XVIII: Billy

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Samedi, 17 Novembre, 1984

11h48

Billy venait d'arriver devant chez lui. C'était la fin d'avant midi et avec un peu de chance, son père serait de sortie. Il entra par la porte arrière en faisant le moins de bruit possible. Il put entendre de loin le bruit de la télé du salon qui jouait le bulletin de nouvelles du samedi.

— Billy c'est toi? Cria la voix de son père à travers la maison.

Le blond soupira avant de répondre à son père et aller le rejoindre dans le salon où se trouvait aussi Susan. Neil qui était assis dans son grand fauteuil de cuir brun toisa son fils un insta avant d'éteindre la télévision.

— Où était tu? Demanda l'homme d'une voix sévère, Fixant son fils d'un regard mauvais.

— Chéri, je te l'ai dit hier, s'exclama Susan, d'une voix qui se voulait joyeuse.

— réponds à la question Billy! Ordonna son père.

Billy lui raconta qu'il avait été à une soirée et était rester cher les Harrington comme prévu. Son père plissa les yeux, comme pour déceler une trace de mensonge dans le récit de son fils. Le blond dégluti, voyant que son père cherchait à trouver une quelque compte raison de lui tombé dessus.

— Tu es encore aller coucher avec une de ses salopes? Demanda son père en levant les sourcils. Ça question ce voulait plus une affirmation que autre chose et Billy en fut déstabilisé. Il savait que son père ne le croirait pas.

— Non, je te le promets, lui dit Billy doucement. Il avait la mâchoire serré, les poings contrattaqués, essayant de garder son calme.

— Tu veux me faire croire que tu ne baise pas cette fille, dit l'homme en toisant son fils. Billy ne répondu rien, baisant la tête.

— Neil... chéri s'il te plaît, laisse le tranquille, il na rien fait, dit la femme assise sur le divan en tissu. Elle n'avait pas envie que son mari s'emporte encore une fois.

— C'est ce que je me disais, une autres de tes petites putes que tu te tapes, tu devait aller porter ta soeur chez son amie ce matin, mais tu étais entrain de fourré ta queue dans une de ses salope! Lança Neil d'une voix forte et colérique. Pointant son doing menaçant sur son fils, debout devant lui.

— Neil! S'exclama Susan, outrée des mots utilisés par son époux, a l'encontre de la fille d'une de ses nouvelles amies.

— Ne l'appel pas comme ça, lâcha Billy d'entre ses dents. Sa ma journée était encore plus serrée.

— Je te demande pardon, dit Neil, en colère face à la réplique de son fils.

— Ne l'appel pas comme ça, June n'est pas une salope ou une pute, alors ne l'appel plus comme ça.

Neil n'en rajouta pas, voyant arriver sa belle fille dans le salon, alerter par les voix forte.

— Maxine! Billy vas pouvoir aller te porter chez ton amie puisqu'il est rentré, annonça Susan, voulant changer de sujet.

— Ouais, quand t'es prête, dit le blond à l'égare de sa demi-sœur. Max lui sourit avant d'aller en vitesse dans sa chambre, récupérer son sac.

Une fois dans la voiture de son demi-frère, Max se tourna vers lui et osa lui poser une question. Elle prit une grande respiration, alors que le blond effectuai une marche arrière afin de sortir de la cours et lui demanda.

— Tu étais chez June, non?

— Pourquoi tu veux savoir ça? Demanda t'il, étonné, alors qu'il s'engagea dans la rue.

— Elle est vraiment gentille, je l'aime bien, annonça la rousse.

— Et alors? Demanda Billy ne voyant pas où elle voulait en venir.

— est-ce que tu vas sortir avec elle? Demanda t'elle.

Billy tourna la tête vers Max, le visage sérieux. Il vue la rouquine l'observer avec sérieux, sans le dégoût qu'elle avait pour lui a l'habitude. Il leva les sourcils, étonné, avant de regarder de nouveau la route. Il ne répondu pas, conduisant vers l'adresse qu'elle lui avait donner avant de monter dans le véhicule. Après une dizaine de minutes de route, ils arrivèrent dans un petit chemin perdu dans les bois. Max annonça qu'ils était arrivé et prit son sac dans ses mains pour sortir, mais Billy l'arrêta.

— Je l'aime bien aussi, annonça Billy comme si de rien.

Max fronça les sourcils, semblant ne pas comprendre tous de suite avant qu'un doux sourire éclair son visage. Elle ouvrit la portière et remercia d'une petite voix briser par la fierté un merci avant de fermer la portière et disparaître dans un petit chemin de terre.

Billy regarda disparaître la crinière de feu de la gamine avant de de faire demi tour, pour rentrer chez lui. Il monta le son de sa radio au maximum, tapant frénétiquement sur le volant au rythme de la musique. Accélérer au dessus de la vitesse permise, il profita de la balade pour ce défoulé un maximum.

Lorsqu'il fut de retour devant la maison qu'il détestait tellement, il soupira et retira les clefs du contact. Il entra cette fois par la porte d'entrée, salua son père et Susan, faisant profile bas quand même. Sa belle mère le pris à part dans le couloir, lui parlant à voix basse.

— Je suis désolé pour ce qu'a dit ton père au sujet de June, lui dit t'elle doucement, posant une main réconfortante sur son épaule.

Elle semblait plus proche de lui depuis quelques jours, ce qui étonnait beaucoup l'adolescent, sans pour autant lui déplaire. Il baissa la tête, mal à l'aise tout de même, alors que Susan lui souriait avec bien vaillance.

— J'ai été invité à un dîner chez les Harrington avec ton père Jeudi prochain, voudrais-tu venir avec nous? Tu devras garder Maxine si tu ne veux pas venir par contre, lui annonça la femme avec un sourire taquin.

— Ouais je veux bien venir alors, accepta le blond, laissant un sourire de victoire sur le visage de la rousse devant lui.

Susan reparti à la cuisine, préparer le repas du midi et Billy fila dans la salle de bain, pressé se laver. Une fois son l'eau chaude, il repensa à ce que la mioche lui avait dit dans la voiture.

Est-ce qu'il aimait réellement June Harrington?

Il pensa à ce qu'il avait ressenti, alors que son père la traitait de salope et de pute. De ce que Jack Davis avait dit sur elle à la soirée. Qu'est-ce que Tommy avait dit sur son compte aussi. A la simple penser de toutes ses insultes à l'égard de la brune, il sentait son sang bouillir.

Il l'avait convoité dès le début, après tous, sa beauté et sa désinvolture était attirant. Elle faisait tourner les têtes, ça c'était sûr. Elle disait toujours ce qu'elle pensait, sans avoir peur de la réaction des autres. Elle vivait pour elle et personne d'autres et Billy adorait ça.

Ses yeux brillant, ses lèvres roses et ses cheveux chocolat qui tombait en cascade sur son corps. Il avait envie d'elle, encore plus après hier.

Il la voulait plus que tout, mais elle, elle ne se laissait pas faire. Elle ne lui tombait pas dans les bras comme toutes les autres, il avait ramé pour réussir à avoir son attention, qu'elle le considère.

Peut-être qu'il ne la voulait que parce qu'elle lui résistait, peut-être parce qu'elle avait été son défi. Qu'est-ce qu'il en savait lui. La seule chose qu'il savait à ce moment, c'était... c'était...

Que son père frappait contre la porte en criant, car il avait désespérément besoin d'utiliser les toilettes et que son fils prenait un temps fou sous la douche.

Burn Me, Billy Hargrove Où les histoires vivent. Découvrez maintenant