XI: Jumeaux

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Jeudi, 15 Novembre, 1984

Steve était devant un amas d'adolescent dans le couloir, en voyant la tête de Billy, il se fraya un chemin par is les personnes entassées. Son visage de pétrifia lorsqu'il vit sa sœur tomber sur le sol, en face du blond. Il me savait pas ce qui c'était passer avant et ne si attarda pas en voyant sa sœur courir vers la sortie.

Il rattrapa rapidement Paige et sa sœur et ensemble, il montèrent dans la voiture de Steve, en direction de leurs maisons.

•••

June claquait violemment la portée de la voiture de Steve, voulant rentrer au plus vite chez elle. Elle s'avança à pas vifs vers la porte d'entrée, laissant son frère et sa meilleure amie derrière.

— June! Attends nous, cria Paige, sortant de la voiture à son tour. Elle lança un regard exaspéré à Steve en l'encontre de la brune avant de se diriger vers la maison à leurs tour.

June était déjà au sommet de l'escalier lorsque les deux autres entrèrent. Paige retira ses souliers en deux coup de pieds avant de monter rejoindre sa meilleure amie. Steve prenait plus son temps, il était inquiet pour sa jumelle, mais il savait que ce ne serait pas à lui qu'elle se confirait.

Il resta plusieurs minutes, assis face à la porte fermer de la chambre de sa sœur, n'entendent que des brides de conversations. Lorsque Paige finit par sortir telle un Ninja, sans aucun bruit, Steve se releva en croisant les bras et l'interrogea en chuchotant.

— Qu'est-ce qui c'est passer nom de dieu?

Paige entreprit d'expliquer la scène à Steve à voix basse, ce qui pris quelques minutes. Elle pouvait voire le sang de Steve ne faire qu'un tour, il voyait noir. Elle posa sa main sur son épaule, l'aidant à se calmer un peu. Sa meilleure amie venait de vivre quelque chose de terrifiant, elle même avait été pétrifiée devant la scène, alors elle n'imaginait pas comment June pouvait se sentir. Tous le monde avait eu peur, le regard de Billy pouvait laisser croire qu'il était prêt à la tuer. Jamais au grand jamais elle n'avait vue une chose pareille. Paige qui s'imaginait une romance torride entre June et Billy avait vite changer d'idée. Et puis cet idiot de Tommy.H qui avait commencé, juste parce qu'il détestait Steve, il se sentait obligé de s'en prendre à sa sœur.

— Tu ne feras rien, c'est clair? Ça ne ferait que empirer la situation, tous ce qu'elle a besoin en ce moment c'est que tu ailles lui faire un gros câlin et de repos, c'est compris? Demanda Paige, autoritaire, avant de saluer Steve et partir en direction de l'école. Le jumeau Harrington proposa de la ramener, ce qu'elle refusa poliment, il devait rester avec sa sœur.

Après le départ de la blonde, Steve toquât à la porte de sa jumelle trois petit coup. Il n'attendu pas de recevoir une invitation et pénétra dans la chambre plonger dans le noir. Il se dirigea à tâtons vers le grand lit de June. Il ne perdu pas une seconde pour se coucher sous la couette avec elle, la prenant dans ses bras.

Les jumeaux restèrent plusieurs heure ainsi, à dormir. En fin d'avant midi, Steve se réveilla seul, un peu perdu. Il se leva, à la recherche de June. Il tomba rapidement sur sa sœur, dans la cuisine, appliquant un sac de petit pois gelé sur son poignets violacé.

— Laisse moi t'aider, proposa le garçon doucement.

— Non c'est bon j'ai pas besoin de ton aide, lâcha June, avec une pointe d'amertume.

— Je suis vraiment désolé pour hier soir, je m'en veux terriblement, tu veux bien me pardonner? Demanda Steve. Il s'était déplacé pour être face à elle. June était adossée à l'îlot central de la cuisine et Steve contre le frigo blanc.

— Mouin... si tu me fais du Kraft Dinner, dit la brune, avec un visage bougonneur mais entaché d'un sourire malicieux.

Steve sourit doucement avant de sortir une boîte du fameux macaronis au fromage dont sa sœur jumelle raffolait.

Le garçon sorti un chaudron, mit de l'eau dans ce dernier et le mis sur le feu. Alors que l'eau commençait à bouillir, il se tourna vers sa sœur. Elle avait toujours son sac de petit poids sur le poignet.

— Vas falloir les ajouter au Kraft Dinner si tu continues à les laisser décongeler, dit Steve.

— Si tu oses faire ça, je te renie! S'exclama June en riant. Steve ricana avant de se tourner vers la cuisinière et ajouter les pâtes à l'eau bouillante.

— Vas falloir retourner à l'école après avoir manger, lui dit Steve avec une mou désolé.

— Ouais, je sais, dit June sans conviction.

Steve voyait bien que sa sœur n'avait pas envie, lui non plus d'ailleurs, mais leurs parents seraient en colère si ils manquaient trop de cours. Alors il chercha à remonter le moral de sa sœur.

— Tu te rappel la premier fois que je t'ai fais du Kraft Dinner? Demanda Steve, nostalgique.

— Bien sûr! Tu avais briser mon vélo, se rappelait la jeune fille.

— Ouais... j'étais tellement jaloux de se vélo. C'était pour notre anniversaire de 10 ans, j'avais eu un stupide livre sur l'archéologie, alors que sa ne m'intéressait même pas. Toi t'avais eu cette superbe bicyclette bleu. Papa savait que je voulais une bicyclette, mais il était tellement en colère contre moi, pour je ne sais quoi, qu'il t'en a acheté une.

— Tu avais briser la fenêtre de la voisine avec ton ballon, dit June.

— Je me rappelle comment j'étais jaloux à ce moment là. Il m'avait ignoré pendant plus d'une semaine et maman n'avait rien fait. Je me rappelle comme si c'était hier cette après-midi là, tu avais ton vélo depuis moins d'une semaine. Tu étais partie avec maman au parc. Papa était je ne sais où. J'ai vue ton vélo dans le garage, j'étais tous seul. J'étais tellement jaloux. Sans réfléchir j'ai pris de fichu vélo bleu et je suis parti avec.

— Tu la balancer du haut de la falaise, ajouta June en rigolant, elle n'était plus affectée par cette histoire de vélo après tout.

— Ouais, j'étais fière de moi au début, mais quand je suis rentré à la maison après et que j'ai vue papa, rouge de colère et toi, en larmes, je m'en suis voulu. Papa a commencé à me hurler dessus, mais toi, tu t'es mis devant moi et tu lui a crier d'arrêter. Tu savais que c'était moi qui l'avait briser, mais tu lui a dit que c'était toi, que tu l'avais briser et que tu avait voulu le faire passer sur mon dos. Au début il ne t'a pas crue, mais il a finis par laisser tomber. Une fois que les parents étaient partis au travail, je suis venue te voir et je t'ai demandé qu'est-ce que je pouvais faire pour me faire pardonner.

— Et j'ai demandé du macaroni au fromage, termina June.

Elle s'approcha de son frère, déposa son sac de petits pois congelés sur le comptoir et pris le pris dans ses bras. Il n'était pas parfait, il faisait des erreurs, mais il aimait sa sœur plus que quiconque et June le savait bien.

Burn Me, Billy Hargrove Où les histoires vivent. Découvrez maintenant