Chapitre 56

142 3 0
                                    

BILLIE

Policier 1 : et c'est à ce moment-là que tu l'as frappée ? Je vais avoir besoin d'une réponse verbale.

Moi : oui. C'est là que je l'ai frappée. Mais Jane n'a rien fait.

Policier 2 : c'est pas ce que nous à dit la victime.

Policier 1 : et pourquoi est-ce que tu l'as frappée ?

Moi : je sais pas.

Policier 2 : tu ne sais pas ?

Policier 1 : la fille que t'as frappée, elle a un traumatisme crânien.

Elle a que ce qu'elle mérite.

Policier 1 : vous étiez au courant ?

Onze et moi : non.

Policier 1 : elles ont pas l'air si bouleversées que ça par la nouvelle.

Policier 2 : non pas du tout.

Policier 1 : non, pas du tout. Tu cherchais à la tuer ?

Je me remémore ce qui s'est passé hier, et c'est vrai que cette idée m'est passé par la tête.

Moi : je sais pas.

Policier 1 : tu sais pas si tu voulais la tuer ?

Moi : non.

Policier 1 : non, tu voulais pas le tuer ou non, tu sais pas ?

Moi : je sais pas.

Je ne dis plus rien et eux aussi, ils nous rentrent dans leurs fichiers avant de nous dire qu'on va aller dans un centre pour mineur.

MIKE

Dame de l'accueil : Jane et Billie Hopper. Ah oui, je vois. Je crois qu'elles vont faire l'objet de poursuites.

Jonathan : d'accord, qu'est-ce que ça veut dire, au juste ?

Dame de l'accueil : qu'ils les rentrent dans nos fichiers, et après quoi elles seront emmenées dans un centre pour mineurs.

Will : quoi ?

Moi : en taule ? Vous allez les mettre en taule ?

Dame de l'accueil : non, dans un centre de détention pour mineurs.

Moi : c'est pareil !

Jonathan : non, attendez. Est-ce qu'on pourrait les voir ?

Dame de l'accueil : vous êtes un parent ou son tuteur ?

Jonathan : non, mais...

Will : nous sommes ses frères. On est leur famille. Dit-il en coupant Jonathan.

Dame de l'accueil : ça ne suffira pas. Il faut être un de ses parents ou un tuteur légal.

Moi : non mais vous plaisantez ? C'est ridicule.

Dame de l'accueil : c'est la loi, et vous ne la changerez pas en argumentant avec moi. Vous voulez voir Jane et Billie ? Trouvez votre mère. Dit-elle en pointant Jonathan du doigt.

Jonathan : merci.

On sort donc du poste de police.

Jonathan : c'est n'importe quoi ! Elle a même pas essayé de nous aider.

Will : maintenant on fait quoi ?

Jonathan : j'en sais rien. Va falloir attendre que maman ait atterri en Alaska.

Will : mais elle va devoir aller en prison !

Je vois un fourgon de police passer devant nous et je pousse les garçons avant de courir vers lui.

Moi : arrêtez la voiture !

Jonathan : qu'est-ce que tu fais ?

Le fourgon ne s'arrête pas et je continue de regarder la voiture partir. Fait chier !

Only Love Can Hurt Like ThisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant