Chap.12 : Le refuge, l'accueil et les ressentis

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Point De Vue de George :

-George :Putain..de merde...c'est pas passé loin.

Ce type déjà mort a failli me tuer moi aussi. Heureusement que j'ai pu me dégager avant que les autres n'arrivent. Je suis rentré dans un espèce de bâtiment qui regroupe des appartements en trois étages. Tandis que l'adrénaline se dissipe peu à peu, je m'aventure dans le hall du bâtiment. Les morts-vivants frappent à la porte d'entrée. Il faut vite que je trouve la sortie et que je rejoigne le groupe. Ça fait maintenant quelques minutes que je suis à la recherche d'une sortie. Tout à coup, j'entends un cri de femme provenant de l'escalier donnant accès au premier étage.

Conscient que je ne peux sûrement plus rien pour elle, je continue ma route. J'arrive devant la salle du concierge. La porte est fermée. Je continue d'avancer. Puis, enfin, je trouve la porte de sortie qui mène à l'extérieur. Mais elle est fermée à clef par un cadenas. Je retourne sur mes pas pour tenter d'ouvrir la salle du concierge et y trouver des clefs. En chemin, je trouve un pied-de-biche, je le prends avec moi avec l'idée de l'utiliser contre la porte. J'arrive devant celle-ci et place le pied-de-biche. J'appuie de toutes mes forces et elle s'ouvre. Quand j'y repense, Turner n'aurait fait qu'une bouchée de cette porte. J'y rentre et sursaute en voyant le corps du concierge étalé au sol. Il y a du sang partout, j'essaie d'y faire abstraction et cherche la clef. Quand tout à coup, je la voie accrochée sur la ceinture de l'homme. Je me penche, attrape la clef d'une main, pendant un court instant, j'ai l'impression d'entendre une respiration saccadée provenant du corps. Je ne m'attarde pas trop sur ce détail et prends les clefs, me dirige à la porte et l'ouvre en déverrouillant le cadenas. Je sors enfin du bâtiment, je sens l'air frais glisser sur ma peau. Et à peine suis-je sorti que j'entends des cris, des gens ou des choses courir, tous en ma direction. Je suis dans une ruelle, celle derrière le bâtiment et la grande rue, en face de moi se trouve un mur, à ma droite je vois au loin des morts-vivants qui essaient de trottiner à la poursuite d'un jeune homme ayant peut-être la vingtaine, à ma gauche il y a un accès à la grande rue et enfin derrière moi, dans le couloir où j'étais précédemment je trouve un homme qui court vers moi, pistolet à la main et poursuivi par plusieurs morts.

-Rémi :Dégage de là toi !!! Dégage ou je te tire dessus !!

L'homme du couloir me cri de me pousser.

-Eli :Héé !!! J'vous en prie, aidez-moi !! Ils me suivent, s'vous plaît!!

Tandis que l'autre me supplie de l'aider.

-Rémi :Putain, t'es sourd ou quoi ?! Tire-toi !

-Eli :AIDEZ-MOI !

Je ferme les yeux un instant, j'imagine ma famille.. puis, je cours end irection de la grande rue, suivi de près par l'homme du couloir. Il me fait tomber en me bousculant pour être premier à la ''course''. Je jette un œil au type de la ruelle et je le vois...il tente de rentrer dans le couloir mais se retrouve nez-à-nez avec des morts, ceux qui le poursuivait l'ont dangereusement rattrapé...

-George :Hé gamin !! Non, pas par là ! Viens vite ici !! Dépêche allez !

Mais il tombe, à cause de la peur, il se relève et tente de courir mais à peine relevé qu'un mort l'attrape dans le dos. Rapidement, il se retrouve assailli par deux puis trois autres morts. Il cri une dernière phrase ;

-Eli :J'vous en supplie !! J'veux pas crever ! Pas comme ça !!! NOOON !!

Puis il y a un tir provenant de mes arrières. C'est l'homme du couloir, il a tiré dans l'épaule du jeune homme. Il se remet à courir dans la grande rue et le gosse s'effondre au sol, les morts s'attroupent sur lui. C'est la fin. Je cours dans la grande rue et cri à l'autre homme.

Le virusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant