

Moi : pourquoi ?

Mike : c'est ma mamie. Elle est très malade.

Moi : mais Hopper a dit qu'elle avait rien, que c'était une fausse alerte.

Mike : oui. Oui c'est qu'on penser au début, mais après son état c'est vachement aggraver.

Moi : oh.

Mike : oui. On pense que c'est bientôt...la fin.

Karen : quoi ?

Je fronce les sourcils en entendant sa mère. Mike cache le micro du téléphone et je l'entends crier à sa mère.

Mike : désolé excuse-moi.

Moi : c'était ta mère ?

Mike : oui. Elle est tellement bouleversée qu'elle dit n'importe quoi. On doit aller voir ma mamie dans sa maison de retraite.

Moi : alors tu pourras passer après.

Mike : non ! Enfaite...je crois que j'ai besoin d'être un peu seule aujourd'hui. Avec ma...tristesse ?

Moi : tu mens Mike ?

Mike : quoi ? Non. Les amies se disent la vérité.

Il y a un léger blanc et je l'entends me dire.

Mike : ma mère m'appel. On se parle demain. Tu me manques déjà. Bye !

Il raccroche, et je sors de la chambre pour remettre le téléphone.

Hopper : hé qu'est-ce que tu as ?

Je ne lui réponds pas et je retourne dans ma chambre en claquant violement la porte et je me laisse tomber sur mon lit.

...

Je rentre dans la chambre de Onze qui lève la tête vers moi.

Moi : vient on va chez Max.

Onze : mais on a pas le droit de sortir.

Moi : Hopper, n'est pas là alors il le sera pas.

Onze : d'accord.

Elle se lève et on sort de la maison pour marcher jusqu'à chez Max. Quand on arrive près de chez elle, on la voit faire du skate, elle trébuche de sa planche et elle roule jusqu'à nous. Je la prends et on avance jusqu'à chez elle.

Moi : salut.

Max : salut.

Moi : on peut parler ?

Max : oui bien sûr.

Je lui rends sa planche et on par chez elle.

Only Love Can Hurt Like ThisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant