L'agression

Tu es sûre?

Hey! Comment allez-vous?
Et non vous ne rêvez pas 2 chapitres dans le même mois c'est un miracle 😂 ne vous y faites pas trop bientôt la rentrée et je ne sais pas si j'aurais le temps d'écrire avant les prochaines vacances ( merci les études supérieurs) .
Enfin bref j'ai décidé de faire une petite rubrique livre à découvrir si jamais vous ne savez pas quoi lire, ce sont des œuvres ( plus ou moins avancées) que j'ai adoré et qui ont je trouve beaucoup de potentiel donc n'hésitez pas à aller jeter un coup d'œil 😉.

En Dramione: Noblesse Oblige de alwyn13  juste incroyable
En Fanfiction de la série Netflix The Umbrella Academy : Jocker de Umbrella_academy-POV 2 chapitres vraiment prometteur
En livre fantastique: Sauvage de Eadlyn_164 une très belle histoire

Voilà voilà profitez du reste de vos vacances!

Après ce repas, les deux remontèrent chacun dans leur chambre pour se préparer aux cours de l'après-midi. Drago n'était pas réellement enchanté par cette idée, mais Hermione avait été catégorique: il était hors de question qu'elle passe son année à s'écrouler et à se cacher dès que les souvenirs refaisaient surface, parce que sinon jamais elle ne pourrait aller de l'avant. Drago se brossa les dents puis alla changer de chemise, la sienne ayant été tâchée lors de sa désastreuse tentative de cuisiner. Il enfila donc le nouvel habit avec un sourire aux lèvres. Sourire qui ne l'avait pas quitté depuis le déjeuner en compagnie de la griffondor. Cela faisait vraiment très longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi bien. Lui-même ne se souvenait pas de la dernière fois où il avait autant ris et s'était autant amusé que là. S'il avait su que Hermione avait cet effet sur lui plus tôt, il l'aurait convaincu de devenir ami avec lui dès son entrée en première année. Son sourire s'assombrit aussitôt que cette pensée lui vint à l'esprit.

Même en première année, alors qu'il était encore un enfant son comportement était déjà insupportable. Il se souvenait mot pour mot de son discours dégradant sur les Weasley avant de passer sous le choixpeau magique pour être réparti dans les maisons. Au moins à cette époque il était encore inconscient de tout le mal qui l'entourait et de tout le mal qu'il pouvait causer à son entourage. Aujourd'hui il en était pleinement conscient, et cette conscience lui pesait énormément. Son regard se posa alors sur son reflet dans le miroir de sa salle de bain. Il avait le regard froid, sans expression. Il se tenait droit et aucune teinte de sympathie ne se dégageait de son visage. Il avait réellement l'image d'un homme de glace, sans ressenti et sans sentiment. Soudain la porte de sa chambre s'ouvrit et Hermione apparut dans le reflet à son tour, avec ses cheveux en désordre, ses mains perdues dans le pull trop grand de Drago qu'elle avait finalement gardé, un sourire chaud et amical sur le visage. Même s'il manquait encore l'étincelle de vie que son regard abritait autrefois, elle était pour le serpentard l'image même du soleil qui brille et illumine tout ce qui l'entoure.

Le regard du blond se reposa sur lui et il remarqua avec surprise que son expression avait changé. Un sourire sincère était apparu sur son visage, creusant quelques ridules au niveau du coin de ses yeux. Ses yeux contrairement à il y a à peine quelques secondes semblait doux, presque tendre. Son corps semblait également moins droit, bien plus détendu.

Son sourire s'accentua encore plus. Décidément Potter avait raison, aider quelqu'un ça peut vraiment aider à changer. Il se tourna vers Hermione.

-Tu es prête?

Elle acquiesça de la tête d'un air déterminé, mais le blond voyait bien qu'elle était terrorisée.

-Ne t'en fais pas, cet après-midi on a métamorphose, donc au moindre problème on demande à Mcgonagall de partir. Il faut juste que tu me dises si jamais ça ne va plus, et je te sortirai de là, d'accord?

Hermione sourit, visiblement rassurée par l'implication et de l'attention que lui portait son colocataire.

-D'accord.

-Alors c'est parti.

Ils sortirent de leur appartement en pensant à bien refermer derrière eux, puis prirent le chemin de la salle de métamorphose. Puisque la grande salle se trouvait de l'autre côté du chateau et que les élèves ne repassaient que très rarement aux dortoirs entre le déjeuner et le cours de l'après-midi, ils ne croisèrent personne. Cependant Drago se rendit rapidement compte que sur leur trajet se trouvait le lieu exact où s'était déroulé l'agression d'Hermione.

-Heuu... on ferait peut-être mieux de passer par un autre chemin. dit-il prudemment.

-Non. fit fermement la jeune sorcière.

Drago fronça les sourcils. Les évènements de ce matin avaient clairement montré qu'elle était loin d'avoir tourné la page, alors pourquoi tenait elle à s'infliger une épreuve de plus?

-Je ne veux pas garder de trautismes... ou disons je veux en avoir le moins possible, s'expliqua-t-elle, et je sais que une des étapes importantes après un... après ce qui m'est arrivé, c'est de retourner sur les lieux du crime.

-Tu es sûre que tu es prête pour ça? s'inquieta-t-il.

-Oui dit-elle avec résolution, et puis qui sait, peut-être que on va trouver un indice ou que je vais me rappeler de quelque chose qui pourra nous aider à démasquer les coupables.

-Très bien, si tu te sens préparée pour ça...

Au bout de quelques minutes ils arrivèrent dans le fameux couloir, et Drago pouvait sentir Hermione se raidir au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient du lieu exact. Enfin lorsqu'ils arrivèrent au fameux endroit, la jeune fille se stoppa net, les yeux parcourant les alentours rapidement.  Ses points étaient serrés et son teint était pâle. Drago comprit rapidement qu'elle était de nouveau entrain de revivre la scène.

-Hermione? l'appela-t-il doucement, Hermione, est-ce que ça va?

Il n'obtint aucune réponse. La griffonfor était comme dans un coma éveillé, totalement imperméable à ce qui l'entourait. Le blond la secoua légèrement, inquiété par les larmes qui venaient de s'échapper des yeux de sa protégée.

-Hermione?!

Soudain cette dernière posa sa main sur celle de Drago qui secouait son épaule gauche, et elle plongea son regard apeuré mais où se trouvait une toute petite leur d'espoir,dans celui sur serpentard.

-Cette voix... je la connais.