Chapitre 9 : Coaching, day 2.

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*PDV Carlos*

Six-heure-quarante-cinq. Je venais tout juste de sortir de mon lit pour aller déjeuner. Nous avions entraînement aujourd'hui et il était important de commencer à une heure matinale. Nous avions plusieurs techniques à voir donc dormir ne serait que la récompense ce soir.

J'arrivai dans la cuisine, les cheveux totalement décoiffé, habillé uniquement d'un jogging sans plus. Je saluai les quelques gardes qui circulait de part et d'autres de la pièce avant d'aller demander un renseignement auprès d'un. Je n'avais aucune gêne à ne ressembler à rien devant mes employés, à vrai dire ils avaient l'habitude.

"Est-ce qu'il est parti ?" Demandais-je les bras croisés.

"Qui ça ?" S'interrogea le garde.

"Tu sais très bien ne fais pas l'idiot. Est-ce qu'André est parti ?"

Il eut comme une illumination avant de reprendre.

"Ah oui bien sûr ! Hum il me semble qu'on m'a confirmé son départ plus tôt dans la soirée. Il a dû quitter les lieux il y a plus de dix heures patron." Dit-il au tac-au-tac.

Bien. Ça, s'était un problème résolu.
Ce qu'il s'était passé hier m'avait énormément énervé, j'étais devenu le plus furieux et dangereux homme des alentours. Enfin, je l'étais encore plus que je ne l'étais déjà. 

Cela m'avait rendu fou de rage qu'il ait pu lui manquer de respect à ce point-là. Il s'était moqué de son rôle ici, n'étant pas de faire preuve de violence verbale et physique sur quelqu'un. Et encore pire quand cette personne a plus de pouvoir que lui.

André avait insulté et de manière injustifié la jeune fille que j'héberge ici temporairement. Même si, cette même personne m'avait elle aussi énervé la veille. Mais ça ne justifiait pas le comportement que mon ex-employé avait eu envers elle. Il se serait comporté de la sorte avec Megan, il aurait subi le même sort mais avec un peu plus de conséquences. Emma n'était absolument pas de ma famille et elle ne le sera jamais mais je ne tolérais pas ce genre de choses sous mon toit.

"Si par malheur, vous le voyez se rapprocher de mon domicile, je veux que vous me le rameniez vivant. Je m'occuperai de lui." Ordonnais-je.

"Bien, patron." Dit-il en s'éloignant de moi.

Quant à moi, je pris la direction de mon bureau avec mon déjeuner afin d'aller sur mon ordinateur. Il fallait que je demande des nouvelles aux autres cartels concernant Oscar.

Je m'installai alors, toujours vêtu de mon seul et unique jogging avant de me connecter au groupe. Ce groupe n'avait pas vraiment de nom, mais j'avais décidé seul de l'appeler T.R. . Ce sont simplement les initiales de mon nom.

'Des nouvelles concernant l'autre enfoiré recherché ?'

Puis, quelques secondes après, les autres se connectèrent aussitôt avant d'écrire à leur tour.

'Oui, il est toujours ici mais il semble s'être installé dans le centre-ville'. M'informa Vitto.

Vitto était lui aussi chef d'un cartel sur Palerme. Nous nous étions rencontrés il y a un moment maintenant et il avait toujours été à mes côtés pendant ce genre de galère. Il y avait aussi Erwan, les deux étaient frères et travaillaient ensemble. Nous formions un beau trio dans ce type de moment et ils étaient toujours restés fidèles.

'On a envoyé des hommes pour surveiller les horizons mais pour l'instant, aucune activité suspecte n'a été aperçu.' Compléta Erwan.

Son RegardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant