Je ne suis plus un bébé - Tome I.

85 - Polémique.

- [Kévin] Impossible le fils de Xavière est plus âgé que Rémi, il doit avoir plus de la trentaine.
- [Sophie] Et celui que nous avons vu a aussi à peu près cet âge.
- [André] Cela ne change rien.
- [Gaëlle] Si c'est lui pourquoi il ne récupère pas la maison ?
- [Sophie] Si c'est bien son fils, il est au courant, et il a ses raisons.

Peut être mais c'est dommage, Xavière est très attachée aux valeurs familiales.

- [Sylvie] Merci pour la soirée, je vais rentrer.
- [Sophie] Et nous allons nous coucher. Nous avons du travail demain.

Je m'aperçois seulement que je suis fatiguée. Je ne me suis pas arrêtée de la journée. Ce n'est pas vraiment des vacances.
Sans réveil, je me lève un peu après sept heures, c'est clair que je suis calée sur le travail.
En premier douche et petit déjeuner, Tante Sophie et André sont déjà à table. Ce matin je veux m'entraîner pour le sport, je vais utiliser une des couches du pack, c'est du intissé et elle est juste un peu plus épaisse qu'une culotte jetable. Ils sont toujours à table mais ont fini de déjeuner

- [Sophie] Quel est ton programme pour aujourd'hui ?
- [Gaëlle] Ce matin j'emmène tout ce que je peux, mes affaires, couches. Je n'ai rien pour cuisiner.
- [André] J'ai laissé beaucoup de choses de mon ancienne maison, Maxime aussi a des choses très bien. Profitez en.
- [Sophie] Laure a prévu de venir t'aider.
- [Gaëlle] Et sûrement acheter ce qu'il me manque.
- [Sophie] C'est le rôle des parents, c'est normal d'aider son enfant à démarrer.
- [Gaëlle] Pas trop quand même.
- [Sophie] Ce sera suivant ce qu'il te manque, et c'est aussi pour se rassurer.
- [André] Kévin dort toujours, il doit s'entraîner ce matin.
- [Sophie] Laisse le se reposer un peu, je le réveille avant de partir, il prendra son café à la caserne.

Ou à la maison, non il manque les tasses et pour le faire.

- [Gaëlle] Et toi ?
- [Sophie] Je vais avec Carole et Camille, nous allons travailler avec Jonathan. Maïté doit aussi m'ajuster une robe pour le réveillon.
- [Gaëlle] J'ai complètement oublié les miennes.
- [Sophie] Je lui en parle et amène les avant de faire vos courses.

C'est tante Sophie qui m'apporte les couches, bien sûr j'en ai plus que la moitié. La chambre est vite vide, je dois aussi vider les couches du tiroir, j'en ai aussi dans le placard. Plus mes deux sacs, je n'ai pas tant que ça finalement.
Moi aussi ça me fait drôle de quitter cette chambre, seulement trois mois, mais elle est chargée de souvenirs, mes premières nuits, mes premières couches, Kévin, les dessins pour Clara, c'était quand même un premier chez moi.

Une fois à la maison je dois tout décharger, Rémi et Francis m'aident, c'est malin avec toutes ces couches, heureusement qu'ils sont tous au courant. Pour l'instant tout va dans l'ancienne chambre de Kévin. La maison est vraiment grande, je n'avais pas encore visité le sous sol. Nous avons deux chambres de libre plus un débarras en haut et un autre en bas.
André est arrivé et ils commencent la peinture dans notre chambre. Tout est sec sauf ma culotte de règle. Tant pis je vais me chercher des serviettes. Je mets déjà le haut pour courir. Cela me permet de découvrir un peu l'épicerie, c'est pas mal pour les fruits et les légumes, c'est un peu plus cher mais j'ai l'impression que c'est plus frais. Je prends des clémentines, des tomates des serviettes, et des œufs de la ferme.

- [Vendeuse] C'est aujourd'hui le grand jour.
- [Gaëlle] Oui, nous emménageons cet après midi.
- [Vendeuse] Dis nous si tu as besoin de quelque chose.
- [Gaëlle] Merci, a bientôt.

A la boulangerie, je vais prendre une baguette et des croissants, pour le café on devrait pouvoir se débrouiller à en faire à la caserne. Il me semble reconnaître Doris, je ne l'ai vue qu'une fois.

- [Gaëlle] Bonjour, c'est bien Doris ?
- [Doris] Bonjour Gaëlle, exact, c'est vrai que nous n'avons pas encore été présentées.
- [Gaëlle] Maxime est occupé ?
- [Doris] Il doit être à la mairie, sinon je peux lui faire une commission.
- [Gaëlle] André m'a dit que je peux récupérer des choses dans le surplus.
- [Doris] Vois plutôt avec ton beau père, c'est lui qui gère maintenant, vous avez eu une très bonne idée.