9. Clumsy

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(TW : attouchements,...)

Les coups se firent entendre qu'une seule fois, qui ça peut bien être ?

Je me redressa à contre cœur, j'enfila un peignoir couvrant ma peau mise à nue par ma nuisette blanche, et alla ouvrir la porte.

Un personnel se tenait derrière celle-ci, habillé en chemise blanche et pantalon noir, dans sa main il tenait un genre de lettre.

Pourquoi les membres de l'hôtel viennent m'importuner à cette heure tardive ? De plus, je n'ai rien commandé...

— Bonsoir Mademoiselle, excusez-moi de vous déranger mais un monsieur m'a demandé de vous donner ceci...

Il me tendit cette lettre dans sa main, je la pris doucement, perplexe je le regarda, dans l'espoir de comprendre la provenance de ce courrier.

— Bonsoir, pouvez-vous me dire qui vous la donné ?

Il me sourit timidement et jeta un coup d'œil à sa gauche.

— Je suis navrée, le monsieur n'a pas voulu me relever son identité... à vrai dire nous ne vous l'aurions pas donné sachant qu'il peut y contenir de mauvaises choses, mais nous n'avions pas vraiment le choix...

Il avait l'air vraiment sincère et semblait culpabiliser sur ce qu'il venait de me confier entre les mains.

—... Je vois. Merci, dis-je en refermant la porte après que l'on se soit souhaité une bonne nuit.

Directement, je m'assis sur le matelas, une jambe croisée sous mes fesses, j'analysa le papier de près. Dans l'enveloppe, je retrouva un bout de parchemin plié en deux.

Je le déplia pour laisser en dévoiler une phrase écrite à l'encre noire.

L'écriture était lisible et très propre, on aurait dit que le correspondant avait des mains de fées...

Mon cœur rata un battement lorsque je lu ces quelques mots dessinés sur cette feuille :

« 𝑸𝒖𝒆𝒍 𝒎𝒐𝒓𝒄𝒆𝒂𝒖 𝒗𝒐𝒖𝒅𝒓𝒊𝒆𝒛-𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒄𝒉𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 ? »

Mes neurones firent un tour dans mon cerveau, c'était mon voisin d'hôtel qui fit parvenir cette lettre jusqu'à moi... c'était sur...

Mon cœur palpitait d'excitation, j'avais chaud et je me demandais ce que je pourrais bien lui écrire en retour.

Je me muni d'un crayon à papier, le faisant promener sur mes lèvres en réfléchissant.

Il y'avait bien des morceaux au piano que je souhaitais écouter dans la vie réelle, mais j'en avais tellement que je n'arrivais pas à faire un choix.

Je jeta un coup d'œil à travers la baie vitrée, aucune lumière n'était allumée dans sa chambre, pas de signe apparent montrait qu'il était présent.

Mais un détail me fît paniquer. Comment a-t-il su le numéro de ma chambre ?

Et comment a-t-il fait pour cacher son identité mais avoir pu quand même me faire parvenir cette lettre ?

Je me mordis la peau des doigts.

Merde il fallait que j'arrête cette habitude malsaine.

ALBATROSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant