Je ne suis plus un bébé - Tome I.

56 - Mystères et changements

Il serait temps que je me repose. Je suis entourée d'événements positifs. J'adore, mais cela va trop vite, il est encore plus de minuit. Je n'ai même pas encore fait le point sur les cadeaux pour Noël. Je n'ai même pas encore fait ma liste.
Kevin : un blouson.
Tante Sophie : Les bijoux.
André : La sacoche de couteaux.
Maman : Les barboteuses.

Ça c'est le plus facile, il reste encore Mamie et Papy, les parents de Kevin, Papa.

Mon réveil sonne déjà. Jeudi ! Déjà ! Le temps passe vraiment très vite. Une fois encore seule et il sera là pour mon réveil. C'est une journée normale aujourd'hui, il n'y a rien de prévu. Je peux passer au local, il faut préparer pour samedi.
Comment m'habiller aujourd'hui. J'hésite, une salopette ? Non c'est banal par rapport à hier, c'est malin nous avons hissé le niveau très haut. Cette robe noire, les bas et la ceinture rouge ? Je ne peux pas mettre le body avec ce décolleté. Tant pis les couches blanches tiennent bien, cela doit passer avec une culotte et mon bustier.

Tante Sophie et André sont déjà au déjeuné. C'est vrai, André part toujours plus tôt, encore une de mes certitudes qui s'effondre, pour moi les cuisiniers commencent et finissent tard.

- [André] Kevin m'a demandé si une de vous deux peut l'accompagner demain soir, il veut des conseils sur les cadeaux pour ses grands parents et parents.
- [Gaëlle] Je suis avec Clara jusqu'à dix-neuf heures.
- [Sophie] J'irais avec lui, nous devons aussi trouver pour le vingt-cinq.
- [Gaëlle] Nous pouvons nous regrouper tous les quatre.
- [Sophie] Oui, vous vous occupez du blouson pendant ce temps ?
- [André] Très bien mais attention à ne pas se croiser. Ensuite nous nous retrouvons directement à la caserne.

Nickel, nous ferons aussi pour Tante Sophie et eux pour André et moi surement à moins que c'est déjà fait.
Bizarre quand-même, pourquoi Kevin ne me l'a pas demandé directement.

- [Gaëlle] C'est parfait, pour l'instant ma douche, je vais finir par être en retard.
- [André] Je dois y aller, ce soir aussi je ne serais pas là de bonne heure.

C'est étrange, André nous a bien dit qu'il finissait avant nous le soir mais il a toujours quelque chose à faire. Mais non normal, entre son travail, être pompier, il doit avoir beaucoup de responsabilités. Il faut vraiment que j'arrête de douter de tout.

Quand je descends pour déjeuner Tante Sophie me félicite.

- [Sophie] Très joli, mais tu y vas sans couche ?
- [Gaëlle] J'en ai une, il lui manquait juste la ceinture.
- [Sophie] Et de ne plus te limiter aux brassières.

Aussi, ce n'est pas terrible avec un décolleté ou un col en V.

- [Sophie] A moi de me dépêcher, je vais être en retard.

Moi non plus je n'avais pas vu l'heure, le temps que Tante Sophie se prépare, il était déjà quarante, les vingt minutes de route, je suis arrivée pile à l'heure mais elle sera en retard.

C'est André là bas ? Qu'est-ce qu'il cache à tante Sophie ? Que je suis bête, il doit probablement voir Xavier. Bizarre, seconde fois que je doute aujourd'hui. Je n'ai pas le temps, je dois ouvrir la boutique.

Ce matin je dois ranger les travaux d'hier, Tiffany ne l'a pas fait, elle n'est pas habituée. Je n'ai eu qu'une cliente.

- [Cliente] Vous aussi, vous suivez l'exemple de ces femmes ?
- [Gaëlle] Pardon ?
- [Cliente] Le gang des talons aiguilles ! J'ai entendu dire que ces dames ont été vues par ici et qu'elles sont magnifiques.
- [Gaëlle] Ah oui ! Personne ne sait qui elles sont ?
- [Cliente] Surement des actrices ou des top modèles, nous ne pouvons pas rivaliser.
- [Gaëlle] En a t'on besoin ? Se faire belle pour soi et pour son amoureux suffit amplement.
- [Cliente] Pour soi ? Le votre doit avoir beaucoup de chance.