Only Love Can Hurt Like This

Chapitre 76

BILLIE

On entend les portes s'ouvrir et on tourne la tête vers Jonathan et Will.

Jonathan : c'est prêt.

On retourne tous dans la cuisine et avec Onze on retire nos chaussures et nos chaussettes avant de rentrer dans le réservoir (on va dire il est assez grand pour Onze et Douze). On met les lunettes de Mike avant de nous allons dans l'eau et de nous prendre la main. Tout devient noire et avec Onze on marche un peut avant de voir Max et Lucas.

WILL

Moi : on les a trouvé. Ils ont une lanterne. Une lumière bleue.

BILLIE

Max : qu'est-ce que tu attends connard ? Hein ? Je suis là. Je suis juste là !

Mike : okay, les filles qu'est-ce qui se passe ?

Onze : ça fonctionne pas.

Will : qu'est-ce qui fonctionne pas ?

Moi : le plan de Max.

Max : je sais que tu m'entends. Que tu peux lire dans mes pensées. Même les plus noir. Les plus noires plus que les autres.

Elle pose sa lampe avant de retirer son casque et son walkman. Elle s'assoit ensuite en tailleur devant la lampe.

Max : j'ai repensé à ce que tu m'as dit. Que je voulais que mon frère meure. J'ai cru que tu voulais seulement m'énerver. Me pousser à bout. Mais ça avait rien à voir, hein ? T'essayais de me dire la vérité. Billy faisait de ma vie un enfer. Chaque fois qu'il pouvait. Alors il arrivait parfois, quand j'étais dans mon lit, le soir que, que je prie pour qu'il lui arrive quelque chose. Quelque chose d'affreux. Et je savais qu'il conduisait trop vite, alors je l'imaginais souvent avoir un accident. Mourir dans cette voiture à la noix. Et je...Je voulais qu'il sorte de ma vie. Pour toujours. Je voulais qu'il disparaisse. Le jour où il est mort, je crois que c'est pour ça que...que je suis restée là. A regarder. Pas parce que j'avais peur, ou parce que j'étais faible. Mais parce que je sais pas s'il méritait d'être sauvé. Et j'ai essayé de me pardonner. J'ai essayé, mais...c'est trop dur. C'est trop dur. Alors maintenant, quand je suis dans mon lit le soir, je prie pour qu'il m'arrive quelque chose à moi. Que quelque chose d'affreux m'arrive à moi. Et c'est pour ça que je suis là. Parce que...je veux que tu m'emmènes loin d'ici. Et je veux que...que tu me fasse disparaître.

Après son discours, on voit que Vecna est entrée dans son esprit. Onze et moi on s'approche de Max et on prend chacune une de ses mains.

Moi : Max, tout va bien. On va arriver. On sera bientôt là, tu dois tenir encore un peu.

On se met en tailleur et on ferme les yeux avant d'arriver à rentrer dans la tête de Max. Quand on ouvre les yeux on est je ne sais où.

Mike : qu'est-ce qui se passe, là les filles ?

Onze : on est...comme plongée dans un souvenir. Souvenir de Max.

On se met à avancer toute les deux pour voir plusieurs personnes faire du skate.

Will : vous la voyez ? Vous voyez Max ?

Moi : non. Mais elle est là. Elle est forcément là.

On se remet à marcher en évitant les personnes qui font du skate. On arrive enfin à trouver Max, mais elle fait comme si elle nous voyez pas.

Moi : peut-être qu'elle peut pas nous voir ?

Onze : on l'a trouvée. Mais elle est enfant. Elle peut pas nous voir.

Will : est-ce que vous voyez quelque chose de bizarre dans ce souvenir ? Une trace de Vecna ou du Flagelleur mental ?

Moi : non, tout a l'air assez normal.

On continue de regarder un peu partout et on voit une table de Dj en haut d'un pont.

Moi : non, attendez un peu. Y a un truc bizarre. Je crois que c'est un autre souvenir.

On monte jusqu'au pont et on touche la table de Dj. Et on arrive dans un des couloirs de l'école qui est décoré exactement comme le bal de l'hiver.

Moi : dans le gymnase.

On court le plus vite possible dans le gymnase et quand on rentre à l'intérieur on voit Vecna qui retient Max. Avec Onze on le ramène vers nous en le faisant léviter dans les airs. On le force ensuite à se tourner vers nous.

Vecna : vous...

Onze et moi : salut.

Puis on l'envoit directement dans les gradins, avant qu'on ne court directement vers Max pour l'aider à se relever.

Onze : est-ce que ça va ?

Max : hein ?

Onze : est-ce que ça va ?

Max : oui.

Elle nous touche un peu partout en nous pinçant les joues?

Max : c'est vous ? Vous êtes réelle ? Ou je vous ai fabriquée ?

Moi : on est bien réelle.

Max : comment, vous avez fait ?

Moi : on est reliée depuis un congélateur de pâte à pizza.

Max : quoi ?

J'ai pas le temps de lui répondrequ'on entend Vecna qui se relever.