Chapitre 7 : ''Laisse-moi t'aider.''

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⚠️ TW : Violence, torture (soft mais je préfère prévenir ! )⚠️

*PDV Carlos*

Dix minutes auparavant...

J'entrai dans la chambre de Megan, celle-ci dans les bras d'Emma. Je la vis se retirer de ma sœur avant de me regarder. Son comportement n'était pas habituel. Sa tête n'était pas normale. Quelque chose n'allait pas et je le savais très bien.

"Tout va bien ?" Demandais-je.

"Oui, oui ça va." Répondit Emma en jouant avec sa mèche de cheveux.

Non, ça n'allait pas.

Je portai mon attention sur ma sœur afin de trouver des réponses mais celle-ci ne me regardait même pas, son regard plongé au fond des iris foncées d'Emma. Lorsqu'elle me regarda, elle fit des yeux ronds, comme pour demander la cause de ma présence.

"Je vais m'absenter ce soir avec les gars, vous serez toutes seules. Rien ne vous arrivera et si besoin, appelles moi ou va voir un de mes hommes compris ?" Dis-je en insistant sur mes derniers mots.

Je détestai laisser Megan seule avec notre ennemi Oscar qui rôde mais si je voulais le retrouver, je n'avais pas le choix. De plus, Emma était là et putain qu'est ce que c'était compliqué de gérer deux histoires en même temps. Elle ne devait rien savoir, elle serait exposée au danger et il en était hors de question.

"Oui, on fera attention." Assura Megan.

J'hochai la tête positivement, satisfait avant de regarder une dernière fois Emma. Ses yeux, reflétaient un sentiment anormale, ses mains n'arrêtaient pas de s'agiter et elle avait du mal à maintenir notre regard. Je ne sais pas qu'est ce qui la terrorisait à ce point et franchement, cela me rend fou de ne pas en savoir plus sur elle.

Je refermai la porte, Flavio et Marcus étaient à mes arrières.

"On fait quoi maintenant ?" M'interrogea ce dernier.

"On va aller voir notre détenu."

Lorsque nous étions allés affronter les hommes d'Oscar dans cette grande maison, nous en avions pris un en otage pour avoir des informations concernant l'emplacement de leur patron. Cela faisait quelques jours qu'il était en bas, dans la cave, à mourir de soif, de faim et de fatigue et je comptais bien me servir de sa faiblesse pour le faire parler.

Nous descendons les étages pour arriver au sous-sol. J'attrapai la clef qui servait à ouvrir la porte de la salle avant de l'insérer dans le trou.
Celle-ci s'ouvra après deux tours et nous pénétrâmes dans la pièce obscure.

J'allumai soigneusement la petite ampoule accroché au plafond avant d'observer notre ami.

Il avait été installé par mes hommes contre un mur, les poignets accrochés au plafond avec des menottes. Il était sale, son épaule saignait encore suite à la balle qu'il s'était prise et qu'on avait pas soigné. Il devait souffrir car son épaule était dirigé vers le haut grâce aux menottes, ce qui n'arrangeait pas son état. Il souffrait lentement, il n'avait que ce qu'il méritait.

Son corps qui tombait sous l'effet de la fatigue se redressa brusquement après nous avoir entendu entrer. Sa tête pouvait faire pitié, mais je n'avais jamais de pitié pour nos ennemis.

Je pris une chaise et je m'installai juste devant lui, le dossier de celle-là vers lui, mes bras contre celui-ci. Je sortis un couteau avant de commencer à jouer avec.

Son RegardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant