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Laël : Qu'est-ce que tu fais avec tes valises ?
Moi : Les parents m'ont inscrit dans un centre d'amincissement et je pars demain matin.
Laël : C'est super mais tu vas me manquer.
Moi : Toi aussi tu vas me manquer mais je sais très bien que tes amis se moquent de toi à cause de moi.
Laël :Mais je m'en fous de ça. C'est pas leur problème et en plus, tu ne me fais en aucun cas honte.
Moi : C'est pas grave. De toute façon, je ne le fais pas seulement pour les gens, je le fais pour moi aussi. J'en ai marre d'avoir ce physique. Il est temps de changer.

Après ça, il n'a plus du tout parler et il m'a aidé à finir mes valises en silence. Je le comprends, il a pas du tout envie de me laisser partir mais moi, non plus je ne veux pas. Ca me fera énormément de mal de le laisser, lui et mes parents. 

Quand on a fini, je mets mes valises dans un coin.

Laël : Allez viens, petite tête.

Il me prends dans ses bras. Je me sens tellement bien dans ses bras que j'ai pas envie de partir et laisser ma famille et mes amis.

Moi : Mince. J'ai oublié de prévenir Anaïs et Mamad que je partais. Tu penses qu'ils peuvent venir pour que je leur dises.
Laël : Appelles-les. Il est tard, vous devriez déjà être couchés. Vous vous verrez demain matin. Demandes-les de venir demain matin avant les cours comme ils commencent à 9h30.
Moi : D'accord, merci.
Laël : T'en fais pas. Bon, je vais dans ma chambre.
Moi : Bonne nuit et à demain.
Laël : Bonne nuit chérie.

Il sort de la chambre tandis que je prends mon téléphone pour appeler mes amis.

Appel FaceTime

Moi : Salut ! Vous allez bien depuis ce matin ?
Anaïs : Oui merci.
Mamad : Oui ça va et toi ?
Moi : Je vais bien mais je dois vous parler de quelque chose.
Mamad : Qu'est-ce qu'il y a ?
Anaïs : C'est grave ?
Moi : Je sais que c'est bizarre et très précipité aussi mais je pars dans un centre d'amaigrissement demain matin. Mon train est prévu pour 8h10.
Anaïs : Depuis quand tu le sais ?
Moi : Depuis pas très longtemps. J'ai juste eu le temps de faire mes valises avec Laël.
Mamad : Oh non ! Ma sœur va partir.
Anaïs : Non en vrai, c'est bien. Tu vas enfin te reprendre en main comme tu le voulais.
Mamad : Mais tu vas partir et tu vas nous oublier.
Moi : Alors là, jamais de la vie. C'est vous qui êtes resté avec moi même quand j'ai grossi et que je suis devenu obèse. Vous êtes là depuis des années dans les bons comme les mauvais moments.
Mamad : Dis plus jamais que t'es obèse. T'es juste belle.
Anaïs : Il a raison.
Moi : Merci mes amours.
Mamad : Promets-nous que tu ne nous oublieras pas.
Moi : Promis.
Anaïs : Tu pars demain matin alors ?
Moi : Oui. D'ailleurs, Laël m'a dit de vous dire que vous viendrez avec lui me déposer avec mes parents.
Mamad : Y'aura pas assez de places.
Moi : T'es con. Mes parents viennent avec leur voiture et nous, on ira avec Laël.
Anaïs : On se voit demain alors ?
Moi : Oui. Je vais me reposer pour me lever tôt demain.
Eux : Bonne nuit ma sœur.
Moi : Bonne nuit le sang.

Fin appel FaceTime

Je mets mon téléphone à charger et m'endors pour la dernière fois dans mon lit.

13 Avril
6:00

Je me réveille pour la première fois avec le sourire aux lèvres. Je vais enfin pouvoir avoir ce que je veux, même si pour ça je dois quitter mes proches. Dès 6h30, je vais faire ma routine du matin. Après m'être habillée, je vais directement dans la cuisine et prépare un sac de nourriture pour le voyage et prépare aussi le petit déjeuner pour tout le monde. Personne ne pourra m'enlever ce sourire même pas mes frères.

Finalement, tout le monde sauf Daegan et Eliad descend et mange ce que j'ai préparé.

Maman : Qu'est-ce qui  t'arrive pour que tu ais préparé tout ça et que tu ais ce sourire ?
Moi : C'est le fait de pouvoir partir pour mieux revenir. Aujourd'hui, je partirai grosse et j'essaierai de revenir mince comme je le voulais. Certes, je suis excité de partir mais vous allez tous me manquer sans exception.
Papa : Toi aussi, tu vas nous manquer.
Laël : Bien plus que tu ne le penses mais profitons de ces derniers moments avant que tu ailles à Marseille.

Dans la peau d'Eliad

Je me réveille à cause du bruit qu'il y a en bas alors je descends en restant caché. Je me dirige donc vers les personnes qui parlent dans la cuisine mais en restant caché.

Maman : Qu'est-ce qui  t'arrive pour que tu ais préparé tout ça et que tu ais ce sourire ?
Hosnia : C'est le fait de pouvoir partir pour mieux revenir. Aujourd'hui, je partirai grosse et j'essaierai de revenir mince comme je le voulais. Certes, je suis excité de partir mais vous allez tous me manquer sans exception.
Papa : Toi aussi, tu vas nous manquer.
Laël : Bien plus que tu ne le penses mais profitons de ces derniers moments avant que tu ailles à Marseille.

Je n'en crois pas mes oreilles. Elle ne peut pas partir comme ça. Certes, je ne lui dis pas mais je l'aime de tout coeur. Tout ça, c'est de notre faute à Daegan et moi. Si j'ai changé de comportement avec elle, c'est parce que je voulais qu'elle se reprenne en main, qu'elle ne soit pas en dépression. Je suis horrible. J'ai fait fuir ma propre soeur. J'aimerai tellement lui dire ce que je pense. En tout cas, j'ai un plan.

Dans la peau d'Hosnia

Nous finissons donc de manger dans la bonne humeur. Je débarrasse et mets le petit déjeuner de mes frères dans le micro-onde. Je monte dans ma chambre avec mon sac de nourriture et le mets dans mon sac à dos dans lequel j'ai mis mon ordinateur, mon téléphone, ma batterie externe, mes AirPods, en gros, tout ce qu'il faut pour ne pas s'ennuyer.

De Bagra à Peufra MilitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant