De Bagra à Peufra Militaire

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22 Janvier
19:01

Je sors de la salle de bain avec mon peignoir sur moi et une serviette autour de mes cheveux. Je pars dans le dressing récupérer de quoi m'habiller et retourne dans la salle de bain pour me changer.

Une fois que je suis prête, je descends dans le salon et retrouve mon frère, ma belle-sœur et mon fiancé.

Moi : J'ai pris du temps ?
Laël : Non, t'inquiètes pas.
Moi : Allons-y. Papa m'a déjà envoyé un message.
Connor : Je vais récupérer le gâteau et on y va.

Il pars dans la cuisine et revient cinq minutes plus tard.

On se rends en dehors de la maison. Je verrouille la porte et on se dirige vers la maison de mes parents tout en discutant de la journée.

Quand on arrive devant la maison de nos parents, Connor frappe et ma mère vient nous ouvrir.

Maman : Entrez les enfants.
Moi : Papa est où ?
Maman : Dans son bureau.
Moi : Je vais aller le voir.
Maman : Merci ma chérie.

Tandis que les autres vont dans le salon avec ma mère, je vais dans le bureau de mon papa qui se trouve près des escaliers. Je frappe et entre.

Papa : Ma fille, vous êtes déjà là ?
Moi : Oui.

Je vais lui faire un bisou sur la joue et il m'en fait un sur le front comme on le fait à chaque fois qu'on se voit.

Moi : Tu sais, t'as pas à culpabiliser. Elle a fait les mauvais choix parce qu'elle le voulait. Tu donnes déjà du travail aux personnes qui ne sont pas forcément acceptées ailleurs. Tu prends la peine de les rencontrer, pas comme certains autres patrons. Tu les paies bien plus que le salaire moyen pour leur métier. Tu prends la peine de les comprendre dès qu'ils ont un souci. Tu prends le temps de leur expliquer ce qu'ils ne comprennent même si ça te retarde dans ton travail à toi. Tu passes des heures au travail pour être sûr que l'entreprise et que tes employés n'aient pas de gros problèmes, pour que tu n'ai pas à les licencier par manque d'argent. On aurait pas trouvé mieux comme patron que toi. C'est pas de ta faute tout ça. Je t'aime papa, tu le sais. Alors tu vas m'afficher ton beau sourire et tu vas venir dîner avec nous. Et ne parlons pas de travail. C'est le dernier dîner qu'on aura avec Laël avant qu'il finisse son année. Je veux pas le tracasser et te voir triste.

Mon père se relève de son siège, s'approche de moi et sans que je m'y attende, me sert fort dans ses bras. Je ressers mon étreinte après quelques secondes.

Papa : Je t'aime aussi ma fille. Merci beaucoup. J'ai de la chance de t'avoir.
Moi : C'est moi qui ai de la chance de t'avoir. Sans toi, je ne serai pas là et je ne serai pas arrivé là aujourd'hui.

Je lui fait un bisou et on pars tous les deux rejoindre les autres dans le salon. Je pars m'asseoir à côté de mon fiancé tandis que mon père s'assoit près de ma mère.

Maman : Ça va vous ?
Papa : Ça va mieux.
Laël : Il s'est passé quelque chose au bureau ?
Moi : Je suis désolée mais ce soir, c'est ton dernier soir avant de repartir alors on ne parle pas de travail. D'accord ?
Laël : T'as raison. Vous allez me manquer, vous savez ?
Maman : Toi aussi, tu vas nous manquer mon chéri.
Moi : Connor et moi, on s'occupera de ta copine pendant ton absence. Compte sur nous.
Connor : T'as pas à te soucier de ça. Et en plus, quand tu reviendras, vous aurez votre appartement tous les deux. On s'occupe de ça aussi.
Sonia : Merci beaucoup à vous deux.
Moi : Tu sais, on s'est toujours entraidé depuis tout petit. C'est pas aujourd'hui que ça va changer. Et en plus, tu fais partie de la famille maintenant.
Sonia : Merci.

20:26

Nous sommes actuellement à table. Et le sujet dérive rapidement sur le mariage.

Maman : Vous pensez le faire quand ?
Connor : On avait pensé le faire l'année prochaine.
Moi : Mais je pense qu'on devrait le faire avant. Je veux dire que une année c'est long. Il peut se passer n'importe quoi et avec l'armée, on peut s'attendre à tout.
Papa : Vous pourriez le faire le jour de votre sortie du centre. On est en janvier. Il vous reste huit mois. En sachant, que nous on vous aide et je pense que les parents de Connor aussi vont vous aider.
Moi : Je sais pas trop.
Connor : Je sais qu'on pourra compter sur tous nos amis. Mais comment on va faire ? On a encore rien prévu.
Moi : On a pas encore pris le temps de discuter du mariage. Voir ce qu'on veut. On voulait en parler aujourd'hui mais du coup on le fera seulement la semaine prochaine.
Sonia : Vous pouvez compter sur moi. Je serai là pour vous aider.
Laël : Moi aussi. Dès que je reviens, je vous aide.
Connor : Merci.
Moi : On pourrait peut-être engager une wedding planner.
Maman : Vous voulez pas tout faire vous même ? Une wedding planner c'est pas forcément la joie.
Connor : Ce serait plus simple. Mais c'est pas pareil. En plus, avec les contacts qu'on a, je suis sûr qu'on y arrivera.
Moi : On en reparlera plus tard. On a encore le temps. Il faut juste qu'on prévienne la mairie. Mais on le fait dès qu'on revient de Paris.

23 Janvier
7:15

Nous sommes au Starbucks avec Sonia avant de partir au boulot.

La soirée d'hier soir s'est bien passé. Et elle s'est terminé en câlins et au revoir. J'ai passé une excellente soirée.

Bref, une fois qu'on a récupéré nos commandes, on part au boulot.

7:58

Nous voilà arrivés au boulot. Je me dirige dans mon bureau et donne à Sonia les papiers qu'elle doit faire avant qu'elle ne retourne dans son espace.

11:54

Je range mes affaires et pars voir Sonia. Je frappe et entre dans son bureau.

Moi : C'est moi. T'as terminé ?
Sonia : Oui c'est bon. Ah et voilà les papiers pour le contrat.
Moi : Je vais devoir envoyer tout ça à l'armée.
Sonia : Pas de soucis. Il est l'heure d'y aller ?
Moi : Oui. On doit déjeuner avant de partir.
Sonia : Allons-y.

On sors du centre. Je remets la lettre au caporal-chef Maillot que j'ai appelé qui part directement. Et nous voilà en direction de la maison.