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13 Avril

Dès que je finis ce que j'ai à faire, je prends mes valises et les ramène près de la porte. Je m'assois dans le canapé en attendant mon frère et mes parents. Ils descendent même pas 5 minutes après.

Papa : On y va ?
Moi : Oui, je vous attendais.
Maman : Allons alors.

On sort donc en prenant mes valises. En bas, on rejoins Mamad et Anaïs.

Mamad : Tu vas bien ?
Moi : Oui et vous ?
Anaïs : Si tu vas bien, on va bien.
Laël : Bon, allons-y.

Mes valises déjà dans la voiture des parents, nous, les jeunes, nous allons dans la voiture de Laël.

* Eclipse du trajet *

On a parlé et rigolé durant tout le trajet. On est arrivés à la gare à 7h30. On a le temps de profiter avant que je m'en aille.

* 15 minutes plus tard *

Il est 7h45. Bientôt l'heure pour moi de partir mais, c'est maintenant l'heure des au revoir.

Maman : Chérie, tu vas me manquer.
Moi : Toi aussi, maman. Sache que quoi qu'il arrive, je t'aime de tout mon coeur.
Maman : Moi aussi je t'aime, mon coeur.
Papa : Laisse-moi parler à ma fille maintenant.
Maman : Oh c'est bon. Ce n'est pas que ta fille.
Papa : Bref. Ma fille, je ne veux pas entendre parler de garçons là-bas, ok ?
Moi : Papa, tu sais très bien que je m'en fiche de ça.
Papa : Je sais, ne t'en fais pas. Je sais que tu n'es pas une fille facile mais que tu es droite. Et c'est pour ça que je suis fier de toi alors continue de me rendre fier. Je veux que les gens continuent à me dire que ma fille est belle à l'intérieur comme à l'extérieur malgré ses rondeurs. T'es ma fille et tu continueras à me rendre fier tant que tu restes droite comme tu l'es et que tu continues à suivre ton instinct. Suis tes rêves dans n'importe quels circonstances.

Ces mots m'ont donné l'envie de pleurer. Ça me fait plaisir de l'entendre me dire tout ça. Je suis tellement émue.

Moi : Merci papa. Tu as toujours été là pour moi alors qu'il arrivait que je ne te respectais pas, je ne t'écoutais pas et tout le reste. Je te serais toujours reconnaissante. Merci beaucoup pour tout ce que tu as fait pour moi et pour tout ce que tu feras dans le futur. Je t'aime.
Papa : Moi aussi je t'aime mon bébé.

On se fait un câlin avec ma mère aussi puis ils s'en vont ne laissant que Laël et mes amis. Mamad vient directement me parler.

Mamad : Je veux pas faire trop sentimental non plus mais saches que tu es la sœur que j'ai toujours voulu avoir. Je t'aime et j'espère que tu ne m'oubliera pas.
Moi : T'en fais même pas. T'as été là lorsque les autres ont décidé de ne plus être là. Je ne pourrais pas t'oublier après tout ce que tu as fait pour moi.
Anaïs : A moi maintenant. Tu sais t'es ma sœur. On s'est toujours soutenues mutuellement. Dans toutes les circonstances, t'as été là et je t'en remercie.
Moi : Toi aussi t'as été la sœur que j'ai jamais eu. Je t'aime tellement. Celui qui touche, me touche aussi alors fais attention à toi.
Anaïs : C'est plutôt à toi que je dois dire ça. Bref prends soin de toi.
Moi : Vous aussi.
Mamad : Surtout nous oublies pas.
Moi : Vous inquiétez pas, je vous le dis.
Anaïs : Surtout tu nous appelles quand tu arrives là-bas.
Mamad : Même pas, tu nous appelles tous les jours.
Laël : Laissez-moi parler avec ma sœur avant qu'elle parte aussi s'il vous plaît.
Anaïs / Mamad : Excusez-nous monsieur.
Anaïs : On s'appelle après de toute façon.
Moi : Oui. À plus.

Ils nous laissent ensuite entre frère et sœur. Je commence déjà à avoir des larmes aux yeux.

Laël : T'es pas encore partie que tu pleures déjà ?

Je lui donne un coup à l'épaule.

Moi : Arrête. C'est que vous allez tous me manquer. Je me rends pas compte que je m'en vais.
Laël : Déjà, c'est quoi cette tape là ? J'espère que quand tu reviendras, tu seras bien plus forte que ça, hein.
Moi : Eh arrête de me juger. Méchant va.
Laël : Sinon, toi aussi tu vas me manquer. Terriblement.
Moi : Tu m'accompagne jusque mon train ? C'est bientôt l'heure pour que je parte.
Laël : Allons-y.

Arrivés devant le train, je prends mon ticket dans mon sac.

Laël : Tu m'envoies un message quand t'es installée.
Moi : T'inquiètes. Au pire, on se fait un FaceTime carrément. Ce serait plus simple.
Laël : Oui aussi. Allez, oust. On se parle ce soir. Sinon tu vas rater ton train là.
Moi : Laël ?
Laël : Oui ?
Moi : Merci d'être là pour moi. Je t'aime fort.
Laël : Moi aussi, princesse, moi aussi.

Ensuite, il me fait un bisou sur le front avant que j'entre dans le train. Je vais m'asseoir près de la fenêtre afin de voir mon frère et mes meilleurs amis.

De Bagra à Peufra MilitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant