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Je pose enfin mon derrière sur un fauteuil et souffle un coup. Nous avions ranger chaque recoins de ma maison à Saint Dizier et avions déménager chaque meuble comme ne le voulions et le résultat était plaisant. Théo vient vers moi tout essouffler et en nage mais abordant un grand sourire malgré tout. Une pensée me traverse l'esprit et me fit rire un instant.


-Tu te moques de moi? Dit-il souriant de toute ses dents.
-Désolé, mais de te voir comme ça, on dirait que tu as fais l'amour durant des heures ou que tu as couru un marathon. Dis-je en rigolant.
-C'est vrai qu'il fait chaud d'un coup, dit-il en ôtant son maillot.

Son torse musclait luisait, il s'essuya avec son tee-shirt son front dégoulinant de sueur. Je déglutis avec beaucoup de difficulté, tandis que mon regard plongea dans le sien, ses yeux était expressif à ce moment précis. Il s'appuya sur le plan de travail de la cuisine américaine qui ce trouver juste derrière lui. Si il aurais pu me sauter dessus il l'aurait fait, son regard ne trompait pas.
D'un coup l'ambiance de la pièce tout entière changea, il faisait chaud, quelque chose m'attirait à lui et l'odeur de la pièce passa d'un savon noir à une odeur plus ambré, plus sombre et sauvage.

-Eh bien Julie, ça ne va pas? Dit-il dans un sourire en coin.

Sans que je ne le remarque, ma réaction face à son timbre de voix a était de serrer mes jambes plus forte qu'elles ne les étaient déjà et de triturer mes doigts. Mes yeux plongèrent dans les siens et j'ouvris la bouche mais aucun mot n'en sortit. Je décide donc de me lever et de quitter cette pièce à l'ambiance bien trop alléchante. En passant devant lui il m'attrapa par la taille me ramenant contre son corps et instinctivement mes mains se posèrent sur son torse. Mon coeur battait la chamade et mes yeux passèrent de ses yeux à sa bouche tandis que lui ne décolla pas son regard de mes lèvres. Sa langue caressa chaque parcelle de peau sur ses lèvres, et ses mains se resserrent sur mes hanches. La tension était palpable qu'on aurait presque pu la touchée. Sa respiration s'accélérait ainsi que la mienne et un sourire se dessina sur son visage qui jusqu'ici avait toujours la même expression : le désir.

-Hé bien ma chère, tu n'as pas répondu à ma question. Ça ne va pas? Dit-il d'une voix suave et rauque.

Ma gorge était bloquer et aucun mot, aucun son de sortit de ma bouche malgré que ma bouche ce soit entrouverte. Je pinça mes lèvres et déglutit avant de passer ma langue sur celle-ci, comme si elle essaya de parler, un appel à ce qu'il colle sa bouche contre la mienne pour qu'il l'embrasse fougueusement. Je sentis contre mon bas ventre l'attirance du youtubeur à mon égard ce qui me fit encore plus rougir mais avant même que je ne puisse faire un autre mouvement, la sonnette retentit dans toute la maison.
Je tourne ma tête par dessus mon épaule essayant de regarder par la fenêtre si je voyais quelqu'un, tandis que le jeune brun enfuit sa tête dans mon cou. Ses lèvres rentra en contact avec ma peau dans des baisés suave, mon corps entier ce contracta et je sentit mon excitation monter jusqu'à en avoir des bouffées de chaleur.


-Pourquoi ne vas-tu pas ouvrir? Dit-il avant de mordiller ma peau.
-Je.. n'y arrive pas..
-Laisse moi faire alors.

Il agrippa l'une des mes fesses et la serra si fort qu'un gémissement sortit de ma bouche. Ses baisers descendirent jusque sur mon épaule, il glissa sa main droite jusque sur mon ventre et descendis ensuite à mon entre jambe en prenant soin de passer sa main sous mon jogging et mon sous-vêtement. Il remonta ses lèvres de nouveau à mon cou et son souffle s'accéléra ainsi que le mien quand il trouva l'accès à mon intimité quand la dînette retentit cette fois-ci la personne toqua en même temps.
Théo colla son front contre le mien et lança un regard à la fenêtre derrière moi puis revenu à moi. Il retira sa main et je me sentit vide d'un coup, il sourit et fixa les lèvres.

-Je crains que l'on devra remettre ça à plus tard.

Il se décolla de moi me laissant seule, vide et haletante. Mon bas ventre ce contracta comme pour me faire un peu plus souffrir du manque. Je repris mes esprit quand j'entendis le verrou de la porte, je me remis droite et me recoiffa avant de me tourner.
A ma porte se trouvait mon pilier, celui pour qui j'aurais tout sacrifier. Mes larmes me montèrent et mes lèvres tressauta. Mon frère ne pu retenir ses larmes et tomba à genou au sol, je couru à lui et le rejoignit dans ses pleurs. Je le serra si fort que j'en eu peur de l'étouffer. Je n'avais jamais repris contact avec eux, pour moi au dernière nouvelle, mon frère était entre la vie et la mort. Je suffoquais dans mes pleures, mon coeur allez exploser de joie mais aussi de tristesse. Il était ma seule famille et je n'ai même pas était capable de prendre de ses nouvelles où même d'aller le visiter à l'hôpital. A la place j'ai préférer sortir, me droguer aux substances dure et à l'alcool pur. J'ai rater tellement d'années de ma vie, mais mes remords s'accentuèrent quand une voix apparu derrière mon frère.

-Papa?

Une petite blonde aux yeux noisette fit son entrée, elle devait avoir 2 ou 3 ans tout ou plus. Elle était suivi par Camille qui elle, avait énormément changer mais était toujours aussi magnifique. Ses yeux était perlant et elle se pinça les lèvres pour que ces larmes ne coule pas. Mon frère se redressa et je compris, mon frère était devenu père. Le choc fit que j'ai mis du temps à le comprendre malgré que la fillette l'est appelait papa. Je rester là, à genou en regardant la petit blonde. Elle venu vers mon frère et le serra dans ses bras.

-Ça va papa? Pourquoi pleure?
-Parce que papa est content, résonna la voix de Théo derrière étant donner que mon frère n'arrivait pas à se remettre de ses émotions.

La petite se tourna vers Théo et eu un sourire jusqu'aux oreilles, elle lui sauta dans les bras tout en criant « Parrain ». Je n'en porta pas trop cas à ce moment là, je regardait mon frère de nouveau et passe ma main sous son menton pour le forcer à me regarder. Ses yeux était rouge et toujours emplis de larmes et quand son regard croisa le mien, je cru qu'il repartirait de plus belle. Il posa ses mains sur mes joues et réussit à sortir quelques mois.

-C'est toi, tu est vraiment là? Je ne suis pas encore dans un de mes rêves, hein? Tu est vraiment là?
-Oui Thomas.. Je suis là, et je ne partirais plus.

Il m'enlaça et Camille nous rejoignit, je passa mon bras droit sur les épaules de Camille et lui embrassa la tempe avant de lui chuchoter à l'oreille :« Tu est quand même celle qui m'as le plus manquer! »

-J'ai entendu, dit mon frère entre deux sanglots ce qui nous fit rire.

Je tourna la tête vers Théo qui portait encore l'enfant dans ses bras, il regardait la scène avec la petite. Il me sourit, je lui rendit en retour.

-Merci, chuchotai-je.

Energie Sombre #2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant