Je ne suis plus un bébé - Tome I.

25 - Fuites

Une fois dans mon lit, je repense à ma journée. Mon travail, j'ai ma place, je vais apprendre avec une brodeuse professionnelle, j'ai tout pour réussir. Kevin, il m'aime et moi aussi, c'est parti pour durer, la seule ombre c'est mes couches, va t'il l'accepter ? Jusque-là, il m'a toujours vue avec une couche mais sans le savoir, aimerait t'il la Gaëlle sans couche ? J'ai réussi à concilier les couches avec le travail, je suis acceptée tel que je suis, cela doit bien être possible aussi avec Kevin mais comment le lui dire ?

Le réveil n'a même pas fini de sonner que je suis déjà debout. Pas besoin de regarder, je sais que ma couche est bien mouillée, je suis habituée avec le poids, le volume entre mes jambes. Il manque encore le pipi du matin, j'aime toujours mais c'est moins important, quand il arrive, je le laisse couler. Kevin a son entretien aujourd'hui, j'espère que ça va bien se passer. Je ne le saurai que ce soir. Faut que je lui envoie un message, mon rôle est de l'encourager, qui sache que suis avec lui.

"Tu vas réussir parce que je suis avec toi"

J'aurais pu trouver mieux, mais non rien ne me viens à l'esprit, juste que je l'aime, puis est ce qu'il ne va pas avoir encore plus la pression, oh non, trop tard c'est envoyé, ça va avoir l'effet inverse. Faut que je trouve mieux avant midi.

Il est maintenant l'heure d'aller à la douche

- [Gaëlle] Bonjour tante Sophie
- [Sophie] Bonjour bien dormi ?
- [Gaëlle] Ça va, j'espère qu'il va réussir.
- [Sophie] Ah oui son entretien, dis lui que tu crois en lui.
- [Gaëlle] Je lui ai dit que je suis avec lui.
- [Sophie] C'est aussi bien, voir meilleur, faut maintenant avoir confiance en lui et patienter.
- [Gaëlle] D'accord, au fait tu as eu des fuites ?
- [Sophie] Comment ça ?
- [Gaëlle] Ton Body est mouillé derrière, tu n'as rien senti ?
- [Sophie] Ah mince, maintenant que tu le dis, ça fait froid.

Sophie dégrafe l'entrejambe du body, la couche est pleine.

- [Sophie] Je ne la sentait pas tant que ça avec le body, et le lit !

Je suis sa tante dans la chambre, il y a bien une tache humide sur le drap. Je l'aide à défaire le lit.

- [Sophie] On laisse comme ça, je n'ai plus d'alèse pour ce lit, j'en trouverais à midi
- [Gaëlle] Tu dois te changer aussi, vas avant moi, je prépare le p'tit déj
- [Sophie] Je t'appelle dès que c'est libre.

Elle qui n'avait que des fuites la nuit, elle fait pipi au lit maintenant ? Pour moi c'est pareil, j'ai l'impression de remplir plus ma couche la nuit qu'au début, je commence à la mouiller le soir, soit en faisant la vaisselle, soit avant de dormir, il y a aussi le matin mais entre deux, je fais pipi combien de fois ? Ça ne m'arrange pas, tous les matins je vais me lever devant lui avec ma couche pleine, faut déjà qu'il l'accepte.

Après ma douche, je décide d'en parler à ma tante.

- [Gaëlle] Grosse couche obligatoire pour toi aussi maintenant, celle la ne suffit pas.
- [Sophie] J'ai vu, je ne pensais pas faire autant.
- [Gaëlle] Tu veux dire que tu fait plus qu'avant, j'ai cette impression aussi.
- [Sophie] Je pense, ce n'est pas hier et ce matin qui ont rempli la couche, on a vu qu'on peut faire trois voir quatre fois facilement sans que ça fuit
- [Gaëlle] Donc tu fais maintenant pipi quand tu dors, et les couches te font faire plus facilement pipi.
- [Sophie] On dirait bien, raison de plus pour mettre toujours des couches.
- [Gaëlle] Tant que tu est seule dans le lit c'est pas gênant.
- [Sophie] Ah, je me disais bien, saches que je ne suis pas toujours seule non plus.
- [Gaëlle] Je n'ai rien vu.
- [Sophie] Il n'est pas là depuis un mois, mais il ne va pas tarder à revenir.
- [Gaëlle] Donc il ne sais pas encore.
- [Sophie] J'avais déjà les serviettes avant, mais tu as raison pas pour les couches roses
- [Gaëlle] Tu va lui dire comment ?
- [Sophie] J'improviserais, et je mettrais la couche avant de dormir, sans nos soirées et le pipi du matin, la violette doit suffire
- [Gaëlle] Il risque de partir ?
- [Sophie] Je ne sais pas, mais c'est différent que toi, on n'envisage pas de vivre ensemble
- [Gaëlle] Ça serait dommage quand même.
- [Sophie] C'est vrai, ça ne sert a rien d'y penser, puis ça va être l'heure d'y aller.